Le Courrier Cinématographique (Nov 1913)

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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE ee ‘vibrer le cœur, ou la joie hilarante que provoquent les inénarrables « Calino » ou « Onésime », et qui fait oublier aux humbles les tristesses de la vie. Puis, il offre les vues pittoresques des sites merveilleux, où, « dans un fauteuil » on fait un idéal voyage de rêve ! Et c’est de la poésie, de l’art et de l’espoir, que verse en l’âme populaire le film qui se déroule au cours des jouts. à Maintenant, le Ciné aborde les sciences, l’industrie et les méthodes de fabrications diverses. Il révèle à nos yeux curieux tout ce qu’ils ne sont pas accoutumés à voir. Il excite notre instinct à connaître, développant notre esprit de recherche et — partant — notre initiative. I1 nous montre l’artisan courbé sur la machine qui façonne, il nous dévoile tous les mystères d’une fabrication qui nous captive en prenant la matière à son début pour la suivre en ses évolutions multiples et nous faire assister à sa finition ouvrée. Nous admirons sans réserve, apprenant à mieux aimer, en connaissant l’œuvre collective humaine, éprouvant devant ce « fragment de vie » qui passe, un plus haut sentiment de considération mutuelle, Et bientôt, nous verrons mieux et plus grand. Dans un autre ordre d’idée. Le génie national de chaque nation tiendra à honneur de mettre en valeur les richesses de ses exploitations, de son commerce; la valeur technique de ses artisans, le pourquoi de la supériorité de ses spécialistes. En France? Nous verrons aux programmes de toutes les salles de cinématographe, l’annonce de quelques bandes dans ce. goût probable : — Pourquoi les pâtes « Trucullus » sont supérieures aux similaires. — Les chocolats « Benier » sont les mieux préparés. — « Brenot », le choix des charbons, la mise en sac, le poids, la livraison. — « Dubesnil », ses bières, brassage, mise en bouteilles, pasteurisation. — Les tissus « Batchinson » sont les plus résistants pour l’aviation, démonstration. Etc., etc., etc. Nous connaîtrons même des salles qui passeront uniquement de ces films spéciaux, aux seuls frais des syndicats de publicité. La réclame des « filmes » y sera puissante, sous des dehors modestes. La valeur de l’outillage, les soins de la fabrication, les procédés hygiéniques employés y seront mis tour à tour en valeur et constitueront les titres principaux de cette publicité « scientifique et instructive » qui ne devra jamais faire appel à d’autres facteurs. Nous devrons alors au Cinéma de connaître une période d’activité nouvelle dans toutes les affaires. Cha à ; : ’alots cun y gagnera. Une émulation, inconnue jusqu alots, sortira’ plus d’une «firme » du marasme où elle son meille. Le goût viendra, la. production. s'améliorer É la consommation augmentant, l’outillage devra $€ pe # fectionner et les conditions hygiéniques avec lui. 1 fraudes diminueront. L'artisan habile y conquerfa ul légitime notoriété et pourra être fier de son labeuf: fe, Une renaissance professionnelle viendra qui resserre î les liens entre. patrons et ouvriers et égalisera classes. Qui peut prédire les résultats économiques de ce \ turisme » que nous touchons déjà du doigt ? , de Le rôle social du Cinéma — du vulgaire et mécañil petit cinéma — grandit d'heure en heure. Où s’arrêtera-t-il ?.… Regardons ! regardons puissamment, et aïmOïs! avec respect. An.-Té, D'IRVIN: SELERESEEEEEES RES RÉÉ A la Chambre Syndicale française de la Cinématographi® bee Se diLe Comité de Direction de la Chambre SYT£ cale du « Cinéma » nous communique le co" rendu de sa réunion du 5 novembre 1913. Le voici 21 extenso : fu 1e. Présents : MM. Demaria, Jourjon, Aubert, Kahn, Jallon, pionnio! Kastor, Brézillon, Jallon, Meillat, Continsouza, Meg Hodel. M. Prevost, sur sa demande, assiste à la séance. eur M. Demaria donne la parole à M. Prevost, admin ae de la Compagnie Pathé Frères, qui d£sire faire une déc” tion publique au nom de sa Compagnie. Cette déclaration est ainsi conçue : blis « À aucun moment et par aucune démarche les Eta le sements Pathé Frères n’ont demandé que l'arrêté de elles Préfet de Police réduisit à six mois le délai durant lequ£ films celluloïd seraient tolérés. ; ot « Bien au contraire, au cas où M. le Préfet croirait des fixer le délai ci-dessus, les Etablissements Pathé Free joindraient aux Editeurs et Représentants pour proté contre cette mesure et en poursuivre l'annulation. » Pétition des Directeurs la MM. Meignen et Jallon donnent lecture du texte Ds pétition soumise en ce moment à la signature des Direct très de Cinéma de Paris et de Province. Cette rédacti0?? jal précise dans ses termes, est approuvée à l’unanimité ; M. de lon est prié de hâter son envoi à la Préfecture en rais0 l'urgence. AUEECEC'E LA CURÉE