Le Courrier Cinématographique (Sept 1913)

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IV LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 61; RUE DES PETITES-ÉCURIES, Paris Téléph. : 07-43 Salle de Projections Adresse lélégraphique : ŒÆdiphon-Paris AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et la HOLLANDE M: REIMERS EENBERG, 22, Place Brouckère,.Bruxelles LES FRÈRES JUMEAUX : Drame DISTRIBUTION :: Les deux jumeaux sont-joués . par le même artiste. . . . Aügustus PHILIPPS “Marie Leigh. 2: 2... :: ‘Gertrude-Mac Coy à CEE ER PSE Pa PSP PO AE MR ee Harry EYTINGE Ce Le sur lequel nous nous permettons d'attirer de Suite l'attention des connaisseurs est non seulenïent remarquable par la-valeur de son scénario, mais surtout * par les truquages photographiques dont l'obtention a ré clâmé dés opérateurs experts connaissant toutes les ficelles dumétier, C'est le même acleür qui remplit les deux rôles des frères junieaux; etnoustle voyons dans différentes scènes converser, serrer la main non pas à son Sosie mais à son propre lüi-même.'Cette double extériorisation que Seul un,cerveau de Poë :urait pu IAgnes est parfaitement Visible dans ce film, ét intriguera plus d’un spéctateur. Les frères jumeaux : Robert, un ‘honnête industriel;-et Guillaume, un ivrogne, aiment tous deux la belle Marie Etigh. Célleci accorde toute sa sympathie à Robert. et considère Guillaume:comme.un grand enfant qu’elle con sole de son mieux. Ce dernier se méprend sur les senti: ments quasi fraternels de Marie et prend son amitié-pour de l’amour. Il n’est dissuadé de cette idée que le jour où il suürprénd son frère en conversation gare ‘avec la jeune fille. Le cœur brisé, il se résoud à partir au loin, et à se corriger de sa terrible passion. _… Plüsieurs années se sont-passées depuis cet incident.et Robert et Marie sont heureusement mariés. Un juif obtient -par Hasard'un papier secret appartenant à Robért ét veut e faire chanter. Robert va le trouver et sur Je coup de la Côlère il le frappe violemment et le voit s'affaler À terre avecstupeur. Nul doute, dla tué.JH se réfugie chez lui.et est tout surpris d'y ‘rencontrer son frère Guillaume. II le miét vite au coürañt de son altércation avec le juif et lui dit,;que ‘d'un moment à. l’autre il s'attend. à être arrêté. üillaume, quiest célibataire, offre généreusement à son frère de se fairevarrêter à sa place. ls échangent:leurs vêtements et, lorsque.la police se présente, c’est Guillaume qui ‘se constitue prisonier. Le juif cependant n’a été qu'étourdi et Robert qui a suivi sonfrère au poste pons y prendre sa responsabilité, apprend avec joie qu'il ne séra(päs inquiété. L'INTRUSE : Drame DISTRIBUTION : “Mercy Merrick «+ +... . . Marie FULLER Grace Rosebury. . + . . . . . Gertrude Mc Coy PT A ONE ER ANUS. 6 Richard Tucker Le Révérend Julian Crey. Bigelow COOPER Herchfuféten. 727.020 07t Robert BROWER ‘Une’ Yauvré pierreuse, comme il y en a tant à Londres, lasse d’avoir erré toute la journée vint échouer dans un efuge où les paroles consolatrices du Révérend Julian Grey la réconfortèrentrét la‘mirent à nouvéat dans le bon chemin; sur sa recommandation, elle fut embarquée au Transval où la guerre’à: ce hrotertt ‘battaït son plein, et où elle fut admise commeinfirmière. Un jour, à l'hôpital, elle fit connaissance d’une jeüne fille que l'orage avait surprise et qui vénait demander, en même temps qu'un. abri,des vêtements secs poûr $e Chan er. C'était Grace Rosebury, la fille du général en chef, ercy lui apporte un uniforme d’infirmière, et, tout en se changeant, Grace, avec ce, besoin d'expansion qu'ont les jeunes filles lorsqu'elles sont ensemble, raconta sa vie à Mercy qu’elle considérait déjà comme une amie, Elle lui apprit notamment qu’elle était sur le point de retourner à Londres, chez des amis de son pére qu'elle ne connaissait pas, mais dont elle devait épouser le fils... Soudain, les confidences de Grace furent :interrompues ar un obus qui vint éclater au milieu de l'hôpital. La fumée dissipée, lon retrouva Grace étendue sur le plancher ét, dans la panique, le chirurgien de service, après un sommaire examen, déclara qu'elle, était morte sur 1e coup. À cette nouvelle, les mauvais instincts de Mercy reprennent le dessus.et, du fait qu’elle n’a, jamais connu le bonheur, elle se promet de s'emparer de celte occasion pour sortir de, son, humble condition. Elle a tous les papiers de Grace et elle ira à Londres, où elle se fera passer pour la. fille du général Rosebury. A son arrivée en Angleterre, elle est reçue à bras ouverts par ses nouveaux amis etelle eut vite fait de gagner l’amitié'et l’estime de chacun: Le bonheur de l'intruse ne pouvait pas cependant du: rer. La première personne qu'elle rencontra chez ses amis fut le pasteurJulian Grey. [l se rappelle de suite l'avoir rencontrée, certain soir à la porte dü refuge, mais Mercy, jouant le toût pour le tout, nie avec fermeté. Pour empirer.sa situalion, elle tombe amoureuse du pasteur et lui, réciproquement, malgré ses fiançailles avec le neveu de ses hôtes. Maïs le coup fatal pour, Mercy fut Je retour . de Grace Rosebury, qui n'était pas morte Comme où l'avait cru tout. d’abord, et qui pénétra en vengeresse pour --dénoncer l'intruse. Chacun se détourna de Mercy avec horreur sauf Julian Grey, qui, connaissant les défaillances humaines, lui’offrit sa protection. M COMMENT QUE CA VA FINIR ” :/Côméllie | DISTRIBUTION : PE DÉPP RS reset de .72, 7 Da MASON DAMNIET ES EUR eee ds Alice WASHBURN LA Ten e do ee 7 4e) Elie MC'LEob: Lepère de Marie a un profond mépris pour cette littérature à l'usage des . concierges ‘et des cuisinières qui s'étalent quotidiennement au..bas de. son journal, et en général pour tous les romans de huit où neuf cents pages dont ses'libraires peu :scrupuleux bombardent notre mal: heureuse humanité; Aussi, le jour qu’il surprend sa filte plongée dans la lecture d’une de ces ‘insanités, lui,confisque-t-il le bouquin sans-autre explication. ; Que lisait-elle? En bon-père qu'il.est, il s'empresse:d’en parcourir les premières pages afin de voir s'il n’y a rien de'subversif. L'action l’empoigne aussitôt et il se. surprend à tourneret retourner les. pages afin de suivre l'héroïne dans ses inconcevables situations. Pour, être plus tranquille, il descend. à la cave et, à la lüeur vacillante d'une bougie, il dévore son roman. Malheureusement, la dernière page s’est envolée et, au moment le plus pathétique, il'est obligé d'interrompre sa lecture et il ne saura jamais comment ça!a!fini, Le prix d'une CAMPAGNE D'ANNONCES paraît insignifiant, quand on considère de bénéfice qu'elle met à mème de réaliser. | L HINORÉ ns mnt