Le Courrier Cinématographique (Feb 1914)

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4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE PELLCOCOCOE CTP CCPCOPPOPRENECPPETETECEPPTP CCE CA ITALA-FILN Paul HODEL 3 — Rue Bergère — 3 PARIS Adresse télégraphique : Téléphone : ITALAFILM PARIS 149-11 ) ITALA-FILM * TORINO@» ltala-Film Nouveauté à paraître le 6 Mars : ea nn MR 2 Toto sans eau Comique, 151 mètres (Réédition) Nouveauté à paraître le 13 Mars : Perdu dans l'ombre Drame, 1190 mètres (Affiche) ARRSTOSCEEUSS RL CRERSUNCEOSSOSCUT OUEST CUTCCCOSCEUCLUCCUECEELELDENNOUSUEUS SANS CCCLUEEDCOSOSCCUSDERUCNCE SOSESSES SCDLCCCLCUESL AE CCDEDEDDONCCCNONTENSSSDSESSESCSUEERESESEECERSESANSSURSSEEE CA ROSSRRRSRSSRRRURG CR RSS URSS Rene TRSSSSUSecnucRnTONTCRUUNSSCSDECUEETANNSSESSCTCEUREDLCCSASCCCLESSRSSOCSOESERDETTSREPUOUNENUNES CET COTOUDOSCCE SSSUSESERESSESRSSESS CSSS TRSEUESSSSENERES ., ZA N x LES GÉNÉRALES CINÉMATOGRAPHIQUES “ Excelsior | La répétition générale du brillant ballet cinématographique Excelsior, dont MM. de Daué, 31, rue Bergère, €t P. Ladewig, 18 bis, rue d'Hauteville, sont les heureux pro” priéraires, et qu'ils ont cédé pour la France à M. Ch. Mary, Société Commerciale du Film, remporta, samedi 21 courant, à 3 h., à Lulelia Wagram, un énorme succès. Dès deux heures et demie, la grande et coquette salle de l'avenue Wagram, que dirige avec tant d’habileté M. Four” nier, fut prise d’assaut par une foule de spectateurs aussl nombreuse qu’élégante, désireuse de revoir sur l'écran le célèbre ballet qu’elle avait applaudi jadis, ou de faire connais: sance avec l’œuvre éminemment chatoyante et pittoresque dont elle avait entendu vanter les mérites. C’est dire qui l’ouverture, la salle était bondée. Excelsior n’est pas seulement le ballet qui se meut dans le cadre accoutumé, qui se rappporte uniquement aux Pi rouettes et entrechats des danseuses, mais c’est encore unt revue Kaléidoscopique des plus grandes inventions des temps modernes et des plus jolis coins de la nature vus À travers un tempérament d'artiste, enchässés dans des t4 bleaux chorégraphiques de haute valeur. ; Excelsior est donc bien le roi des ballets et son succés fut toujours prodigieux. à On se rappelait dans la salle, et cela ne nous rajeunis” sait guère, les premières armes qu’il conquit dans le plus vasté théâtre du genre, sur la plus grande scène de Paris, l’ancien Eden Théâtre de la rue Boudreau, qui s’élevait tout près de l’Athénée, à l'emplacement actuel d’une grande fabrique de meubles : sic transit gloria, mundi, où le Tout Paris des plaisirs et les innombrables étrangers, venus à l’occasion d’une exposition universelle, se donnèrent rendez-vous pouf admirer les charmes des 250 ballerines de la Scala de Milan spécialement engagées pour l’interpréter. Louis Manzotti, l’auteur du scénario, fut brillamment s€° condé par le compositeur Romuald Mareneo et c’est de la collaboration étroite des deux célébrités mondiales que n4 quit ce chef-d'œuvre unique en son genre. Excelsior nous présente la lutte de la lumière, symbole du progrès social dans toutes les branches de l’activité humai1£ (progrès Scientifique, Commercial et Industriel) contre l’'Obscurantisme, qui nie tout progrès. L'action commence au moment où l’inquisition avait éta” bli sa domination terrifiante sur l'Espagne, et finit paf l'Union Fralernelle de tous les Peuples, après nous avol! fait assister à toutes les grandes Découvertes de la Vapeuf et de l’Electricité avec leurs innombrables applications. Le Ballet de Manxotti a été respecté dans son action cho” régraphique, mais pour la joie des yeux il y fut adjoint une succession de beau des dernières découvertes etausl de la Vie du désert, comportant des apparitions de fauves €! des ouragans causés par le Simoun. 4 L'œuvre cinématographique se complète par l’adaptatio® absolue de toute l’action, danse et scènes diverses, avec Musique première qui a conservé tout l'original de son C4 ractère descriptif. En résumé, Excelsior présenté à l’Ecran, avec accomp4* gnement d'orchestre, constitue une œuvre sans précédents et qui n'aura pas de suite, car depuis Excelsior, aucun ballet ?