Le Courrier Cinématographique (Nov 1913)

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48 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE La Presse Cinémaïographique GUALTIERO J. FABBRI Après avoir successivement présenté à nos lecteurs les personnalités artistiques ou industrielles du monde cinématographique, il me semble opportun de leur faire connaître quelques-uns des hommes qui assument la lourde responsabilité d'être les avocats du Cinématographe, art trou blant si profondément subtil. de force de caractère peu ordinaire pour tenir tête à tous les détracteurs du cinéma, d’une part; et résister victorieusement à tous les adversaires que vous?créent, au sein même de la corporation, le moindre franc-parler; Mais il est dans notre profes sion des hommes courageux, des journalistes pro” fessionnels possédant une âme bien trempée, d'uné raré audace, dont les difficultés bandent l'énerglé au lieu de la détendre, et qui conservent dans leul apostolat une sérénité que l’on doit admirer. Gualtiero |. Rabbri, directeur-fondateur et propriétairé de La Cinematografia Italiano ed Estera, est de ceux-là : GUALTIERO J. FABBRI NÉ à Bologne, en 1861. Il n’avait pas encore terminé “ études qu'il publiait déjà :. La Vierge des Pampas, roman ce eut à l’époque, en 1882, un inoubliable succès. Il sa ensuite aux voyages, et visita de lointains pays, séjours longtemps en Amérique du Nord, où, comme professé®, et comme conférencier, il obtint des satisfactions pers0® nelles fort appréciables et mille amitiés précieuses. ne Rentré dansisa patrie, il se remit à ses chères études lit té raires, historiques, théologiques et philosophiques, en qu qu'en peu d’années il publia : Le 20 Seplembre, Le Repos Do 5 nical, Ennuïs théologiques, Triomphes masculins, féminins el ee tres, Sur le vernis des violons, Au Cinématographe et Des Ten à à la Lumière, roman qui eut cette année même un triompe incontestable. 11 collabora et collabore encore aux princip4 : Revues italiennes, surtout à La Scène Illustrée, de Flores ainsi qu'à diverses revues étrangères, où il peut donner me. précieuse collaboration grâce à une érudition de tout pa mier ordre et à sa parfaite connaissance des langues m0 s: nes. Il s’est aussi essayé du théâtre avec les come ms Noblesse de Carrefour et Les Extrêmes se touchent. I Va nes tenant donner le jour à Douxe Siècles de Littérature 418 ge et à divers autres romans. Mais l’œuvre à laquelle M. Fa a consacré son esprit, son cœur et toute son énergie : est Revue La Cinématographie Tlalienne et Etrangère, dont 1 Le le directeur-propriétaire. Cette Revue, que l’on peut appe le porte-drapeau de la Cinématographie italienne, jouit aus” d’une notoriété considérable à l'Etranger. Elle comptt", sormais sept ans de vie, et ses progrès continuels la S! lent à l’attention de tous. C'est avec joie que nous publions aujourd'hu! le très ressemblant portrait de M. Gualtier0 Fabbri, homme de lettres, dramaturge, artiste € cinématographiste, et que nous envoyons à x est admirable pionnier de notre art un salut bien con” Il faut avoir, en effet, une dose d’abnégation et fraternel d'encouragement. NADO:+ LES hs D NS Derni J (le P pél _I. AUBERT , e