Le Courrier Cinématographique (Oct 1913)

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14 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE SUR L'ÉCRAN L’Écuyère | DU “ COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Rouge gilet, veste légère, Sur l’occiput, un huit-reflets, Aux pieds, bottes à l'écuyère, Je vais cravachant le succès. Oui, je suis jeune et brune et belle Et je m'en vais, en Souriant, Porter les dernières nouvelles, Aux quatre coins des continents. Dans les plus lointaines contrées, Dans les steppes et les pampas, Je vais porter les renomimées Et les gloires du Cinéma. Anxieux, On attend ma venue, Car je suis le vrai courrier De la vérité toute nue. « Fais ce que dois, dis ce qui est. » Telle est ma devise superbe, Tel est mon rôle noble et grand. Louange ou bien critique acerbe, Je les dispense à tout venant, Selon l’ordre de ma jugeotte ; Et ne relevant que de moi, Par tous les continents je trotte, J'instruis, je renseigne et je vois. Géo PERET. se A la projection. Les nouveautés de cette semaine-ci atteignent un métrage considérable bien que la bande L’incendie du Cirque, de la maison Kinografen (1.085 m.), figurant au programme, ne fût pas présentée au Consortium. La maison Pathé nots a donné quelques beaux films, d’un métrage raisonnable, et des « plein air » aussi intéressants que pittoresques. $ à Le grand film artistique Gaumont (1.239 m.) impressionna lassistance, surtout à la finale. M. Aubert a présenté un Nordisk qui est d’une facture excellente. L'Agence Bonaz était très bien représentée par trois films, dont sa Ciné-Chronique, journal d'actualité. Edison a fait, comme d'habitude, plaisir à l'assistance. Hodel présenta un Plus fort que Sherlock Holmès, réellement bien, alors que Vitagraph offrit une comédie de bon aloi, Pour guérir Lolotle. La production de la Sales Agency et de Literaria-Films méritent qu'on s’y arrête. Une bande de Ruyter ne manque pas de qualités. L'Union Eclair Location et le Central Films Service, 12, rue Gaillon, présentèrent des films qui s’inscriront, nn sans éclat, à tout programme. Notre Notice confidentielle, indispensable à tout direc teur conscient, contient de plus amples renseignements. ee Les Projets de la Cinès. La Société Cinès s’est assuré, nous mande-t-on de Milan, les droits de reproduction cinématographique de Carmen. Les héritiers de Mérimée, Meilhac, Halévy et Georges Bizet ont signé le traité. Le film sera tourné à Grenade et à Séville. L’acte des contrebandiers aura pour cadre les Pyrénées. Une course de taureaux clôturera naturellement ce film qu'accompagneront des fragments de la musique de Bizet. Mile Marguerite Sylva, une artiste de premier ordre, a été choisie pour le rôle de Carmen. La Cinès s’est encore mise en rapport avec l'éditeur Choudens de Paris et M. Raoul Gunsbourg, directeur du Théâtre de Monte-Carlo, au sujet de l’adaptation cinématographique de l'Opéra, lvan le Terrible. La troupe du théâtre impérial de Saint-Pétersbourg y compris le ballet, tournera ce film au milieu d’une foule considérable de figurants. L’incendie de Moscou sera rendu d’une façon tragique. * br A Rome. Une nouvelle fabrique a été fondée à Rome et ses bandes paraîtront sur le marché sous le nom d' « Italica Ars ». Le marquis Bugnano, le marquis Serra et Cavaliero Pacco sont à la tête de l’entreprise. Décidément la cinématographie s’aristocratise. se Mary Fuller acrobate. Mary Fuller, l'étoile de l’Edison Co qui brille autant par SU que par sa beauté, raconte ses impressions au sujet du film : Ce qui plait à Mary, qu’elle vient de tourner. Devant, en effet, descendre d’un septième étage à l’aide de plusieurs draps de lit noués ensemble, elle faillit renoncer à l’entreprise au moment de regarder dans le vide. Elle n’avait jamais eu peur, dit-elle, mais cette fois-là, elle ne put échapper à une légère anxiété. Elle se reprit cependant, après un moment d'hésitation, se souvenant qu’elle avait déjà dompté des chevaux sauvages, sauvé des personnes au moment ne broyées par l’express et fait des çourses folles-en auto ile.