Le Courrier Cinématographique (Dec 1913)

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d Rien, est secouru par Pomponnette et sa tante, et le + | nou parisien trouve, pendant des jours heureux, 21 on nid chez ia cigale. Ps Re repris par son rêve d'artiste, Jacques quitte à Dion € la douce hospitalité de son amie pour tâcher de h{ nor la gloire : ensuite, la pauvre cigale de qui | TT argent est passé! entre les mains de la fourmi, | nt, pauvre et désespérée, à la Butte. Là elle {,lPrend que la pièce de Jacques vient d'être jouée et Do obtenu un triomphal succès... Trop fière pour lui el ander SeCOurS, maintenant que la fortune sourit à ui qu'elle aime. Pomponnette ne voit qu'une issue Ë ne détresse : le suicide ! Heureusement, elle est sauMt et la petite cigale; plus heureuse que celle de la Mi, © prend sa revanche sur la destinée des cigales 1 3 IPrévoyantes Et ce n’est que justice, car si lle ne ù 1! L Pas compter, la pauvrette, son cœur franc et géné1e ne vaut-il pas mieux que la froide raison qui M "Cule et thésaurise, de la sage fourmi ? TUE + laps PRINCE LE ROI KOKO d’après le célèbre Vaudeville de M. Alfred BissoN avec PRINCE ‘dans le rôle de Daubichon Da f Ubichon et son ami Lamazou, avant de partir pour. L pr LCE où ils vont placer des « articles de Paris », ) jé enent prendre congé de la modiste Angèle, dont …. Sont tous deux épris. Mais c’est Lamazou qu'Angèle éière, et elle s’est fiancée à lui, à l'insu du pauvre qi iChon qui n’apprend qu'à l'heure du départ cette dé use nouvelle. Mais Daubichon est un malin, un cv Touillard, et les mensonges ne lui coûtent pas. E u S mois après, à Tohugto, arrêtés par des indigènes … } (onduits devant le roi nègre Koko, Daubichon et nf Mazou n’en mènent pas large, et se voient déjà Yochés au-dessus de la rôtissoire nationale, lorsque Ubichon à l'heureuse inspiration de déballer devant grec Koko ses plus récents « articles de Paris », Gr € auxquels il conquiert complètement les bonnes ris du monarque. Abusant de l’ascendant qu'il à T 11 et Sur Koko, l'astucieux Daubichon lui demande de Enir son rival prisonnier pendant un an — service lire lequel il s'engage à ouvrir toutes grandes à D les portes de son harem à Paris !... 6 retour à Paris, la première visite de Daubichon à Pour la modiste Angèle, à qui il annonce que LamaU a été mangé par les sauvages. Après avoir beaucoup ÿ iraître Daubichon. i délaisse sa femme pour une charmante jeune Mme qui le croit libre et espère l’épouser.… Sur ces faites, Lamazou revient de captivité et apprend, la modiste qui a succédé à Angèle, la trahison de ämi Daubichon. L'idée lui vient alors pour prendre Tevanche, de se présenter chez Daubichon sous le ji du roi Koko…. Après une année de séjour chez les BTS, il réussit parfaitement à se faire passer pour pair: et rappelle à Daubichon sa promesse de lui Us her l'hospitalité dans son harem. Stupeur de Dau hon, qui tente de faire passer sa bonne pour sa Mme: «Cest ma sœur », dit-il, en présentant sa daim. « Je préfère ta sœur », riposte Lamazou du: ï au tac. Là-dessus arrive le « flirt » de Daubichon, ne à qui il a promis le mariage... Toutes ses 1MmpPosTes se découvrent, et il lui faut renoncer à sa Me... et à sa fiancée !... Êuré, Angèle consent à se laisser consoler et épouse: Eux ans s'écoulent... Dubichon est devenu un mari LLE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE nn F, LL: A, LE ROMAN DE MAGDALENA Commedia drammatica in 3 parti En se promenant à travers les ruelles grouillantes, pleines de mendiants loqueteux et superbes, du Transtévère, le peintre Auguste Jandella a découvert un modèle, en la bouquetière Magdalena. La jeune fille possède cette admirable simplicité de lignes qui fait la beauté des Italiennes ; Auguste Jandella exécute d'après elle une œuvre de fraîcheur et de . jeunesse, où se révèle déjà un talent personnel, ferme et délicat. Le peintre s'est épris de son modèle et tous deux, grisés d'amour, pleins de confiance en l'avenir, bohémes et sans souci d'assurer leur vie matérielle, vivent des heures de bonheur, partagées entre le travail et le plaisir. Un jour pourtant ils se trouvent sans un sou. Le propriétaire a saisi le mobilier. Jandella a vainement essayé de vendre quelques toiles. et c'en est fini du joli roman d'amour. Magdalena, habilement circonvenue par un certain Adhémar Riga, maître de ballet, apprend l'art des pointes et des jetés-battus. Elle devient une étoile, adulée du public, adorée, acclamée, lorsque l'œuvre de Jandella, sous le titre de « Jeune fille », obtient au Salon un éclatant succès. Le commandant Rostri, qui passe pour le protecteur de Magdalena,. consent à lui acheter le tableau pour lequel elle posa naguère et le peintre, qui a reçu, non sans surprise, la nouvelle de la vente rapide de son tableau, apprend qui en est l'acquéreur. Repris par sa passion, par le souvenir brillant de son amour qu'il n’a pas su oublier, Jandella, torturé par la jalousie et le désespoir, est pris d'une crise de folie au milieu du banquet que lui, offrent ses amis pour fêter son succès. Mais, l'amour sincère ne meurt pas: Magdalena revient et le passé revit. Le grand peintre délaissé croit à son réveil n'avoir fait qu'un mauvais rêve, Se MAX LINDER MAX FAIT DES CONQUÊTES Scène de MAX LINDER, jouée par l’Auteur Pendant les vacances, Max fait travailler son petit neveu Jacques. Mais Jacques est un enfant terrible. Au lieu d'apprendre sa leçon, il épingle au dos de son professeur un écriteau : « Je vous aime, embrassez-moi. » La bonne, Pulchérie, est la première victime de cette mystification ; puis une voisine, la concierge, une pas sante. Et Max, qui se rend chez sa fiancée, est pour suivi par un véritable escadron féminin. Pour se sous ‘trairé à leur poursuite, il prend un fiacre, mais ces dames n'hésitent pas à envahir le véhicule et c'est dans cet équipage que Max arrive chez sa fiancée. Celle-ci, indignée, renvoie à ses conquêtes le pauvre Max qui n'y comprend rien: Enfin, la jeune fille apercoit l'écritéeau et, devinant que son amoureux à été l'objet d'une mauvaise plaisanterie, le rappelle. A la vue dés deux jeunes sens tendrement enlacés, ces dames se retirent, vexées, décues et furieuses, et accab'ent de leur mépris leur idole de naguère. L'affaire la plus considérable a besoin de la publicité la plus étendue. +