Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

ND 19 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE de voir s étendre, cette succursale se trouvant en plein centre de l’industrie cinématograpl hique. Il est curieux de noter que le film qui causa l’incendie et qu'on devait envoyer à Paris, était le seul film inflammable qui se trouvait en magasin, tous les autres étant à support ininflammable. se Déplacements. M: Imbert, ex-associé de M. Bernoux, directeur-propriétaire de Cisémas à Lyon, était, ces jours-ci, de passage à Paris. Accompagné de Mme Imbert, il est venu au Courrier nous exprimer ses sentiments de sy mpathie. 7 Reçu également la visite de M. Roux, ancien directeur parisien, qui est en train de monter un cinéma à Nantes. + à M. L. Aubert nous cst signalé de Lyon où Vanpelaient les affaires de plus en plus prospères de sa Maison. . 24 * * « À % « M. Vandal, de |’ ‘ Eclair ”, était ces jours-ci à Londres ; et M. Jourjon, de la même Compaguie, est en route pour New-York. se Avis aux Librettistes. M. Mirbel, 28, rue Montholon, Paris, qui achètera comptant ou retournera s'ils ne convenaient pas, demande SCÉNARIOS rigoureusement inédits pour exclusivités d'enfants, cinq et huit ans, permettant tourner bandes : g . Comiques. de 150 à 200 mètres ; Drames, de 400 à 900 mètres. Je «Le Cinéma » bi-hbebdomadaire. Notre confrère Le Cinéma annonce qu’il devient bi-hebdomaire à dater de cette année. Le premier numéro de la nouvelle édition paraîtra mardi 6 janvier et les numéros se succéderont deux fois par semaine, le mardi et le vendredi. Le Cinéma se propose d'ouvrir de nouvelles enquêtes auprès des artistes spécialistes du film. Il leur demandera leurs impressions et mille choses dont les Editeurs ne manqueront pas de faire leur profit. Le Cinéma parlera aussi des films sensationnels de la semaine et promet encore nombre de surprises à ses lecteurs et nous sommes persuadés qu'il tiendra sa promesse. Le Courrier enregistre avec joie cette extension de son confrère. C’est une preuve de prospérité indéniable qui rejaillit sur toute la presse professionnelle. Et puisque nous sommes au Nouvel An, nulle époque n’est mieux choisie pour formuler des vœux. Le Courrier envoie les siens au Cinéma et à ses aimables confrères Lordier et Fouquet, ses directeur et rédacteur 'en chef si sympathiques. La Fraëson. L’admirable artiste qui pendant des années émerveilla le Tout-Paris se pressant à PAlhambra, et qui disparait d’une façon si tragique, se rattache quelque peu au cinéma. Il n'avait tourné qu'une scène, il çst vrai, L'Enlenle cordiale, mais elle lui valut un très grand succès. D'ailleurs, Fragson, d’origine anglaise, était tout indiqué pour jouer le rôle + principal dans cette pièce. Excellent conte Fragson avait créé, èn dehors de ses chansons popul aires, quelques scènes de revue qui le firent remarquer fort avantageusement. Nous ne pouvons que nous joindre à nos confrères de la presse quotidienne pour regretter la fin prématurée de cet incomparable artiste. se Üne nouvelle marque. On nous confirme que Ravissant Film, la nouvelle marque dont Le Courrier annonça récemment la naissance, se porte à merveille. Ravissaut Film tourne à manivelle que veux-tu, et sortira. bientôt son premier film. Attendonsle pour en parler, car au Courrier, c’est à l’œuvre qu’on juge l’ouvrier. se Echos de Nantes. La Presse Nantaise annonce pour février prochain l’ouverture du Cinéma Palace, vaste exploitation dirigée par un de nos ex-directeurs parisiens. La salle réalisera le summum de confort, d'hygiène et d'élégance, et cette affaire promet d’être un gros succès. : Se La Cinegrafica. La Cinegrafica est un ‘bureau cinématograpliique récemment.ouvert à Rome, Via del Trilone, 46, pour le placement du personnel artistique et technique. On y centralisera pi toutes affaires ayant un rapport quelconque avec l’industrie du film et Part cinématographique. Nous en avisons nos lecteurs qui peuvent s’y adresser en toute confiance. se Nos étrennes. A l’occasion du Nouvel An, le marquis M. Serra, de la « Cinès »,'eut la très grande amabilité de nous énv oyer un calendrier bloc-notes des plus artistiques. Nous remercions l’aimable directeur et enregistrons avec satisfaction cette nouvelle marque de sympathie que la grande maison romaine témoigne au Courrier. Ss Une jolie série. Les nouveautés présentées cette semaine-ci par la Maison L. Aubert se détachent fort avantageusement et s'imposent à l’attention des Directeurs soucieux de composer un programme select. Comme toujours, la Nordisk obtint tous les sufirages et Le Fils de la Prisonnière, d'une facture puissante et d’une production lumineuse, s’inscrivit d'office à toutes les tablettes. Le jour nal d Yuoïne, de la D. M. B. G:, ne fut pas moins goûté par l’assistance. L'imposleur, une amusante do. de la G. F:' A. rallia toutes les opinions, même les plus difficiles. Notons encore La Fille du Gouverneur, une belle bande de la Lubin, et le film documentaire Lux chien policier, de la Maison Sascha, qui constitue des scènes de dressage tout à fait remarquables . Avec une pareille production, ‘M. Aubert ne connaitrà F5 lé ralentissement des affaires. L'OPÉRATE UR.