Le Courrier Cinématographique (Nov 1913)

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LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 38 Î Assez de lonës Films ! L’Opinion générale les condamne N a 10 excellent confrère Film Revue continue son à Sur les longs films. Da ourier lui apporte de nombreuses réponses, ral Contre à qques quant au sens. C'est un tollé généd'a solume : se des excès de métrage lorsque rien iourdhui n él ne les justifie. Voici, pour auCollection” quelques opinions, prises au hasard de ses nS et des plus suggestives. CINÉ NÉMA GAMBETTA : F0 Paris le 8 Oclobre 1913. “ne BRION 9, Ava Avenue Gambetta PARIS a Laissez. Que vous Mot d'abord vous féliciter pour le referendum 50 a au sujet des films à grands métrages. € long e. personnel, les films de 2 ou 3.000 mètres lee Die fatigants pour la clientèle et bien souvent, Sages D PrEuenr pareille, il y a fatalement des pasoi ‘a aucun intérêt. Mèlres # trouve qu'avec un métrage de 800 à 1.200 bien AXimum, on peut déjà faire quelque chose de El s 10 cela plus de diversité dans son programme. Cinéma eure des preuves, c’est qu'au début du V'empée On faisait des films de 250 à 300 mètres et cela la Do pas d’avoir un programme qui intéressait €. Henri BRION, 105, avenue Gambetta. 8 ALLE KLÉBER éng Ü » MS Chefs-d'Œuvre ?2Venue de Boulac E CAIRE CARLES] OLMI & çe lopriétaires Le Caire, le 29 Oclobre 1913. ALEny b Je vo Us 2 . . 2 22 ACCuse réception de votre estimée en date du , OC À désir. 5 Te écoulé et m’empresse d'accéder à votre Test, Vous donnant mon modeste avis sur la brûlante Ur de longueur actuelle des bandes. ; Semen e, le grand film est à la mode et tout EtaÉNcocre € premier ordre est obligé, vu la concur Me: enor: A * loins Die de présenter, hebdomadairement uu % grands films, autrement il risque d’être , déprécié. D'autre part, le public commence à manifester une certaine lassitude pour les trop longs métrages et trouve qu’un film dépassant les trois parties est fatigant à suivre, spécialement lorsque le développement du scemario languit et que l'intérêt dramatique n'est pas assez soutenu ou assez intéressant, Personnellement, je suis d'avis que les maisons d’édition devraient limiter la longueur des bandes et rarement dépasser les 800 à 1.000 mètres, à moins que le sujet ne comporte exceptionnellement un plus long développement, ce qui est rare. D'autre part, il devient présentement presque impossible, vu la longueur des bandes, de composer un programme varié, partant on mécontente en général le public qui, sauf quelques rares exceptions, n'aime pas, une heure ow une heure et demie durant, avoir l'esprit en tension pour suivre l'intrigue, souvent compliquée, d’un film à long métrage. En résumé, les maisons d'édition devraient éviter d’inonder le marché de métrage inutile et de scénarios sans valeur. s La qualité doit primer la quantité. C. OLmI. Opinon de M. BEAUMONT, Directeur-Propriétaire de « l’Idéal-Cinéma », rue d’Alésia M. Beaumont, le jeune et actif directeur du coquet établissement de la rue d’Alésia, nous dit : « Une fois par hasard, oui, et quand il s’agit d’une œuvre vraiment digne d’un tel effort — et elles sont rares ! — on peut risquer le métrage infini. Mais l’attention du public, lequel cherche chez nous un plaisir reposant, ne saurait s’astreindre constamment à un Surmenage aussi soutenu. Le bon film est celui qui ne comporte pas d’inutilités ; et il est bien rare qu’une action muette puisse, d'elle-même et sans l’adjonction d’inutilités, déroutantes parfois, lassantes toujours, supporter un métrage supérieur à 1.000 mètres. Un gros succès, je Le vois par expérience chaque jour, tient bien plus facilement en 6 à 800, même 1.000 mètres que dans un excédent de longueur où ilse noie et perd tout intérêt. La devise de la bonne bande devrait être celle de Courteline : « Courte et bonne ». C’est mon avis (ce qui n’a pas d'importance) et celui du public (ce qui en a bien davantage). Opinion de M. H. dé BRISAY auteur de « Master Bob » La bande de 600 à 800 mètres doit être, à mon avis, la bande de longueur maximum. Seuls des grands noms et des grands titres mondialement connus peuvent se permettre des métrages plus considérables.