Le Courrier Cinématographique (Oct 1913)

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[A4 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE ne de souvenirs qui, tour à tour font épanouir le sourire sur nos lèvres, ou font couler des laïmes sur nos joues. Pour la grand'mère de notre histoire, c'est une vieille couverture qu'ellé a confectionnée de ses propres mains en cousant l'un à côté de l'autre de modestes morceaux de drap, qui lui fait revivre par la pensée ses années de jeunesse. : Assise dans son fauteuil au coin de l'âtre qui pétille, sa couverture pieusement étalée ‘sur les genoux, elle conte à sa petite-ille, qui l'écoute religieusement, sa vie dont les phases lui sont rappelées par chacun des morceaux de drap qu’elle découvre et qu’elle reconnaît. Ce n'est certes:pas une:histoire romanesque: que celle de la grand'mère : elle n'a pas été l’héroïne d'actions extraordinaires : ce n’est pas elle qui porta une dépèche à travers les rangs ennemis, ni qui tuæ le méchant chef indien. Toute sa vie s'écoula paisiblement avec sa part de joie et de chagrin. Jean, Son mari, fut son seul amour: elle Se. souvient avec une indicible émotion combien elle était heureuse de s'appuyer à: son bras le.jour de leurs fiançailles, et comme le clair de lune lui parut ce soir-là d’une ineffable beauté. Leur mariage ne fut qu'une suite de jours heureux ! Cependant, la guerre civile éclata. La grand'mère fit l'uniforme de Jean.et en garda un petit morceau pour sa couverture. Elle assista avec son petit garçon au dé part du régiment, et tous deux. envoyèrent au père un.' triste. baiser: d'adieu qu'ils s’efforcèrent de rendre gai, par.un sourire contraint. $ F La grand'mère vient de s’interrompre en poussant un soupir. C'est la fin de son histoire, car Jean ne revint jamais. Elle éleva son fils qui, à. son tour, eut des enfants:; mais, pour elle, la vie avait cessé d’avoir des charmes et elle demeurait:obstinément triste, malgré la parure des fleurs et le chant des oiseaux. s HARRVY 22, RUE BAUDIN, Paris Téléph. : 100-083 télégr. : Harry Bio Paris LUNA FILM .LE BILLET DE LOGEMENT Comédie-Vaudeville Militaire en 2 actes Fanchon, Ja charmante fille de Moreau, riche fermier, veut absolument se.marier avec. un, lieutenant, mais le sévère papa ne veut rien savoir, car il veut pour elle un gros marchand de légumes. Les fiançailles doivent avoir lieu et voilà que le même jour la troupe arrive dans la petite ville tranquille. Le bruit se propage partout, jusque dans les petites chambres, où se forment immédiatement des rêves. pleins d'espoir. Pleines de joie, les amies de Fanichon se précipitent. Six lieutenants viennent ; donc, pour chacune, deux, et les petites folles sautent de joie. Aussi, le vieux papa Moreau est en fureur. Les deux amies de Fanchon devaient d'abord disparaître, volontairement ou par force. Les trois amies ont tout entendu et, pour tromper le papa Moreau, elles empruntent des efféts aux domestiques, pour se déguiser en petites paysannes. On ne les trouve nulle part. Le signal est donné pour assembler les troupes, et il est grand temps de mettre Fanchon en sûreté. Sous prétexte de lui faire voir l'arrivée des soldats, il attire Fanchon dans'le grenier, et à peine at-elle eu le temps de s'en apercevoir, que le verrou est mis. Elle est désespérée. Le soir vient, le-repas.que. papa Moreau, avait offert battait son plein, mais.il était comme $um des charbol ardents, car il voulait libérér Fanchon aussitôt que le officiers seraient couchés. Ilresta. ayecseux tax k la nuit, Fanchon avait fini par s'endormir sur la Pa} au grenier, elle avait attendu en vain le-retour des père, et de grosses larmes étaient tombées de ses yeux’ Tout à coup, elle eut peur. Il est minuit, l'heure fe esprits, déjà elle les sent venir, et comme ils mon en de plus en plus à ses jambes, et toujours de plus Es plus haut, elle jette un cri effroyable, maisyiles esp ne. sont autres que des souris. Fanchon relevant jupes, monte près de la lucarne et appelle au secours Un courageux soldat, qui avait, conquis le cœul, % la servante est heureux dans ce bonheur. Ils sont assis. juste en-dessous de.la lucarne. Ils entendent les :eris © Fanchon, et lui jettent une corde pour la sauver: # chon prend l'uniforme du deuxième ordonnance, et sel revêt vivement, promettant de jouer un vilain tour © son père. Pendant ce temps, le lieutenant Henri Clar ron poursuivait avec bonheur les deux amies de Far chon.: Au détour.du chemin, elles se rencontrent ave? leur amie Fanchon, déguisée en soldat, et. elles s'embraÿ sent. L'officier se met en colère, mais. un éclat. de D le calme. L'ordonnance lui plaît et il le prend à.s0n sel vice sur-le-champ. f he Légèrement pris de boisson; le lieutenant se cou $ sur le divan. Fanchon épouvantée, doit lui retirer #0 bottes et même son pantalon. La situation est critiquer mais slifaut-obéir, Le pantalon tombe et, FanCh0b effrayée, veut s'enfuir. dé : Le lieutenant-sursaute, l'empoigne, lorsque !le Ke tombe et.une belle chevelure blonde entoure la figu apeurée! de la. déguisée. etes Fanchen:et le lieutenant restent bouche bée, mais d dernier.la lui ferme... par un baiser. La glace est pu sée, etFanchon raconte: au. lieutenant, que, son, pie l'avait enfermée pour: la protéger: des officiers: que aimait bien. | Au matin, le père Moreau oublieux, se réveille; ay jeté un regard sur la pendule, il se précipite, épouvan vers le grenier pour sauver sa fille, mais il rencontre pe amies de Fanchon qui lui annoncent que l'officier ce Fanchon. Il lui vient l'idée de se débarrasser des 0 oi ciers. En cachette, il donne un faux signal pour js faire partir. Enfin, il monte au grenier, mais, horren, sa fille n'y est plus. Il apprend par la domestique dl Fanchon, déguisée en soldat, est sans doute partie: gs Le lieutenant et Fanchon qui ont compris qu'il s'ag sait d’un faux signal, sont réunis et rêvent tranquilll ment au bonheur à venir. js Le vieux père arrive stupéfait au milieu d'eux, me sax colère ne sert à rien, car-le lieutenant le menal® de ‘haute trahison, pour avoir: donné un faux, signa moins qu'ilne lui accorde la'maïinde sa fille. LS Papa Moreau accepte avec empressement, heuret d'en être quitte à si bon’ compte. h LISEZ — 5 FAITES LIRE — Ÿ PROPAGEZ Qui se fait l'Echo fidèle et désin11 = téressé de vos revendications = PA Ÿ Î