Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

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LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE ES LE MEILLEUR AMI CINÉMATOGRAPHE 7777) \ 7 fa Demandez Adr Telegr Hewittlight Suresnes Les Gaietés de l'interview. M. Léon Gaumont est un humoriste doublé d’un pincesans-rire et nos lectéurs nous sauront gré de le faire connaître sous cet aspect. ù L’éminent Directeur de la Société des Etablissements Gaumont a dû recevoir dernièrement un jeune reporter qui l’importunait et dont il s’est fort diverti. Nous avons, en effet, lu dans un grand journal anglais le compte rendu de l'entretien en question, ct nous nous en sommes aussi. follement amusés. . Comme l’époïsme est le cadet de nos défauts, nous nous en voudriots de ne pas faire partager à nos lecteurs la joie que nous!avons éprouvée en parcourant. ces lignes. Nous nous efforcerons de les traduire aussi fidèlement que possible. Ovyez cela : « Il y a quelques mois, j'eus, déclare l’interviewer, un premier entretien avec M. Gaumont, rue Saint-Roch. Je quittai la Maison avec une certaine déception, car il m’éconduisit poliment et se refusa avec bonne humeur à m’accorder l'objet de mes désirs. Il me disait alors : « Qui est-ce, M. Gaumont? Que veut savoir le public de moi ? M. Gaumont n'existe pas. D'ailleurs, il est sur le point de faire une croisière dans l'Océan Atlantique. Repassez dans quelques années. » « Je suis tout de même retourné l’autre jour. Je fus reçu avec la même cordiale poignée de main et le même geste de Che Cestinghouse Cooper Hetvitt Co Tr Usines Direction dénérale Suresnes {l.rue du Pont est Le CONVERTISSEUR "COOPER HEWITT A VAPEUR DE MERCURE Se POUR ARCS DE PROJECTION notre TARIF 424 C WAGRAM 86.10 ept Fes ste 92 franchise; car la franchise est la note caractéristique de M. Gaumont. « M. Gaumont se leva derrière son bureau, se penchi de l'avant en croisant les bras avec un geste d’orateur polis tique. 4 « Des journalistes américains furent les premiers à vain cre sa résistance, inais dans tous les cas, cette fois-ci trouvai M. Gaumont disposé à discuter avec moi.sur Jes événements du jour. « Etce ne fut pas sans fierté que je sentis plier la haute compétence de M. Gaumont à mes questions. ; « M. Gaumont rappela son voyage en Amérique. LL Y trouva de jolies salles, mais pas aussi belles que les salles anglaises. La plus coquette cependant qu’il rencontra est Winnipeg, dans le Canada. « Fütes-vous ces jours-ci au Gaumont-Palace, me de” ative, il m’offrit deuà manda-t-il, et, sur ma réponse nég 1 fauteuils en disant: « Allez-y, c’est bien la plus grands salle qui existe. » ; 4 « Puis nous parlâmes de celluloïd et subitement M. Gatl mont me fit part de ses visions d'avenir. . 04 « Ce furent des conceptions absolunient neuves, éclairal l'obscurité de coups de fusées. de & Sans celluloïd, s’écria-t-il, nous n’aurions pas cinéma à l’heure qu’il est. « Il estime que les temps sont proches 1 flammable aussi — ne sera plus vendu qu’à un sou le met Rappelez-vous l’aluminium, ce métal, très cher naguère est actuellement bon marché et tout le monde l'emploié” cause de ce bon marché. 4e « Les fabricants étant en mesure de produire de grañ k : ain où le film — lin fes