Le Courrier Cinématographique (Aug 1913)

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ses meurtriers, devint le troisième époux de: Marie. Stuart. , 26 se ___ LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE … . : dan eh 2 & 2 Cemariage déchaîna la révolte parmi les sujets de la reine _ d’Ecosse, et pour fuire cette tempête populaire, elle vint se réfugier en Angleterre, où plus d’une fois sa parente Elisabeth lui avait offert l’hospitalité. Contre le droit des gens et contre la dignité des rois, au lieu d’un asile Elisabeth lui donna une prison. Elle fut enfermée au château de Fotheringay et mise sous la garde du Chevalier Amias Paulet. Dès à présent la tragédie est nouée et les infortunes de la prisonnière vont se précipiter jusqu’au coup de hache fatal. Sir Mortimer, le neveu d’Amias Paulet, est un papiste fervent, il tombe follement amoureux de Marie Stuart en voyant son portrait chez son oncle le Cardinal de Lorraine, à Reims.-Chargé par le parti catholique d’une conspiration contre Elisabeth, il ‘part en Angleterre, ivre de fanatisme et d'amour. Par l’inflüence de son oncle Amias Paulet, il pénètre jusqu’à la prisonnière et lui remet une lettre du Cardinal disant: & Fiez-vous à Sir Mortimer, vous n’avez pas de plus fidèle ami en Angleterre. » La pauvre Marie qui se croyait abandonnée de tous, renait à l’espérance et abandonne sa main au baïser de Mortimer. DEUXIÈME PARTIE . La vindicative Elisabeth voudrait se débarrasser de son encombrante rivale mais elle n’ose prendre la responsabilité de sa mort. Un assassinat clandestin dont on accuserait la maladie, la fatalité, serait la solution rêvée. Aussi fait-elle appel à son grand trésorier le baron de Burleigh, un froid politique, qui ne connaît que la raison d'Etat, et elle lui confie son projet. Il la félicite naturellement de son machiavélisme, et lui promet de lui trouver l’homme qui se chargera de la besogne. Il s’adresse en vain à Amias Paulet dont la rude honnéteté est offensée à la pensée qu'on Pait cru capable d’une telle vilenie. Dépité de son insuccès, Burleigh vient à [la Cour rendre compte de sa mission à sa Gracieuse Majesté et l'invité puisqu'il ne peut en être autrement, à Signer l’ordre d’exécution. Elisabeth n’est cependant pas encore décidée à cette fin, et elle profite de la présence de Mortimer pour lui-proposer d’accomplir l’acte que son oncle a refusé. Mortimer pour mieux servir les intérêts de celle qu'il” adore, jure qu’il est son mortel ennemi, et s'empare du poignard avec lequel il-doit la transpercer. à Cependant Mortimer .a reçu les confidences de Marie, il sait que le Comte de Leicester, le favori tout-puissant d’Eli sabeth, dime la reine d’Ecosse et le cœur meurtri il a accepté : de lui remettre de la part de la prisonnière une lettre de suppliques et un médaillon contenant son portrait. Les deux amoureux se rencontrent à la Cour et se confient mutüelle | ment leurs desseins. Mortimer met Leicester au courant _conjurés ont résolu sa mort. Leicester est effrayé d’une d'un complot ourdi contre Elisabeth, et dans lequel les D. telle confidence et promet comme palliatif d’employ attend que la hache ait fait son œuvre de mort. ‘progressives affaires. / er son influence à ménager une entrevue entre les deux es afin d'éviter Si possible de si sanglantes représailles. Le conspirateurs ne s’en réunissent pas moins, et un moine fanatique jure sur la croix de poignarder le lendemäi® { reine d'Angleterre. Le souple Leicester est parvenu à persuader . qu’une visite à la prisonnière de Fotheringay s’imposalt 1 que du parallèle que l’on établirait entre elle et Marie al elle sortirait rehaussée aux yeux de tous. La volonté d'écres sa rivale, la fait tomber dans le piège et le lendemain © deux souveraines se rencontrent. L’entrevue ne fut P# É qu'avait souhaité Leicester. Maïie Stuart, au lieu de ji montrer respectueuse et soumise envers Elisabeth, Ki reprocha amèrement sa déloyauté, et devant toute P'assi® son amanté $ tance la cingla de l'épithète de bâtarde en réclamant le plu grand des biens qu’elle lui avait ravi la “liberté”. TROISIÈME PARTIE cle a Un attentat auquel Elisabeth échappe par mira sde dont elle accusa Marie Stuart d’être l’instigatrice, Ja d é ! après les sanglantes insultes de la veille à contresig® 2 l’ordre d'exécution. Cette décision fut influencée paf fernal Burleigh qui preuves en main démontra à Elisa qu’elle était trompée par Leicester qui avait promis SO 4 et son amour à Marie Stuart. Acculé par des preuves #2 blantes, Leicester se sauve par une lâcheté et une rai il accuse Mortimer d’avoir fomenté un complot et app les gardes pour le faire arrêter. Ne voulant pas t0@ ke vant entre leurs mains, le neveu d’Amias Paulet se tu€ Cri le poignard que lui avait remis Burleigh pour frapper M Stuart. ; pacte L'heure de la mort approche pour la reine d’Ecosse Le d'accusation vient de lui être signifié par le sheriff se parchemin dûment signé la livre au bourreau, Elle ee. de touchants adieux à sa nourrice Anna Kennedy ét * a vieux médecin, et tous deux l’accompagnent en pleu jusqu’à l’échafaud qui est dressé dans la cour du châtess Le Comte de Leicester, le cœur torturé par les remo a tenu. à dire un dernier adieu à la reine, elle le. re je tristement en marchant au supplice, et lui murmure en à 5 de reproche ‘Vous tenez parole, Comte de Leicester, e1 m'aviez promis votre bras pour sortir de cette prison» € effet, vous me le prétez aujourd’hui”. seill Lentement elle s’est rapprochée du bourreau, 5? # 50 nourrice lui-met un bandeau sur le visage et lui relève le opulente chevelure. Agenouillée, le cou sur le billots pet d5; : RARES ET | Une campagne de PUBLICITE Vie gressive est l'INDICE et le MOYE® ” ).