Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

50 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE PROPRIÉTAIRE DE La Grande Entreprise Ginémalographique Brésilienne REPRÉSENTÉE €N ŒUR Louis AUBERT S PR Dr renr pre SIÈGE CENTRAL : RIO-DE-JANEIRO 179-183, Avenida Central Succursales dans le Brésil : PERNAMBUCO SAO PAULO 22 PORTOALÈGRE À. SY7 Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques : NORDISK-FILMS, de Copenhague LE FILM D'ART, Paris 9 9 |TALA, Turin z 2 Toujours acheteurs de icutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS, 1a MAISON ne VEND ni n'ACHÈTE de FILMS DE STOCK Adresse Télégraphique : AUBERFILM-PARIS -:Téléphone : 303-091 E CAVAD CAVAI DAV AI Conan CA Con 2I CAT Ca D CHRONIQUE ANGIAISE De nolre correspondant particulier. La question des licences que l’exploitation cinématographique anglaise traîne comme un boulet, n’est pas encore prête à trouver une solution favorable, bien que l’agitalon autour d’elle ne se ralenlisse guère. Dans le même ordre d'idées, l'ouverture des salles, le dimanche, est discutée avec plus d’acharnement que jamais. On sait que, jusqu’à ce jour, les cinémas de la Métropole possédaient tous une licence leur permettant d’ouvrir leurs portes le dimanche, à condition que la recette nette fût versée aux œuvres de charité. Maintenant, le County Council, de Londres, refuse de les accorder aux cinémas situés près des églises. Pas moins curieux le as de Leeds, où les autorités poursuivirent un loueur de films pour avoir admis ses clients dans sa salle; sans cette malheureuse licence. Puis, deux autres cas analogues, dans lesquels deux maisons très importantes de Birmingham se virent dresser procès-verbal pour défaut de licence à leur théâtre particulier de présentation des vues. Une des Maisons visées appartient à la firme Gaumont, qui regimbe et compte en appeler de cet excès de zèle des autorités locales aux autorités supérieures. À Leeds, les exploitants (Showmen) se sont groupés pour réagir contre la défense absolue d’ouvrir leurs théàtres le dimanche et le refus de la licence à ce sujet. Le clergé s’agite, de son côté, et demande que dans ce cas-là les programmes devront lui être soumis. Le County. Council a recu les délégués de cette Associalion, et, après avoir examiné leur réclamation, a pris la décision suivante : A parlir du {tr janvier, les cinémas de Leeds pourront ouvrir de midi à onze heures du soir, sauf le dimanche, le jour de Noël ct le Vendredi Saint; les jours de Bank Holidays (fermeture des Banques), les théâtres ouvriront à dix heures du matin. Les exploitants devront soumettre leurs programmes à une commission d'autorisation. Les enfants au-dessous de quatorze ans ne seront admis qu'accompagnés de personnes adultes. Des licences spéciales doivent être prises pour cinémas-attractions. A Liverpool, les autorités sont encore plus ennuyeuses. Tout spectateur a droit de déposer une plainte contre le sujet d’un film, et, si elle est admise,'le théâtre en question recoit un mauvais ‘point. Après trois mauvais points, la licence pourra lui être retirée. * e + A l'instant l'affaire intentée à la maison Gaumont, de Birmingham, et dont il est question ci-dessus vient d’être plaidée. L’avocat de la partie défenderesse présenta magistralement sa cause en combattant surtout le caractère de spectacle public, que les autorités policières entendaient donner à cetle présentation, et mit le tribunal en garde contre toute fausse interprétation, portant préjudice à l’industrie cinématographique. Les juges lui donnèrent raison en considérant l'affaire comme une présentation et non pas comme une repré sentation. * *X + La Kalem Company présentera bientôt en Angleterre son grand film : Le Massacre de Big Horn, en deux bobines,