Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

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20 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHQUE SUR L'ÉCRAN — SE BE D ——— A la projection. La production de la semaine nous valut quelques bons numéros. Les Exploitants les saluèrent avec plaisir, d'autant plus que les semaines précédentes furent assez vides de pièces sensationnelles. Les Etablissements Pathé ont sorti un très bon Nick Winter qui fera recette, le héros des drames policiers étant toujours aimé du public, surtout de celui de province qui voit en lui le protagoniste de ce genre de spectacle. Prince ne fut pas moins goûté dans « Rigadin reçoit les jeunes mariés », où sa verve est éblouissante et sa mi-. mique des plus éxpressives. « Cissy-guérit la-goutte », comique de 230 mètres, figurera en bonne place à tout programme. N'oublions pas les « plein air » de la série instructive et documentaire qui comptent parmi les spécialités de la maison Pathé et qui portent au loin sa renommée. La maison Gaumont nous a présenté quelques comédies de bon aloi, dont « Dogue et Fauvette », qui est charmante de simplicité et de tendresse, et la « Momie », où les frasques de l’historiographe Pétoulin sont dessinées de maiu de maître. « Le dévouement de Lucile » est un drame historique qui se passe sous la Terreur et qui fait beaucoup d'impression. Quant au « Jugement du Fauve », il n’est pas dépourvu de qualités, mais nous nous permettons de faire remarquer au metteur en scène que le « journal local » qui annonce l'accident arrivé à l'ingénieur Holkar ne doit pas avoir beaucoup d’abonnés. Le journal de la Jungle, quoi ? Au Consortium, quelques vues très intéressantes furent projetées par M. Enjolras, 22, rue du Poteau, représentant de films à Paris, et sa liste de location se couvrit de signatures. A Tivoli, les Literaria-Films, les Ambrosio, les Itala, les Pasquali ont obtenu du succès. Très bien, le Bison 101 de la Trans-Atlantic Film Co, ainsi que le Biogram. La Vitagraph a présenté des bandes de belle tenue. Le Film Parisien «Devant sa Conscience», est à mentionner favorablement, alors que la Cinès et la Compagnie Générale du Cinématographe L. Aubert se fir:nt remarquer fort avantageusement. = Les Nouveautés. Les films que la Maison Pathé sort cette semaine-ci en Allemagne et qui seront présentés à Paris très prochainement, méritent d’être cités : La Mère coupable, film d'Art; Carmencila, d’après le célèbre opéra comique de Georges Bizet; N'embrassex pas la Bonne, grande comédie de Max Linder; La Dernière Volonté (Britannia Film), etc., etc. Je Celles qui réussissent. Citons en toute première ligne : La Vitagraph Co. Cette Maison, si avantageusement connue sur le marché de Paris, a été fondée en 1897 par MM. Albert Smith, Blackton et Reader, qui auparavant s’occupaient déjà d'organisation de spectacles. Is =commencèrent-d’abord-à-monter-un établissement sur — les bords de l'Hudson et s'ils ne réussirent pas à faire for tune, ils gagnèrent en expérience. La première bande qu’ils sortirent n'eut qu’une longueur de 13 mètres, mais ils la placèrent bien et la firent suivre d’une seconde de 30 mètres. Les amis des Vitagraph-Managers crièrent à la folie et prédirent la catastrophe, mais les trois associés n’en continuèrent pas moins à produire et à offrir partout l’article de leur fabrication. En 1900, la firme fut enregistrée. M. W. T. Rock remplaça M. Reader au siège directorial, ce dernier étant désigné pour: aller présider l'Agence parisienne qui rayonne sur l'Europe, y compris l'Angleterre. La Vitagraph possède deux théâtres de prise de vues : à New-York, où la troupe d’artistes se compose de cent personnes et à Santa Monica (Californie), où le nombre des acteurs se chiffre à quatre-vingts personnes. Les premiers tournent de ‘préférence des drames et comédies, alors que les autres établissent les pièces du ranch. Les affaires de cette Compagnie sont prospères. Elle sort toujours des pièces d’un métrage moyen et le placement s’en fait avec facilité. Elle est restée fidèle à la bonne méthode du spectacle cinématographique variée. Elle ne s’est jamais laissé prendre aux séductions perfides des longues bandes et des exclusivités. Je Présentation du Kinoplastikon à Paris. Une grande nouveauté cinématographique, — À lheure où paraîtront ces lignes, le Kinoplastikon, dont nos lecteurs connaissent déjà le genre et les caractères principaux, aura été révélé au public parisien. Doublement consacré par le succès, à Vienne et à Londres, salué par les éloges unanimes de la grande presse d'Autriche et d'Angleterre; cette prodigieuse nouveauté cinématographique était attendue de tous les nôtres avec une fébrile impatience ? Nous sommes assurés qu’elle trouvera en France une faveur plus grande encore qu’à l'étranger. Tous les impresarii, tous les directeurs de cinémas auront à cœur de voir ce que le Xinoplastikon à réalisé et de savoir quelles ressources nouvelles il est sus _ceptible d’appoñter à l’industrie du cinématographe. L’American-Biograph, de la rue Le Peletier, connu de de tous les Parisiens, pour des représentations qui furent sensationnelles, s’est réservé le privilège exclusif de cette grande invention. La répétition pa a eu lieu dans la nuit du 1% janvier, à o h. 30. Tous les jours, les séances continuelles se succéderont de 14 heures à 24 heures. À huitaine donc, les impressions de cette soirée qui fera date dans l’histoire du cinématographe. En Ecole professionnelle des opérateurs de , rance. Pour avoir toutes les notions du cinéma et apprendre la projection, s'adresser à l'Ecole professionnelle , des opérateurs de France, 66, rue de Bondy, Paris. 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