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H14 LE COURRIER CINÉM
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ATOGRAPHIQUE
bage, Herschell lui demanda comment il ferait pour voir simultanément l’avers et le revers d’une monnaie.
Babbage répondit qu’il placerait la pièce devant une glace. Alors, son interlocuteur lui démontra qu’on pouvait obtenir autrement ce résultat. Il prit un shilling et le fit tourner sur une table, en ayant soin de faire placer l’œil de Babbage à la même hauteur. Le mathématicien aperçut en effet simultanément les deux côtés de la monnaie. Babbage fit part de cette expérience à son ami Fitton, lequel la mit en pratique et construisit le thaumatrope, ou « le prodige qui tourne ».
En 1828 et 1830, les savants anglais Faraday et Wheatstone, ainsi que le physicien belge Plateau, font des expériences fort intéressantes sur la durée de la perception lumineuse. Plateau invente en 1832 un appareil qu’il appelle phenakistis où phenakisticope. Malheureusement il perd la vue à l’âge de 39 ans et doit renoncer à le perfectionner.
Cependant, deux appareils semblables à celui de Plateau sont inventés presque en même temps : par Stamfer, professeur de géométrie à l’Institut polytechnique de Vienne, et par l'Américain Horner.
Stamfer appelle son appareil « stroboscope, strobos », tournoiement ; skopein, observer.
C’est un disque dans le bord duquel sont pratiquées des ouvertures à intervalles égaux. Dans ces ouvertures se trouvent les images du même objet représentant les phases consécutives de son mouvement. Le disque tourne au bout d’un axe horizontal ; il est placé devant une glace, de sorte qu’on puisse voir à travers les ouvertures les images consécutives se refléter dans cette glace. Si l’on fait tourner rapidement le disque, on obtiendra l'illusion d’une seule et même image animée, k ë
L'appareil de Horner obtint un vif succès il y -a quelque quarante ans, sous le nom de zootrope (zoôn animal ; tropos, tournoiement). Depuis 1833 on l’avait perfectionné. C’était un cylindre de bois muni de fentes, à l’intérieur duquel se trouvait le disque, avec les images.
L'invention de Stamfer fut ‘perfectionnée par un officier autrichien, le baron d’Uchatius, qui essaya de faire des projections d'images stroboscopiques sur un. écran.
En 1853, ce dernier inventeur trouve un dispositif qui lui permet d’obtenir le résultat cherché: une lampe de Drummond mobile tourne derrière les images fixes disposées en cercle et dont chacune est Munie d’un système spécial de lentilles.
Les images dont on s’était servi jusqu'alors étaient
autant de dessins faits À la main. L'apparition de la photographie fit avancer les choses. ï. Le premier en 1849, Plateau s’en servit. Toutefois 1! ne réussit pas à obtenir une succession assez rapide de prises instantanées telles qu’elles sont nécessaires pour la reproduction d’un mouvement naturel. Avec les méthodes dont on disposait en ce temps-1à, on pouvait bien obtenir de très. jolies reproductions d’une machine en marche, mais dès qu'il s'agissait de l’homme, ces reproductions étaient loin de produire l'effet de mouvements naturels. ‘
Les recherches n’en continuaieni: pas moins. Wheatstone, Coleman, Sellers, H. Humont, Ducos du Hauron s’acharnèrent sur le problème: Ce qui empêchait
surtout d’obtenir de bons résultats, c’étaient Les pe ques humides au collodion, peu sensibles à la junil qu’on employait à cette époque.
Ce fut un Américain, Muybridge, qui, le pfd obtint en 1877, des séries de prises exactes d'h0f
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APPAREIL DE PRISE DE VUÈS POUR AMAT
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éclairé, la piste devait se trouver en bordure é
aux rayons du soleil. : GUE sai Les difficultés qu’il y avait à vaincre tac Mu
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bridge ne se servit des plaques sèches qu’en 2 fai Les premières projections des photographt ef 18
en public par l’inventeur américain — c’étai si0D" y
à Londres, — produisirent une grande impre uve Un Allemand, Anschütz, fit accomplir ufl
10 ds & ‘ . , al pas à la chronophotographie ; c’est ainsi qu'Of