Le Courrier Cinématographique (Oct 1913)

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 21 LOCATION de tous les FILMS à SUCCÈS EN COULEURS et en NOIR ° K2 2 Rouchy « Foucher ù 31, Bä Bonne-Nouvelle, PARIS — Tél. 111-77 {!] Û °. © ° %* La SALLE DE PROJECTIONS û PSE 2000 mètres de Nouveautés les meilleures sont coloriées 0 CGEHHAQUE SEMAINE Agents Généraux pour l'ALGÉRIE et la TUNISIE: ‘|? Ac MM. CAZES et CLAVAREAU : ER, 3, rue des Généraux-Morris — TUNIS, 23, rue d'Italie Agent général pour la BELGIQUE : Ch. BELOT, 26, rue du Poinçon, BRUXELLES = — Lo SIIOININIOININIONN IEEE CHAMBRE SYNDICALE DE LA CINÉMATOGRAPHIE (SECTION DES ÉDITEURS) Séance du 1°: octobre 1913. La s M Séance est ouverte à 3 heures sous la présidence de . Jo Ê URJON. Sont »,; Sgen PS : MM. JourJonN, FERRAND, MONAT, HARRY, Mary de AUBERT, KASTOR, VANDAL, PIONNIER, CoNUS, > MODEL, HELFER, PRÉVOST, DELAC. XCuséc : Mon. 565 : MM. Boxaz, DE RUYTER, le représentant de la Mass DISON, HÉBERT, BÉTANCOURT, SCHWARTZ, DupuIs, M. : Verba] Hodel, secrétaire, donne lecture du dernier procès» Uiest adopté sans modification. EEE Ï LAGARDÈRE les . AU BERR'E LE FILS DE L'ordre du jour appelle la discussion sur les arrêtés pris ar Messieurs les Maires de Lille et de Lyon relativement à ‘emploi du film ininflammable dans leur ville. M. Aubert et divers Editeurs et Loueurs estiment le délai d’un an insuffisant pour assurer l’amortissement complet des stocks actuels et désireraient que Ia Chambre Syndicale se chargeât de toutes démarches pour obtenir, soit une abrogation de l'arrêté, soit un délai raisonnable permettant aux loueurs de constituer les stocks en films ininflammables et d’amortir les anciens films. M. le Président explique en outre qu'il a reçu à titre individuel, de même que plusieurs de ses collègues, de M. le Maire de Bordeaux une lettre demandant quelles objections peut soulever l'adoption immédiate de la pellicule ininflammable ; il n’a pas voul1 répondre à cette lettre avant communication à la Chambre Syndicale, pas plus qu’il n’a cru prudent de répondre de sa propre initiative à une lettre de M. le Maire de Lille demandant si les Editeurs et Loueurs étaient prêts dès maintenant à mettre sur le marché des films en support ininflammable. Il est convenu que chaque Editeur ou Loueur ayant reçu cette lettre, répondra individuellement qu'il leur paraît, comme à M. le Maire de Lille, grandement désirable de généraliser l'emploi du film ininflammable et qu'il y sont tout disposés ; mais que, à leur connaissance, les fabricants de ce genre de support ne sont pas encore en état d'en fournir une quantité suffisante ou d’espèce satisfaisante pour répondre aux besoins du marché français. M. Prévost, représentant des Etablissements Pathé Frères, demande la parole et offre à ses collègues de leur faire la fourniture, par telle quantité que ce soit, de films ininflammables dont ils pourraient avoir besoin pour fournir le marché français. L'Assemblée remercie M. Prévost de sa proposisition, en prend acte et décide de l’inscrire au procès verbal de la réunion. MM. Aubert et Kastor, appuyés par Monsieur le Président, proposent d'envoyer sans tarder, en raison de l’urgence, une délégation de la Chambre auprès de Monsieur le Maire de Lille afin d’obtenir que son arrêté soit rapporté ou tout au moins qu'un délai plus long soit accordé. Après discussion, il en est ainsi décidé et M. le Président est chargé de porter la question au Comité de Direction de la Chambre Syndicale qui doit se réunir prochainement. MM. Harry et Sprécher rendent compte de leurs démarches auprès des propriétaires de la salle Berliez pour en obtenir la location aux conditions qui leur avaient été fixées. : L'Assemblée persiste dans sa décision antérieure tendant à ce que la Chambre Syndicale présente elle-même ses vues dans un local lui appartenant et dans lequel ses bureaux pourraient être installés, La séance est levée à $ heures. Suite du BOSSU