Le Courrier Cinématographique (Nov 1913)

42 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHQUE RS RS AR Les exploitants de cinémas placés sur le courant alternatif doivent transformer le courant alimentant leur lampe à arc, par le Redresseür Toûrnant Système SOULIER Construction mécanique, Fonctionnement parfait Long. 0"45, Larg. 0"25, Haut. 0"25 25 kilogs 6 fr. par jour d'économie de courant Se qe des APPAREILS ÉCONOMIQUES d'ÉLECTRICITÉ 46, Rue Taitbout, Paris TÉLÉPHONE : GUTENBERG 24-80 RE Se EU ARE a LR RE RER CRU ee BE CNYAI CNT AI CNT CNT AAD Con) CNY AD CONTI CNY Co 5 Encombrement minime | Poids très faible CHRONIQUE ESPAGNOLE De notre Correspondant particulier. Depuis le 15 octobre on a établi à Barcelone une nouvelle société pour l’achat, vente et la location des films cinématographiques. Ses directeurs, MM. Alfonso et Castro, ont entrepris les affaires très correctement. Ils ont fait leur entrée sur le marché cinématographique par la grande porte : et c’est très juste, car leur patrimoine cinématograpbique justifiait celte faveur; il est composé de films magnifiques, en plus de quantité d'autres de moindre valeur. Les Derniers Jours de Pompéi, de F « Ambrosio » et « Pasquali », L'Auberge sanglante, du € Monopol », et In hoc signo vinces, de « Savoïa », ont été présentés aux directeurs des cinémas par la nouvel.e societé. J'ai déjà donné le compte rendu du succès obtenu par Les Derniers Jours de Pompéï, aujourd’hui je peux informer mes lecteurs du Courrier que le film du « Pasquali » a été présenté à S. M. le roi Alphonse XIII dans une représentation privée au Palais Royal. In hoc signo vinces, dont la première aura lieu prochainement, a été aussi présenté aux directeurs. MM. Alfonso EL A L DE CUREE A EEE" et Castro eurent aussi l’aimable attention de m'inviter comme correspondant du Courrier. ; e Toutefois comme ce film est déjà connu à Paris et ql Le Courrier a eu l’occasion de donner sur lui une opini0! impartiale, je ne dis rien de lui. ie L'Auberge sanglante a été cédée en exclusivité au « Gin ma Barcelones ». à Il est à souhaiter une grande prospérité à MM. Alfor et Castro dans leurs affaires cinématographiques; Sl veloppées en Espagne et en Amérique. : :dad Le siège du comptoir est 14, Rouda de la Univeï“l 4% à Barcelone. & + + Le représentant de la « Selig », M. J. Casanovas Arde rius, est arrivé à Barcelone venant de Paris et Londre Il s’est occupé de l’extension générale des affaires ce matographiques, et, dans ces conditions, il put obten l'exclusivité pour l'Espagne, le Portugal et l'Amérique Je Sud de la nouvelle série « Wanda Treumann », dont premier film, L'Etoile du Cirque, a beaucoup d'intérêt: à M. Casanovas a posé les premiers jalons pour établir? Paris une filiale de son comptoir de Barcelone, pour a i. liter ses affaires avec les représentants des grandes ms sons américaines, parmi ceux qui possèdent une a breuse clientèle, et pouvoir s'assurer leurs derniél nouveautés cinématographiques. 3 L2 + + Le journal quotidien, La Vanguardia, le plus sérieux © le mieux informé de Barcelone, a publié un article CO le cinéma, pour empêcher les enfants d'assister au spe tacle de l’Ecran. jus Il dit : «... Que les Espagnols, plus crédules et P',, « faciles à contenter que les Français, considèrent Le « cinéma comme un spectacle artistique et moral. « cinéma est venu perpétuer la littérature détestable « feuilleton, nourriture habituelle des cuisinières.... } n Jamais un article ainsi conçu n’avait été publié dans ! journal impartial comme La Vanguardia. pa, D'abord, parce que ses assertions sont inexactes * cinéma présente aujourd'hui des œuvres superbes y point de vue artistique : Quo Vadis, Marco Antonio Cleopatra, Germinal, etc., ont été qualifiées dans le mon ï entier comme œuvres sublimes de la cinématograP les Ensuite, parce que La Vanguardia publie volontiers : réclames des films dont les exploitants payent l'insé tion et, dans ces conditions, il déclare maintes fois art ; tiques et merveilleux des films qui souvent ne valent ris ; Pour les mauvais films présentés au « Salon Catalura pendant la saison deruière, il ne s'est nullement scan Fe lisé. Et enfin, parce que la presse quotidienne a l'oblige tion de signaler avec impartialité les tendances artistiqu du cinéma en lui accordant l'importance à laquelle luidroit, et en réveillant le goût artistique du peuple. € y . # 11 n'y a pas d'annonce sans impor tance dans le journal d’aujourd’huln’y en aura pas non plus samedi.