Le Courrier Cinématographique (Jan 1914)

Pis LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE % Société Française de Distributeurs Autematiques ABEL PARIS 54, Rue Taitbout, 54 PARIS Téléphone : GUTENBERG 20-18 Billets en rouleaux pour Théâtres, Concerts, Cinémas, Promenades, Casinos, Vestiaires Prix défiant toute concurrence TODOCOM TIGRESSE ANR RE CRUE 4 fr. 20 le mille SO:O00 PART ARR 4 fr. 30 — DOUDOU RER 1 fr. 40 — JO CO RP AN Rene 4 fr. 50 — En dessous er Reset enr 2 francs — Prix spéciaux pour quantités supérieures Fournisseur des principaux Théâtres, Cinéma et Casinos de Paris et des Départements Boîtes de distributeurs de tickets par 5 cases. 40 fr. la case. 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Le joyeux « Boireau » joue en compagnie d’une charmante artiste. Mile Frascaroli. Au cours de ses voyages. Deed prend des vues et improvise des scènes comiques selon les circonstances. — Comment je suis devenu artiste du cinéma ? nous dit André Deed, de son vrai nom Chapais, au cours d'une visite qu'il nous fit jeudi après-midi. Je n'avais aucune idée de faire du cinéma, lorsque, artiste au Théâtre du Châtelet, je jouais les jeunes premiers comiques. Il Y douze ans, un matin de janvier, le chef du personnel me proposa de gagner des cachets supplémentaires en figu rant dans des films Pathé. Mon premier film fut « Course à la perruque ». Je figurais dans les poursuivants où Le pus déployer mes qualités acrobatiques. Le metteur el scène me remarqua et me confia plus tard le premier rôle de la série des « Boireau », qui me rendit populaire parmi la jeunesse... Je suis l’homme des gosses et mon public, ce sont les enfants. Par la suite, je passai trois années au service de la maison Itala, où je créai la série des « Gribouille », Je rentrai à nouveau chez Pathé frères, 0! je suis aujourd'hui metteur en scène. — Vous voyagez beaucoup ? J — Oui, beaucoup ; dans l'Amérique du Sud, au Brésl en Espagne. J'entreprends actuellement une nouvelle tournée qui, commençant par la Suisse, se terminera en Egypte. — Et que pensez-vous de la situation actuelle du cinéma ? : 302 — Pour moi, le cinématographe progresse toujour? plus et touche presque à la vérité. Le métier est dansé reux, car l’on supprime de plus en plus les « trucs ». Le artistes audacieux touchent de gros cachets pour saute d'un train en marche ou pour se précipiter dans l’eau ©: haut d'un pont. De graves accidents ont déjà été enr gistrés et plusieurs ont été suivis de mort. Le public, g suit un film, ne se doute pas des dangers courus par $ favoris. » BA Poursuivant notre entretien, nous apprenons que VS rique fait d'énormes progrès dans Part cinématograp. que et qu'on lui doit une importante innovation : le P ; films. Le métier, d’ailleurs, rapporte gros à ceux réussissent. é « L'artiste le plus payé actuellement, nous dit en L minant « Boireau », c'est mon ami Max Linder. c'e maintenant un millionnaire... » LR Là-dessus, André Deed prend congé et nous lui 50°, haitons de faire comme son ami Max Linder. « L'homM des gosses » y réussira sans doute. Lo AE. à ANDRÉ DEED L'unique représentation qu'André Deed a donnée À l’Apollo a eu un énorme succès hier soir. « Gouvernites par amour » et « La fête de Boireau » sont deux PE mi-théâtrales, mi-cinématographiques. Les passages r8la représentation scénique à la projection cinémato! Li. phique sont admirablement faits et M. Deed est un co que aussi bon comédien qu'acrobate adroit. £ ent Mme Frascaroli est charmante avec son gentil aCC italien. Le public a été intéressé et beaucoup amusé. er” st A Lausanne AU KURSAAL. Gros succès hier au Kursaal pour les débuts de pocé, qui fait épanouir tant de figures par ses cabrioles fan Je tiques sur l'écran cinématographique. Hier Dee r;Jle vrai Deed, s'est surpassé dans sa comédie, vaudev®, avec intermèdes de cinéma intitulée : Gouvernante P amour. Son entrain endiablé, sa face mobile, sa voix ee multiples intonations, contribuaient à composer Boireau idéal. “NE I1 convient de signaler Mlle Valentine Frascaroli, nê très populaire Gribouillette, qui, par son talent, est L de donner la réplique à son illustre partenaire . dé