Le Courrier Cinématographique (July 1913)

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Po cnblerait, sans qu'aucun doute puisse s'élever, que Portrait est le sien. . es ressemblance est si: parfaite .qu'immédiatement =” Idée naît-dans l'esprit de l'un des-bandits. € Monge urice parfait la ressemblance en coupant ses ar joues, puisque le type est rasé ; il s'habille un NS la gel ‘FRE se présente, puisqu'il est embauché, touche Ne non ette et se sauve. Ni vu ni connu, et l'argent est à L lose irait, dit Maurice, mais si le type prévient à | is 6 qu'il a perdu son portefeuille ? ; DU barr Y:a-encore un moyen, très simple denous en dépe asser, dit le promoteur de l’idée. qitirons-le dans un coin ; il viendra, c'est sûr. On le À Pour laisser à Maurice le temps de toucher l'ar» Puis on s'envolera en le Jaissant là. Se . Pan exécrable rallie tous les suffrages. \ Tédigée de quoi écrire ! Et la lettre suivante est.vité | gent Ver M LL ts Monsieur À, Rainey, NA % 34, rue d'Elmonde, Paris. Aer à. . , À Wu : Malade, je ne puis rapporter un porte1} p 12 P feuille vous appartenant, que Jai eu la Chance de retrouver. Venez aujourd'hui, 3, rüe du Chemin ‘de » honde, à Gagny ; j'aurai le plaisir de vous remettre. 3 | DELEVAL: N Le 3 du Chemin de Ronde est un repaire sur la zone, D dé bandits se réunissent, concertent leurs coups, À de la "ils craignent d'unpeu trop près les curiosités Le form Police ; mais ils ont d'autres.domiciles,-plus con-: dinain. à la dignité d'un homme et qu'ils habitent d'or; Tonus” C’est dans l'un deces domiciles qu'ils $e sont le que XL, une fois la lettre mise à la poste, et c'est là _trai aürice complète sa ressemblance avec le porx de l'ingénieur. s ; fout étant prêt et prévu, la bande sc rend.au €CheACL In 8 Ronde où tout doit être préparé pour recevoir Un Mobiliser l'ingénieur. faite omme est mis aux aguets et la mise en,scène est À ÿ ! be HU in ‘ : Me de gpisénieur Albert Rainey s'était aperçu de la perte " attente Portefeuille et il allait faire le nécessaire pour U lttr uer la gravité de cette perte, quand il reçut la … * expédiée par les bandits. | dema; on ! se dit-il, j'aurai toujours ce qu'il me faut 8 Cher Matin pour aller à l'usine, Mais où est-ce ça, { emin de Ronde ? Baste ! je trouverai. L4-£e disant, le jeune homme partit joyeux... C'éne dans lé bouge, ‘les bandits attendaient. | + à ait une sorte de soupente à laquelle on accédait üne M escalier de pierres branlantes, et située dans dy, Cienne carrière : cette soupente était suivie troi autre à laquelle on accédait, de la prémière, par à ou quatre marches de bois vermoulues. : } hai Plan était bien dressé. L'un des bandits se couTi les autres disparaïissaient, munis de fortes corHit quand l'ingénieur se pencherait vers le graba5 ni Soit pour lui-donner la main, soit pour lui donAutre récompense, célui-ci l'attirerait à lui.et les Rene, se jetteraient sur le malheureux, le ligote f TER KE cr r : ni Etieur se présenta, après bien des. hésitations, Mina; repaire k Ve onloté, et quand il se pencha sur lui, pour un re valait tomber. ++ : Crivons au type qu'on a trouvé ‘son portefeuille, {des émissions d'air chaud ou. d'air froid. ;. un thermo dant ce:qu'il va faire, quel moyen il va employer pour. ‘ revient au bureau de la direction. SOrmais, Albert Raïinev, réduit à l'impuissance, ne : it plus rien pour empêcher l'action néfaste des sion du poste, qui LANCE Une heure après, le faux ingénieur, muni des papiers du vrai, se présentait à la poudrerie. Le soir —-Vous êtes le biénvenu, dui-dituñ chef de service ; nous vous ‘attendions pour surveiller le malaxeur des poudres. Notre ingénieur, que vous remplacez au pied levé, à laissé sur sa table des formules très claires. On règlera votre situation financière demain, : Il suit .celuirqui le guide. et les: voici.tous.deux entrés sans Lendroit redoutable, si paisiblé d'aspect cepenant, : . Des courroies actionnent sans vitesse des roués'dôciles et sur des coffres de fer des valves commandént mètre, subdivisé de 10 degrés en.10 degrés, sémhle être le. seul avértisséur d'un danger possible. fi RADARS Le sous-directeur.-qui croit avoir affaire à un‘homme averti, met rapidement Je pseudo ingénieur au courant de: ce qu'il:y à à faire. Re ne Auparavant, il a, devant l'homme qui s'est présenté, téléphoné au directeur des services techniques: 3 — Allo !’allo ! le poste B-5? Bien.; l'ingénieur pour conduire le séchage de la poudre A-7-3 vient d'arriver. : . Bien que très dangereuse, nous pouvons lui‘en confier ÿe la manipulation. a ee L'homime, qui a entendu, a «un moment, d'hésitation au moment de cette communication; mais le: sous-directeur n’en à rien vu et l'homme, reprenant un certain empire sur lui-même, l'a suivi au poste B:5..…. PÉRREYLE Eà-bas, dans le repaire, le vrai Albert Raïney subit ; une véritable agonie morale ; il à pu désserrer ses liens, les détacher et se traînant vers Ja porté, il à surPERS de paroles pour comprendre tout, le. plan des + andits, et quand ceux-ci-s'en vont, le-laissant sous la garde de l'un des leurs, il a repris sa place. L'homme Ë degarde s'est assis près de lui, mais Iti-tourmant le dos et absorbé dans ses pensées ; le prisonnier lui saute dessus, le rehverse sur le plancher inférieur de l'autre pièce,;'et prend: la fuite. $ RES Ne Mais ‘si loin de l'usine où se prépare un drame, affreux, que faire ! Il est là, plein de terreur,.se deman prévenir l'usine, Quand une auto passe ; il.s'y jette “èt le voici en route. Au poste B-5, le faux ingénieur est resté seul. Re Devant lui, sur un pupitre, s'étalent. des formules . Chimiqués auxquelles il ne comprend rien; mais une ligne.écrite lui fait dresser les cheveux : g « Explose à 30 degrés. » à \ Il jette les yeux. sur lé thermomètre et le voit qui k monte: : ; è s Que faire ? Et tandis qu'ouvriers et ouvrières rentraient en riant à l'usine, après déjeuner, le thermomètre monte, monte vers la mort. A trente degrés, le malaxeur saütera, entraînant toute l'usine dans l'explosion. ï: L'homme, affolé, ne sachant plus que faire, décidé, à tout, et voulant Se sauver, mais pas. les mains vides, : Albert Rainey est déjà arrivé; ila mis le.sous-directeur au courant du vol dont il a été la victime et tous | deux ont couru au poste B.-5. Ils le trouvent. vide et Rainey n'a que le temps. do se-jeter.sur.la, valve qui amène l'air froid pour faire redescendre dla température, déjà presque ‘arrivée à son point extrême. Puis tous reviennent au bureau de la direction, juste au. moment ‘où le faux ingénieur cambriole le coffre-fort ; ils sé jettent sur lui et. le remettent entre.les mains de la police. tb de Les complices sont arrêtés et Raïney. le véritable, “ui, grâce à son énergie et à son sang-froid, a sauvé : l'usine d'une épouvantable catastrophe, prend: posses*