Le Courrier Cinématographique (Oct 1913)

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| | « Les ÉCRANS nétaisés “EUREKA” DONNENT UN RÉSULTAT INCONNU A CE JOUR ILS AUGMENTENT | LE RENDEMENT LUMINEUX or 50160 0h et diminuent d'autant ia dépense de courant. C’est aussi l’écran idéal pour tous ceux qui ne disposent pas d’une lumière puissante { PRIX MODÉRÉS | 38 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 1 brise en son milieu. Un compteur permet d'enregistrer COM nombre. _si l’on veut obtenir des résultats comparatifs. Des poinçons ÉTABLISSEMENTS J. DEMARIA MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE 835, Rue de Clichy, 35 PARIS Les films souples donnent naturellement un très grand nombre de froissements. Il faut dans cet essai tenir compt de l'épaisseur du film, le nombre de froissements étant d'au tant plus faible que cette épaisseur est plus forte. q Film Film acétate de celluloïd de cellulose Nombre de froissements dans l’ap5 en pareil Schopper (épaisseur du Himwiroont) ose 70 65 Essais pratiques Les essais pratiques d’un film sont excessivement délica à faire. Ils permettent lorsqu'ils sont soigneusement exécu tés d'apprécier la valeur pratique d’un film aussi bien 4 point de vue de la solidité qu’au point de vue de la ra} bilité. à L’essai pratique d'un film doit se faire sur une pellicule perforée, tirée, développée et séchée, prête à l’emploi en ul mot. Ceci afin de faire participer la pellicule à toutes causes de diminution de la solidité, qui peuvent provens du traitement photographique du séchage, du rétrécisses ment, etc. La perforation doit être particulièrement soignée le. coupant mal, non d’équerre, un pas irrégulier agiront pouf. donner ultérieurement un nombre de passages complètes ment faux, trop faible. ; Le film soigneusement perforé est préleyé sur une lon gueur d’environ 60 centimètres. On en colle très soigneusé ment les deux extrémités ensemble de manière à constitue une boucle, C’est cette boucle que l’on fait passer de façon continue dans l'appareil de projection, marchant à la vitesses normale. On compte le nombre de passages accomplis PAP la boucle pendant une minute (environ une vingtaine" Toutes les dix minutes, on arrête l'appareil et examine l'étth de perforation, l’état de la collure. On note à quel moment, les perforations commencent à s’abimer, et on veille à Cà que la collure soit toujours très solide, faute de quoi l'ex périence pourrait être faussée par suite de déchirures aCCIEM dentelles. Enfin, si on le désire, on note au bout de combi£l de passages le film se déchire par suite de la rupture OM plète des perforations. : ‘a 1. L’essai doit être recommencé au moins trois {o1S: n’est que comparatif entre deux films, car il dépend esse M tiellement de la précision de l’appareil de projection. . 1 Voici le résuitat d'essais comparés : “4 Celluloïd Film ininiloi — Mauvais appareil de projection. Le film est inutilisable après... 200 160 Bon appareil de projection. Le film est inutilisable après... 3.000 2.800, Il peut être intéressant également de noter après up certain nombre de passages dans l’appareil.de projection Le façon dont le film est rayé. Cette appréciation est cependan \ très délicate et ne peut surtout se faire que par comparaisol. Les bons films ininflammables à base d’acétate de celluloS® sont moins rayables que les films de celluloïd. On sait que justement c’est aux rayures des films qu'il faut attribue leffet de « pluie » sur l'écran lors de la projection. 74 L. CLÉMENT ET C. RIVIÈRE, Ingénieurs-Chimistes. (A suivre.) k