Le Courrier Cinématographique (Feb 1914)

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18 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE EE —_——EEEEEEEEEEE EE —————— Te procédé inventé par Muybridge. La méthode de l’inventeur américain n’avait donné que des esquisses et des silhouettes ; Anschätz réussit .à reproduire les mouvements avec toutes les nuances et tous les détails. C’est alors! que commencèrent à faire parler de leur auteur les travaux décisifs de notre compatriote, le savant professeur Marey. Son point de départ? L’étude du vol des oiseaux. La méthode de Muybridge ne permettant pas de photographier les oiseaux en plein vol, Marey construisit le célèbre pistolet photographique (1882) à l’aide celluloïd donnèrent l'essor à maints appareils nouveaux ; ceux de Friese Greene en 1880 ; de Domsthorpe et de Cropt. Marey, aidé par son préparateur Demeny, perfectionna à cette époque ses premiers dispositifs. Sur ces entrefaites, Fdison términe $on kinétoscope. Cette nouveauté, qui fut exposée pour la première fois vers le même moment, s’adréssait à la vision diracte. I1 m'était pas question de projections sur un écran. Elle cst constituée par une boîte munie d’une fenêtre, derrière laquelle glisse un long film, avec une Amen à LLLL LE je ” 7 PL LL ELA LL Li da nerve nee es mere eee june pe AE ré LA PELLICULE, UNE FOIS DÉVELOPPÉE, FIXÉE ET LAVÉE, EST ENLEVÉE DU CADRE PLAT =." , QUI LA PORTAIT JUSQU'ALORS ET ENROULÉE POUR LE SÉCHAGE SUR} UN TAMBOUR-CHASSIS ROTATIF Si le:film humide restait immobile, l’eau des bains de lavage se rassemblerait sur cerlaines: parties, formerait goutte et ferait tache. On évite cet inconvénient en faisant tourner le tam bour autour de son axe horizontal. Autrefois, on laissait sécher les bandes sur des cadres plats que l'on suspendait aux tringles métalliques qui traversent le haut de la pièce. q L g q q duquel il put prendre rapidement douze photographies successives. L'idée lui en avait été suggérée par un curieux instrument inventé par notre célèbre astromome Jansseén pour fixer, en 1874, les phases du passage de Vénus sur le soleil. s Marey.continua ses recherches et perfectionna ses méthodes. : En 1888, il se sart pour la première fois de bankles négatives glissant par chocs successifs à travers la chambre. Ce savant modeste avait créé, de la sorte, le premier dispositif qui correspondit au cinématographe. Pour être juste, iliconvient, sans diminuer le mérite de Marey, de mentionner un autre Français, Le Prince, qui eut le premier l’idée de la perforation du film. Marey fut aussi l’un des premiers à se servir des bandes en celluloïd. Ses inventions et l’application du rapidité telle que quarante-six petites photographies translucides passent dans l’espace d’une seconde derrière l’ouverture de la fenêtre et sont éclairées par la lampe à incandescence à obturateur tournant. Quelque temps après, Edison construisait aussi ui appareil dont la vue animée n’était visible que pour une seule personne à la fois, et dont la bande sans fin ne pouvait reproduire d’une façon continue qu’'uil même mouvement répété sans relâche. La grande date dans les annales cinématographiques est 1805. Cette année-là, deux Français, les frères Lumière, de Lyon, inventent leur cinématographe avec entraînement de la pellicule par une griffe et un dispositif de lanterne permettant de projeter l'agrandissement des vues de la bande pélliculaire sur un écran devant des milliers de spectateurs. Le cinématographe était ne: