Le Courrier Cinématographique (Oct 1913)

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Troisième Année. No 42. Le Numéro : 30 centimes. 0Coounn eINÉMATOGRAPHIQUE O D O0000 ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT ABONNEMENTS : D we Un an. D rc ar Les Films Ininflammables La entrer Qu °SHion des films ininflammables semble de Poli ee une phase décisive. Voici que la Préfecture Samedi ja noie à nouveau, pour. aujourd’hui Sais égal ommission Supérieure des Théâtres. Je plus Rent qu'un groupe de professionnels, les téunion Pétents de la corporation, doit assister à la délégati et Prendre part à la discussion, ainsi qu'une Es de la Chambre Syndicale Française. Sions . peut, à l'heure qu'il est, préjuger des déciMaïs ÿ| oo: prises au cours de cette conférence, ere de à souhaiter que M. Hennion, qui tient à logra hi Ctuelle les destinées de l'industrie cinémaSidérat; que, ne se laisse influencer par aucune conho De extérieure, et‘écoute les sages avis des En ef, Qu'il a réunis autour de lui. et, le remplacement.du support en celluloïd re Support moinsinflammable, est depuis à l’ordre du jour de l'industrie du film. Premier bricants de pellicules s’y intéressent au Malogra Se et les bureaux d’études des usines cinélécher LP dniques possèdent un rayon spécial de ien 068 Sur cet objet. es 7 IE la perfection mécanique des projecteurs lÉédui Saranties matérielles dont on entoure la cabine jet d'in, à une quotité négligeable le facteur « danait g:. Cendie », les éditeurs n'ignorent pas que le Mabl Primer leurs pièces sur pellicules ininflamBSor 4°. °0nera à l’industrie cinématographique un WoUveaus irrésistible puissance, et des débouchés Cest X et nombreux au film. de e Pourquoi ‘chacun s’est attaché à la résolution Slim dr lème scientifique. Une noble émulation pu dés Mbricants. Plusieurs, et non des moindres, ASE d'a Présenté des échantillons d’un support à pèm Çç .Ctlate de cellulose, ayant à peu prés les put en naalités que le support à base de celluloïd, (que Sant insensible à ia chaleur de l'arc et praL0ut inflammable. ee qu'te, : LS pour deux raisons de première imporbain l St Impossible de substituer du jour au len$Ulm ininflammable au film ordinaire. is pien q Directeur : CH. ÊE FRAPER Rédaction et Administration :: 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central 66-64 RP Te TÉLÉPHONE : ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS . 1° Parce que les fabricants ne seraient pas en mesure d'alimenter les éditeurs; 2 Parce qu'il est nécessaire de pouvoir écouler et ‘amortir les stocks de films existants à l'heure actuelle ou en cours de fabrication. Expliquons-nous : Etant donnée l’énorme consommation de films-qui se fait dans lé monde, il'est à craindre que l’indus trialisation des supports à base d’acétate de cellulose ou de tout autre formule, ne soit pas suffisamment établie pour assurer la fourniture des sociétés d’édition de films. En sorte que, si l'emploi du film ordinaire était spontanément proscrit dans un trop court délai, il en résulterait un. arrêt brusque des affaires cinématographiques, puisque les éditeurs, hors d'état de tirer leurs films, ne pourraient plus assurer les services des loueurs, et par ricochet des directeurs de salles de spectacle. D'autre part, l'annulation des stocks amènerait la. ruine des industriels de la corporation. Ceux-ci possèdent en effet en magasin des quantités énormes, de matière première, de pellicules manufacturées ou de films imprimés déjà en circulation ou prêts à y entrer. Il y a là des centaines de millions de marchandises qui, du jour au lendemain, ne vaudraient plusun sou, puisqu'elles cesseraient d’être négociables. L'industrie cinématographique étant éminemment internationale, il est facile d’entrevoir quels krachs financiers amènerait cet état de choses, aussi bien en France que dans le monde. On ne saurait donc déchaîner un semblable bouleversement sans raison grave, et je reste persuadé que M. Hennion se rendra compte des responsabilités que lui ferait encourir une décision trop hâtive dans une semblable circonstance. Tous les gens conscients de la corporation approuveront son: initiative, à condition que notre Préfet de Police accorde à la Cinématographie un délai raisonnable, d'environ trois ou quatre ans par exemple, pour se débarrasser de ses films en usage. ! Et voilà ce de je souhaite ardemment dans l’intérêt supérieur d’une industrie de haute portée sociale. RUE Charles LE FRAPER.' aLATY # Q° 18 Octobre 19 sp) M CCOo00000U0C 00060000 u 0 Le Courrier