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Troisième Année. No 52.
Le Numéro : 50 centimes.
BC © O0 © C0 CINÉMATOGRAPHIQUE O0 OO 0000
ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT
ABONNEMENTS : FRANCE
ÉTRANGER
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Directeur : CH, LE FRAPER
Rédaction et Admirustration :
28, Boulevard Saint-Denis, PARIS
Direction : Nord 56-33 À Imprimerie : Central 66-64
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ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS
TÉLÉPHONE :
RÉVEILLON
Les Fêtes de Noël sont passées. Elles semblent, à Paris, avoir été moins dorées que d'habitude pour les alles de cinémas. Est-ce la vague de froid qui a balayé à capitale ces jours-ci, est-ce toute autre 1aison, nul le le sait; mais, ce quil fut aisé de constater, c'est [ue le public ne réveillonna guère, cinématographifuement parlant.
Les Cinémas eurent du monde, peu d’entre eux en lefusèrent.
Comme il est de tradition ce jour-là de s'amuser
ême quand on n’en a pas la moindre envie, nos toncitoyens ont pris la louable habitude de comMencer la fête dès la fin de la journée. Et depuis ombre d'années, les joies variées de l'écran du Ciléma attiraient une foule nombreuse.
Les Fêtes de Noël et du Nouvel An correspondaient, M principe, à une plus-value considérable dans les iecettes. Aussi, les Exploitants parisiens étaient-ils, ludi matin, absolument consternés par cette dééction inattendue.
: Ce qu’il importe toutefois de relever, c'est que la Srande majorité des Cinémas vient d'être brutaleMent et généralement touchée. Les recettes ont été le lour du Réveillon plutôt faibles. 1l est probable que si € froid continue, il glacera bon nombre d’enthoufiastes de l’Ecran et les retiendra au coin du feu.
yLss. Parisiens seraient-ils à ce point pusillanimes ?
ne simple dépression atmosphérique suffirait-elle à Modifier aussi radicalement leur modus vivendi?
v Certes, non ! Car dans les pays où le froid sévit péiodiquement pendant un laps de temps déterminé, il à cause aucune perturbation dans la vie éconodique de leurs habitants. Les raisons qui ont enraye î radicalement et de si foudroyante manière Îles ecettes, sont d’un autre ordre. Elles sont tout simbement financières. On a été au Cinéma, cette année, oins que d'habitude, parce que les fonds ont baissé ez ses fervents, en mème temps que la colonne de
Mercure du thermomètre. a brusque attaque du froid a contraint, en effet,
les Parisiens à prendre immédiatement des précautions que la clémence habituelle de la température leur avait permis de négliger. Ils ont été pris d’une espèce de panique et ils ont renouvelé, d'un seul coup, leur approvisionnement d'hiver et... vidé leur portemonnaie.
Les grands magasins de nouveautés, les fourreurs et les marchands de charbon ont certainement encaissé le déficit que nos Directeurs de Cinémas ont constaté dans leur caisse pendant ces derniers jours.
Mais il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure d'une situation qui certainement ne s'éternisera pas plus que la glace à la surface des lacs du Bois de Boulogne. Au premier souffle un peu plus chaud, les Parisiens reprendront leurs plaisirs habituels et la route deleurs Cinémas favoris, avec d'autant plus d’ardeur qu'ils auront plus de temps perdu à rattraper.
C'est égal, voici une alerte dont les exploitants pourraient, s'ils voulaient, tirer des enseignements profitables.
Par exemple, s'ils dressaient mentalement un bilan du Réveillon, ils constateraient que les recettes ont fait une chute générale d'environ 30 0/0. Ils remarqueraient encore que les Cinémas l'ont subi avec un ensemble touchant. Le public est passé devant sans se soucier de l’alléchant affichage de la porte, pas plus que des Exclusivilés annoncées on ne sait pourquoi par des imprésarios naïifs, ni des fameuses premières semaines dont il n’a cure. Et ceci démontre bien que la fortune des salles de spectacle n’est qu’une question :
1° D'emplacement ;
2 De température.
La bonne tenue du programme y joue certes un rôle important, mais il ne faut pas cependant lui accorder des influences qu’elle ne possède pas.
A telle enseigne que je connais des Cinémas, géographiquement admirablement situés, qui en de certaines circonstances absolument indépendantes de la volonté de leurs Directeurs, notoirement incapables,