Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

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q LE COURRIER CINÉMATOGRAPHQUE CEST EE EEE EEE CEE EEE ES * ITALA-FILN Paul HODEL S — Rue Bergère — 3 PARIS Pour la BELGIQUE et la HOLLANDE MM. Albert FOVENYESY et BOCQUEL Concessionnaires 55, Rue du Lombard, BRUXELLES BERRERERSSERANSESRe Adresse télégraphique : Téléphone : ITALAFILM PARIS tea ) ITALA-FILM * TORINO» Jtala-Film Nouveauté à paraître le 16 Janvier : Entre les Hammes d'Amour... et les Autres Comique, 203 mètres (Affiche) GRIBOUILLE à volé un Tapis Comique, 90 mètres (Réédition) RQ QE QC LL RL RQ À D EE QU 2 me GE Du à 8 © MANRERTRRSERUCUNS RULES EN RNLUUEUUN ESSENCE SE UUUEN ERNST SET CEENEUUUEUTA ETES TETE USUCUENCT EN RSER ENST LUTTRUUE SUR UURATEL ES CRUE STUNCN ERNEST SENTE TUTTRRNNN DEN EEE Les bons Films Sous le titre : « Le Cinéma et son influence moralis® trice », Le Bioscope, de Londres, publie un article dû à li plume du Rév. A.-J. Waldron. Nous y glanons quelques aphorismes caractéristiques. Nous sommes tous d'accord, dit notre confrère, que la pro jection animée est une des inventions les plus merveilleusé des temps modernes. Aucune science, aucun art n’ont aussi profondément m0! difié nos habitudes et pénétré notre vie. Nous n’ignorons pas que certains éducateurs le combat tent au point de vue moralisateur ; malheureusement ils n'ont pas toujours tort. Dans les derniers jours, en effet, nous avons vu se dérouler sur l'écran des scènes d’horreul de crime et d’aberration, reproduites dans le seul but de flatter le sensualismele plus vulgaire. Il est bien vrai que l& bons films l’emportent à la longue, mais il n’en est pa moins certain que les mauvaises pièces produisent une is fluence pernicieuse sur la mentalité et l’imagination de L jeunesse. k Il est absolument nécessaire qu'à l’heure actuelle où le} cinéma acquiert le pouvoir suprême dans le monde, I s’abstienne de reproduire des scènes dégradantes pour l'RUM manité. | D'ailleurs de pareilles bandes n’ont pas autant de chances de succès qu’on le suppose généralement, car elles indispoM sent le grand public qui entend se divertir honnêtement qui veut se délasser et qui n’admet pas qu’on ravale 50h idéal à un pareil niveau. il Le cinéma a déjà produit un mouvement antialcooliqué considérable en détachant l’ouvrier du cabarét. N’est-il pa plus réconfortant qu’il vienne au spectacle, s’instruire el s'amuser avec toute sa famille, qu’au lieu de rentrer les poches vides à la fin de la semaine ? | Ne retombons donc pas dans les mêmes erreurs en lui servant une substance spirituelle plus corrosive encore qui celle que nous combattons dans nos Congrès de tempét rance. Cultivons plutôt cette vertu morale qui modère Je passions et règle les désirs ! Il y a tant de jolies choses à filmer, pourquoi s’attachel aux laideurs, aux scènes pénibles, hideuses et repou*l santes | | Tous les gens de cœur qui ont le souci de l'industriô cinématographique seront de cet avis. N. Lrez.