Le Courrier Cinématographique (July 1913)

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54 | LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE ch ei f : 4 JE Le. sieurs acheteurs se présentent parmi lesquels, Ching Cow découvre le secret de la pêcheuse, et apprend ainsi l'éndroit où se trouvent les huîtres perlières. Résolu à en obtenir quelques-unes aussi, il fait enlever le pauvre Domingo. Bientôt il emmène. le jeune homme et sa femme, sur son navire, non loin de la côte. Durant une belle nuit au pôle sud Ching-Gow ayant vainement interrogé Domingo, pour lui faire révéler la cachette de la perle; décide de le. mettre à-la torture. _: &a femme qui était près de lui, se jette aussitôt à la nage pour àller chercher du secours au village. Elle revient peu après, accompagnée, et les rudes pêcheurs ont vite raison de. Ching-Gow. se SOLAX QUAND L'ENFANT PARAIT : Comédie. ‘En dépit des objections du Major Neal, Nina, sa fille, se marie avec Trenton, son fiancé. Intransigeant, le vieux militaire la répudie. ; ‘Quatre ans se sont écoulés: M: Neal, toujours maus sade, se réveille ce matin, de beaucoup plus mauvaise __ humeur que les autres jours. Marguerite, sa bonne,. lui . apporte une grande corbeille, un cadeau certainement, que l'on vient de déposer à son intention. « Enlevez _ moi ça », dit le major, furieux, en poussant du pied Ia # corbeille. É + Quelques ‘instants après, se ravisant, il défait lui= même le couvercle de la corbeille. Oh ! surprise ! une magnifique fillette de trois à quatre ans, dort, étendue dans la couchette. La mignonne se réveille et sourit au major, qui, penché sur elle, ne sait trop s’il doit gronder où caresser. _Jandis que son maître fait ainsi connaissance avec Jacqueline, la bonne, réfugiée à la cuisine, lit une let tre que lui a fait remettre, en même temps que le colis, ‘Mme Nina Trenton, fille du major : « Chère Marguerite, « J'ai envoyé Jacqueline, petite-fille du major Neal, envouez-moi chercher, si quel que chose va mali Ne dites rien, à mon père.» s SA Pourtant, le major ne.. peut garder cette enfant, c'est pourquoi il écrivit le soir même, un.mot au sérvice . Mais il avait compté sans l'espièglerie de Jacqueline. La fillette fit tant et si bien qu'avant peu, il ne fut plus «question de l'envoyer aux enfants assistés, et l'on, vit, chose surprenante, le vieux major et la toute petite fille, se promener ensemble, du même pas militaire, ‘comme d'anciens compagnons d'armes. On dit même que lés espiègleries.de Jacqueline avaient toute l'indulgence de M. Neal. Mais ce bonheur ne pouvait pas durer. Un soir, en rentrant de la promenade, Jacqueline se trouva ma‘lade. Aussitôt, M. Neal fait appeler le médecin et la bonne écrit à Mme Trenton : 2: « Votre enfant ést'très malade, àvec une “7 Vforte fièvre. Le docteur réclame une garde: malade. Venez soigner votre chérie. » j Celle-ci accourt aussitôt. Le major veut la chasser. é On lui apprend alors que Jacqueline est sa petite-fille . Pour n'être pas sénaré de la chère petite, le major égoïste, pardonne. | ; quement consacré à la lutte contre le mal terrib de la protection de l'enfance, 1, Société des Etablissements = GAUMONT Société anonyme — Capital 4,000,000 de francs Siège social: 57-59, RUE SAINT-ROCH, Paris, al ‘COMPTOIR CINÉLOCATION 28, Rue des Alouettes, PARIS EE Téléphone : E3 414.27 — 440.97 — 45 : Adresse télégraphique : Cineloka. LA PESTIFÉRÉE: Drame. VGA Le docteur. Delgarde appartient à la vaillante PI lange des chercheurs. 11 ne se contente, pas de, 8088 le mal déclaré : il le prévoit, en. cherche l'origine Hutte pas à pas avec lui, du fond de son laboratok Divers travaux l'ont déjà rendu, célèbre, mais de de longues. années, il. poursuit uniquement un Le ci contre cette grande pourvoyeuse de cime a peste. À Envoyé en Mandchourie, lors de la dernière épi mie, il a, comme beaucoup de ses confrères, faille miner sa carrière dans. l’un des sinistres camps. des tiférés où les. femmes, les hommes, les. enfants & raient par milliers, sous un ciel lugubre, qui 1e sourd à leurs cris comme à leurs prières ; mais 1,54 pü échapper au fléau et, rentré en France, s'éta Afin de s'isoler davantage, le docteur avait lou: sez loin de Paris, une villa qu'il avait installées # vertissant la majeure partie -des pièces en labora® et en salles d’études. 1 Là, vivait toute une colonie de petits animau* bayes, lapins, chiens, innocentes victimes promiseés, bistouri, aux piqûres, à la mort. Le. docteur leur culait le virus de la pesté. Satin. als 40 Le choix du-docteur s'était arrêté sur cette hs uidé-par les conseils d'un ami, M. de Didonné e château était voisin de la propriété que le acheta. É M: de Didonne était un dé ces riches oisifs, il gents, ouverts, qui s'intéressent à toutes les man tations de la vie. Il était marié à: une: jeune fem charmante, à qui‘on ne pouvait reprocher. qu'un re? de sensibilité. Le ménage, heureux‘entre tous; P dait une petite fille, Geneviève, sur laquelle se C0 trait l'affection profonde du père ‘et de la mère. Le docteur Delgarde fréquentait assidûment M. Didonne ; il trouvait chez son voisin une hosp rc et franche, dont il usait pendant ses heul® oisir. | à ‘Un matin, la sœur de Mme de:Didonne débarq château. C'était une jeune femme élégante et jo4 qui la vie faisait fête. Elle connaissait de réputatio® docteur Delgarde et souhaitait visiter le laboratoire, savant. . ei is KR 1 On ne résiste pas aux désirs d’une jolie femme, p quand elle est votre belle-Sœur, et M. de Didonne; | complaire ‘à la 8ienne, écrivitde mot suivant ; puis le monde se met en route. in Mon cher ami et voisin, la Sœur de ma, femme-a tenu absolument à connaître. le. L grand savant qui lutte contre le mal ter rible… Al 3