Le Courrier Cinématographique (Oct 1913)

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12 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE TÉLÉGRAMMES 11. RUE DU PONT SURESNES L. HEVITÉICEHE SURESNES SSSURESNES, pres, PARIS)" Guets, (SURESNES 9 1 SURESNES. RIEN NE TOURNE Le convertisseur se met en marche automatique ment dès que les charbons de Ja lampe entrent en contact. La surveillance de Ja lampe est * Ja même que d’habitude, (près PARIS). natif en courant Cor1tinu. Ne comportant aucune pièce en mouvertent, i[ne demande ni la surveillance, 71 l'entretien coûteux que nécessitent les groupes TONER A aleur. DEMANDER TARIF N° 124 be dlestingbonse Cooper ewitt Go. DEN EE TÉLÉPHONES | WAGRAM : 86-10 (2 lignes) SURESNES : 92 Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt fransforme le courarnit alter LE COM DU RIRE Petite Autobiographie du Film, écrite à lintention des lecteurs du Courrier par une de ses fidèles amies. ESF EM Tout d'abord je ne sais pas bien mon sexe, bien que le docteur Doyen ef d'autres se soient livrés sur moi à une foule d'expériences certainement intéressantes. D'aucuns mappellent le film, dautres la bande, quelques-uns la vue. Dans le nord, on ‘m'appelle le rouleau, et quand nous sommes plusieurs, les rou leaux (oh, ces gens du nord!) Quand je maquis, j'étais vierge, toute blanche, tout le monde se m'arrachait (c'est l'altrait des blanches), puis on me perfora de chaque côté... j'étais cependant toujours vierge, alors onvnopéra ; à cel effet je fus mis entre les mains d'un opérateur tellement beau qu'il m impr essionn«. Depuis ce jour néfaste, j'eus beaucoup de désillusions, jeconnus d’abord des gens très bien, des gens de lellres, el avec de drôles de procédés ils me mirent en scène, c'était épouvantable à Voir, Mais chose bizarre, au lieu de sortir de là, triste (pelit passionné) comme un drame de l’Ambigu, j'en sortaïs au contraïre gaie et tout ni fait comique, mon melleur en élail RS Je m'élais donc laissé Jabri uer, el après loules ces secousses, j'élais anémiée, pâle. , C'est os que l’on pensa à me Jaire des couleurs. Oh les misérables, dans quel état ils mont mise, c'élait tellement laid que quelqu'un de très urban eut l'idée de m ‘en faire de naturelles: Pour cela il m'envoya dans les Indes où j'assistai aux fêtes du couronnement, j'en revins un peu Îr emblante el depuis on wose plus me sor tir de la cabine où je me suis réfugiée, j'ai bien peur que lon ne n'en sorte jamais. Il y a quelques années, je me vendais, ah le bon temps, j'élais bien empaquelée toujours accompaguée de ma phologr aphie, Celui qui m'achetait voulait faire commerce de mes charmes, c'élait un exploitant; avec quel amour ilme soignail, pensez © estque Je coilai cher, il fallait que Je dure longlemps, onglemps. ] J'élais très petile pour mon âge, j'avais 20 mètres, maintenant que l’on me loue, je me dessèche él m allonge. Plus de soins, va, comme je le pousse, je wai plus de perforalions, ou elles sont tellement aorandies.…, en un mot, je suis toute décollée. Dans le lemps j'élais en cellulo, ferme, poli, brillant, maintenant on essaie de me donner des frères et sœurs, el ceci ne me chagrine point, en gélatine, en gélatine. . flasque, molle. Mon aîné est le cog du village, ma cadette est modeste comme une pelite marguerile.. Que Le Courrier, loujours aimable, veuille bien publier ma pelile biographie. Il aura droit aux remerciements et au sourire le plus o célatineux de la toute perforée, Elise de CARTERS.