Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Te — magne de 40 à 60 copies en moyenne (à quelques exceptions près qui dépassèrent ce chiffre et allèrent même jusqu'à 120), ils m’atteignirent plus que 25 copies dans les derniers temps. Dans tous les cas, la prodction, exclusivement allemande, a gagné beaucoup de terrain dans la dernière période et les établissements de spectacle cinématographique, qui par principe n’acceptèrent aucune marque indigène, les inscrivent maintenant en tête de leurs programmes. N. Lre. ER ES The London Film C° Ltd 15, Gerrard Street, LONDON (ENGLAND) désire entrer en relations avec Agents pour la Grande Bretagne et l'Irlande pour l'Achat de Films de premier ordre. Achèterait aussi des négatis de qualité supérieure Elle prie les Fabricants de beaux sujets s'adaptant au marché anglais, d'entrer en correspondance avec elle. Employer de préférence la langue anglaise et nous renseigner sur le nombre des films à paraître chaque mois avec indication du genre : Drame, Comique ou Comédie. Tr SONISINININIONN MIN ININININS La Paix Notre excellent confrère et ami Georges Lordier, journaliste fort courtois et homme de bon sens, exhorte au calme les cinématographistes, dans un très vibrant article qu’il publie dans Le Cinéma de cette semaine. M. Lordier sait par expérience que l’état de guerre est contraire aux affaires et que seule la paix amène la quiétude commerciale et la prospérite. Le Courrier pense, en cette circonstance, exac tement comme son confrère. Il prie tous ses amis de s'inspirer de l’article de Georges Lordier et de mettre à l'avenir moins d’intransigeance et d’animosité dans leurs rapports respectifs ; plus de correction et d’urbanité dans leurs relations avec les loueurs et éditeurs. C’est ce que nous leur souhaitons de tout cœur en entrant dans l’année nouvelle. AU SEUIL DE L'ANNÉE Avec ce numéro, Le Cinéma entre dans sa troisième année d'existence et devient bi-hebdomadaire. En constatant le chemin parcouru, il nous est agréable d'envisager l'avenir avec tranquillité et de constater que notre organe a su grouper d’une façon décisive des collaborations précieuses et devenir rapidement une feuille puissante et estimée. A tous nous voulons dire un grand merci en cette journée. Aux amis nombreux, connus et inconnus, nous voulons adresser des vœux bien sincères pour l’année qui commence. Mais qu’il nous soit permis aussi de formuler un souhait : A pas de géant l’industrie du film a conquis le monde; en peu d’années, bravant tous les obstacles, elle a rayonné sur l'univers. Quelques nuages, cependant, viennent obscurcir le ciel de cette apothéose ! Pourquoi un vent d'hostilité continue-t-1l à diviser notre grande el belle corporation ? C’est cette hostilité, nuisible et déplacée, que nous désirerions voir disparaitre à jamais. : Sur tous les degrés de « l'échelle cinématographique », elle existe pourtant. La concurrence devient âpre. Elle dépasse souvent, hélas! les règles de la bienséance. Une harmonie plus grande est à souhaiter ; un vent d'apaisement doit faire place à la tempête. Que les plus haut placés donnent résolument l'exemple et qu’ils renoncent à essayer de gêner leur voisin pour s’efforcer, au contraire, d'améliorer leur production, leur service et leur spectacle : Editeurs, loueurs, exploitants, iournalistes, ont tout à gagner à changer de tactique et à zaire de notre corporation une grande famille un . et forte, prête à répondre avec dignité aux attaques des ennemis du Cinéma. Souhaitons que 1914 nous apporte une ère de calme, une période d’union permettant à tous de travailler loyalement, posément et sans acrimonie. G. LORDIER.. VII L20VV0VVVVLVLEE29 EE MUNDO CINEMATOGRAFICO Revue bi-mensuelle Internationnale illustrée de l'Industrie Cinématographique et Photographique Directeur : JOSE SOLA GUARDIOLA Salon de San Juan, 425, Pral, BARCELONE, Espagne ah -Abonnement pour l'Etranger : 10 francs