Le Courrier Cinématographique (Nov 1913)

Troisième Année. No 48. Le Numéro : 30 centimes. MC 0 0 0 0 0 d 0 0.0 0 00 00 O0 Le Courrie . QOoubouunnd cINÉMATOGRAPHIQUE DO 000000 ABONNEMENTS : F Un an. . ER so LOGÉEs ET Un an nn ie Directeur : CH. LE FRAPER TÉLÉPHONE : | Rédaction et Administration : 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central 66-64 PARTIR Ir ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS COTE, 1) O sen Événements qui ont défilé sur le film de la logra pi sont considérables. De longtemps la cinémamenté, le n'avait vécu des journées aussi mouve568; aussi fertiles. ne il faut enregistrer la grosse affaire de la Ographi en l’espèce la nouvelle orientation cinémaGuences que du Sud-Est. Celle-ci aura des conséDe omiques considérables et ses influences Où de J Suivant qu'elles se manifesteront d'un côté Eabji etre de la barricade. En effet la Société des Ses film ements Pathé, qui imprime au surplus tous Chet & S Sur pellicules ininflammables, vient de raOciète Monopole qu'elle avait concédé, en 1907, à la trnière S Cinéma Monopole et qui conférait à cette € films Doit le privilège exclusif de l’exploitation ette ré athé dans la région du Sud-Est. Sociat: t81on — particulièrement exploitée par une lement lon de loueurs et d'éditeurs — agonisait lendPpliqu Sous le, poids des tarifs exorbitants qu'on nel qu at à tort et à travers et qu'un état exceptionCert Surenchère tendait chaque jour à faire monter. “leur 108 éditeurs à court d'argent avaient concédé l moy oduction intégrale et un trust profondément V al s'était formé à Marseille et étendait ses raPonte la région. Il fallait, sous peine d’être Ce te ilms, passer sous les fourches caudines de Yaleur et absorber, bon gré, mal gré, des pièces sans Qu'il facturait au prix fort. ASistait j O0 Pathé, liée par un contrat antérieur, lie i Impuissante à ce démantèlement de l’indusprenqnatographique. Aussi, n'aspirait-elle qu'à Cine...2re la liberté pour apporter aux directeurs de lion, Aou Sud-Est l’appoint de son énorme produc MORoUrs si parfaitement choisie: So À rd hui, Cest chose faite. Moyennant une Patrim très élevée, l’ancien contrat est rentré dans le Co One des Etablissements Pathé et, d’un seul Ben, Lette Société a créé dans le Sud-Est un prodiébouché à ses films. Si l'on ajoute que le prix es films Pathé est, en première semaine, Ment Le 0 et que cette maison respecte scrupuleuseMiaç, CS larifs, il est aisé de mesurer avec quel enthouACuejp;otVerture de ses deux premières agences sera du Sud 1e à Marseille et à Lyon. Voici donc nos amis “Est délivrés du souci de vivre sous le régime O OU BI.E honteux du bon plaisir; les voici à même de compo ser leurs spectacies d'excellents films sans être cântraints de se ruiner en exclusivités coûteuses, souvent sans grand intérêt. Ils vont enfin reprendre haleine et consolider leur exploitation déjà bien compromise par une suite d'abus inqualifiables qu'ils eurent successivement à subir. Et, détail singulier, au moment où toutes les sympathies des Directeurs vont à la Société Pathé, un petit groupe de, Loueurs et d'Editeurs, heureusement peu nombreux, éprouve le besoin de faire une déclaration de guerre à leurs clients en essayant de détruire la présentation des vues, en commun faites. jusqu'à ce jour par les soins de nos collègues les Exploitants, Ils prennent des décisions, préparent des règlements d’une extraordinaire rigueur, et s'apprêtent à charger l'ennemi... en l'espèce le client qui récalcitre, parce qu'on veut lui imposer des prix qu'il ne peut pas payer. Naturellement, les Directeurs protestent. Ils préparent des représailles terribles dont ces messieurs subiront, à n’en point douter, les conséquences. Grand Dieu, comme la colère est mauvaise conseillère ! Que de sottises on commet lorsqu'on agit sous son impression. Mais il est étonnant que des commerçants qui portent les responsabilités d’une Société anonyme grevée d’un lourd capital, épousent les querelles intéressées de leur plus mortel ennemi, pour jouer un mauvais tour à telle ou telle autre personnalité qui précisément dans la circonstance ne s'en soucie guère. Dans le procès-verbal de la réunion de la Chambre Syndicale, publié d'autre part, il est aisé de démêler les fils de l'intrigue en lisant les noms des membres présents à la discussion. MM. Prévost (Pathé), Pionier (Gaumont), se relirent. M. Delac (Société d'Edition concédée) se retire aussi. Restent : M. Jourjon (Eclair), fournisseur de VA. G. C.; MM. Kastor et Lallement (directeurs de l'A. G. C.); Aubert, directeur de la Compagnie Générale du Cinéma, et quelques représentants de différentes marques étrangères, petits fournisseurs éventuels de l'A. G. C. ou de la C. G. C. Peut-on valablemèht délibérer dans de telles conditions? Non. Par conséquent, avant même d’être appliquées, les