Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

Q] LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE SUNSET SUN NID NUS ENENNRNTUTTENNNENONAUNUNNNNESAUDUNEES « ITALA-FIL Paul HODEL 3 — Rue Bergère — 3 PARIS Pour la BELGIQUE et la HOLLANDE MM. Albert FOVENYESY et BOCQUEL Concessionnaires 55, Rue du Lombard, BRUXELLES * Le Marché allemand du Film L’Internatiouale Film Zeiluno, de Berlin, publie un article très intéressant de M. Bœcker sur le mouvement du film en Allemagne. : La première Maison d'édition y a été fondée, voici dix ans, par M. Oscar Messter, dont la réputation est mondiale. Suivirent, à quelques mois d'intervalle, la Deutsche Bioscop et Vitascop, qui se scindèrent bientôt et allèrent chacune de son côté. La Mustoscop et Bioscop parut à son tour ct s'installa luxueusement. La filiale allemande de la Maison Pathé s’ouvrit en 1905, et Gaumont, Cinès, Lux, Eclair, Nordisk,.Raleigh.et Robert, Itala, Eclipse, Edison, de suivre le mouvement. Puis c'était la course au clocher qui, dans aucun pays, ne fut aussi fortement acceniuée que précisément en Allemagne et il ne se passa pas de mois sans qu'une nouvelle marque fût créée ou introduite sur le marché allemand. Actuellement encore, de 100 à 120 marques y sont représentées avec une production de 1 à 15 sujets par semaine, soit 150 pièces environ, dont 30 dépassent 1.000 mètres, 50 de 500 à 1.000 mètres et 70 jusqu’à 500 mètres. C’est donc une longueur totale de ‘75.000 mètres qui enrubanne, tous les 8 jours, nos voisins d’outre-Rhin. À 5 copies par pièce, nous obtenons le joli chiffre de 375.000 os : de metres. à ae RATES Téléphone : Si le film ordinaire coûte r fr. 25 le mètre, il n’en est pas ITALAFILM de même des pellicules coloriées, des films d'auteurs, de PARIS 149-11 sorte qu’on ne saurait établir des chiffres absolument précis. Les exclusivités sont exploitées par districts ou par régions et rapportant de 10 à 100.000 francs. Pour ne citer qu’un seul : l'A/lantis de Gerhart Hauptmann, qui a battu le record et que la Nordisk a cédé à l’Allemagne à raison de 225.000 marks, soit 281.000 francs en chiffres ronds. Le marché allemand a subi des crises comme ceux des autres pays et déjà en 1908 la surproduction se faisait désagréablement sentir. Toutes les firmes furent d'accord de régler la situation et la convention de Paris, février 1909, devait fixer le contingent et le prix de la production internationale. La convention ne dura que quatre semaines — l'espace d’un matin — car les Maisons Pathé et Eastman Kodak ne s’entendirent point. L'Allemagne essaya de reprendre l’idée pour son propre compte, mais elle n’aboutit point. Au mois d'octobre 1912, la Maison Pathé supprima les intermédiaires et commença à louer directement pour amener une baisse de prix. La Nordisk se logea à la même ensei: gne il y a quelques mois. Il est vrai que la plupart des autres fabricants ont conservé leurs rapports avec les loueurs, mais il est facile d’en prévoir la rupture, car ils n’y trouvent plus leur compte. De son côté, le loueur n’est pas moins à la merci d’événements imprévus. Tant de flibustiers chargés du choix des films tournent autour de lui qu'il ne sait plus à quel saint se vouer. Malgré les chiffres que nous venons de citer ci-des: sus, la situation n’est pas toujours rose. Le public devient de plus en plus difficile. Il exige des mises en scène fantastiques. Or, si en 1910-1911, les bons films rapportèrent en Alle ITA LAFILM * TORINO» ftala-Film Nouveauté à paraître le 9 Janvier : LE TRAIN en FLAMMES 708 mètres (Affiche) MUSRREUEREUNERDEN SAUSUNONSNEERR, RERSSERSASULEUCE SRENRANNDARUNNNNE DUENEUUUUDUN EEE .SRUEBALRRARSREEMOCCUT: HOSNOTUUCHERECRCULDEUE. NNNSANNTUSEUNE SELLULSCLLE LT ENLEE UN ANLEUTAENNNE RENE CS UE SRRRSURSUSRES ENTRER CREUSE SCORE UERCERL SEULE NNEURENSCEUNEENCUNELEEUTCCS AUS ENCSCNS UE ARSLEUREERDEUSULREUS IRUSCUSEUTREUULSCONEUECSRUTUSUET CNE SUSSUDERRENESNET EI NTeSSaTanQueuar s Ÿ (l RC D A 2