Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

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OGo0o0coouo0000000000000000 Courrier Le Quatrième Année. No 2. Le Numéro : 30 centimes. 10 J anvie HE 0U0uouuoun cINÉMATOGRAPHIQUE O0DOUO00 D DO CINENMO GR SU nd ot D ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT ABONNEMENTS : u FRANCE An. pt RA han. 7 es Ur. Directeur : CH. LE FRAPER TÉLÉPHONE : Rédaction et Administration : 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central 66-64 RRRRART Ie ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE: : COURCINÉ-PARIS LL Impasse 0 : Décidéme Insensible u 1 : nt, je crois que l’industrie du film s'engage 7€ impasse dont elle sortira difficilement. m éd ne se passe pas de jour sans qu'un citoyen el tourbe ë ne se décide à devenir éditeur de films lantes es kilomètres de bandes, souvent insigniCongestide viennent encombrer un marché déjà Proportion par une production colossale, hors de Dés avec les besoins de la consommation. rêve qu 2i artiste a figuré dans une bande, il ne Venir ourner pour son compte personnel et à des Metteur en scène. Max ie lamentable comique se croit le talent d'un Véllleuse er. 1] cherche aussitôt à éditer la série merCélèbre en révolutionnera le monde et le rendra © et riche, ho Le Particulier, il se trouve toujours un brave Cuterie ” enrichi dans les nouilles ou la charVient :F Pour remonter la maison d'édition qui € Seffondrer pour la centième fois. arques les plus hétéroclites et aussi les plus fondées es sortent littéralement de terre. Elles sont a plus De une foule de néophytes dépourvues de Part on ite Connaissance professionnelle. La pluet vous. Jamais vu une bande cinématographique leurs fl Parlent sérieusement de leurs : flims. ou de 44 $ Sans savoir ce qu'ils pourront bien en faire. tous “Su Courrier un défilé ininterrompu de du he Imprudents que les étincelles du miroir tout ES a aveuglés, au point de leur faire perdre Sent leu pratique des affaires. Ils paraissent, dépenfaire 1 TS économies et disparaissent aussitôt pour Pace à d’autres naïfs..… et à d’autres encore. , “€s m Phémer ment, mais sûrement, dans une voie barrée, a . > . Dr . SUrproduction atteint en effet une intensité O O Et les films s'ajoutent aux films, transformant en travaux forcés la tâche du Directeur ou: de l'Acheteur qui tiennent à voir la production pour choisir leur spectacle. Les présentations en commun, expédiées en un jour il y a deux ans, nécessitent aujourd'hui trois journées complètes. Elles immobilisent le lundi, le mardi et le mercredi jusqu’à huit heures du soir, les Directeurs de Cinéma assez héroïques pour subir si longtemps le supplice d’une projection ininterrompue. Au Courrier nous sommes de ceux-là, mais il nous semble que nos collègues, lorsqu’arrive le mercredi, ne sont plus en possession de tous leurs moyens. Il est certain que les Maisons dont les projections ont lieu ce jour-là, se trouvent dans une situation très défavorable qui ne fera que s’accentuer, puisque la production augmente sans cesse et qu’il faut chaque semaine arriver plus tôt et partir plus tard. En dépit de cette incroyable fécondité, le niveau littéraire et artistique du film ne s'élève guère en proportion du métrage. La généralité des scénarios est d’une pauvreté imaginative sans égale. Les films sont traités de manière puérile et l’exécution photographique de la majorité d’entre eux reste très inférieure. | Tant et si bien que le choix des cinématographistes est, neuf fois sur dix, localisé entre quelques Maisons de premier ordre dont on se dispute la production. Comment sortir de là? Je pose la question sans la résoudre, et je passe la parole aux lecteurs du Courrier. : Charles LE FRAPER.