Le Courrier Cinématographique (Feb 1914)

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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE PR A D D D 2 or ARR PER PRE M de cette valeur et de celle importance n'a jamais élé présenté au Public. Ajoutons que l'orchestre de Luletia Wagram, composé de 25 musiciens, à. fait merveille et qu’une seule répétition lui a permis de synchroniser parfaitement, à part quelques légères exceptions, le mouvement rythmique sur l'écran. Et félicitons tour à tour MM. de Daué, Ladewig et Mary, les heureux concessionnaires d’Excelsior, un des films les plus sensationnels de l'époque. Félicitons aussi M. Paul Fournier, le très sympathique directeur de Lutelia dont la salle ravissante servit si à propos de cadre au plus resplendissant des-ballets. FILLE-MÈRE ! CHAMPIGNOL De nombreux Exploitants se pressèrent, jeudi matin, à P « Electric Palace », 5, boulevard des Italiens, la belle salle boulevardière, si aimablement mise à la disposition de M. Aubert par M. Francfort, administrateur de la Société, pour assister à la première de Fille Mère, orand drame social de M. A. Bernède, et de Champignol maleré lui, d’après le célèbre vaudeville de MM. Feydeau et Desvallières. Ce fut une première dans la véritable acception du mot, ts ces deux films inaugurèrent la production essentielement française de la Maïson L. Aubert, tournée sous la direction même de M. Aubert et sortant de sa nouvelle usine de Joinville. Tout le monde fut unanime à en reconnaître les qualités artistiques, l’habileté de la mise en scène, la beauté de la photographie et le jeu brillant des artistes. Nous avons donné, dans notre dernier numéro, le résumé de la pièce mélodramatique de M. Bernède, qui est une pièce populaire par excellence et rappelle les plus grands succès du genre. Elle se fera applaudir dans toutes les salles. Aujourd’hui, ce sera le tour de Championol malgré lui, cette pièce amusante au plus haut point, dont nous publions ci-dessous le résumé. Nos lecteurs nous en sauront gré : CHAMPIGNOL MALGRÉ LUI Tiré du Vaudeville de M, FEYDEAU et DESVALIÈRES Le peintre Champignol est convoqué pour une période d'instruction militaire ; il reçoit quelques jours avant son départ pour la caserne un télégramme le réclamant d'urgence pour réparer un accident grave causé à une de ses œuvres. Comme 5.000 dollars lui sontofferts, Champignol ne peut refuser. Arrivé à bon port, il répare le tableau. Satisfaite du travail de l'artiste, Mistress Connecticut lui propose une promenade en mer ; Champignol n'ose décliner l'offre d'une si riche cliente. Entre-temps le Vicomte de Saint-Florimont, éperdument épris de Madame Champignol, lui envoie épître sur épître et, finalement, réussit à s'introduire dans la maison du peintre, grâce à l'absence du valet de chambre, remplacé momentanément par sa cousine, qui prend SaintFlorimond pour Champignol qu'elle ne connaît pas. Et voilà le vicomte dans la place, tandis que Champignol vogue sur l'Océan. Au vent contraire a succédé un calme plat, si bien que Champignol n'a pu rejoindre son corps d'armée. À la maison, le tête-à-tête de Saint-Florimond et de Madame Champignol est troublé par la visite inattendue dt parents de province. Impossible de les scandaliser en leur révélant la vérité, et Saint-Florimond devient de plus €1 plus Champignol ! ; Le notaire de Saint-Florunond lui a cependant propost la main de la nièce du capitaine Camaret qui, de passagt à Paris, est venu chez Champignol pour lui demander dt faire son portrait. Champignol n'ayant pas optempéré aux avis du bureüll de recrutement, les gendarmes viennent le cueillir à domi cile et le vicomte que tout le monde prend ici pour Chan pignol est emmené par les gendarmes et bouclé à son arr vée, i Mais le vrai Champignol en bon citoyen se rend dès son retour à la caserne pour accomplir sa période. Voilà le deuxième Champignol sous les drapeaux ! Par favel spéciale le capitaine Camaret a dispensé de corvées faux Champignol sous condition de faire son portrait; le tableau fait par l'artiste n'est pas des plus ressemblanis aussi l'officier furieux ordonne-t-il de couper les chevel? au faux Champignol. L'ordre est exécuté sans hésitation ni murmure, " c’est le vrai Champignol qui fait connaissance avec perruquier. Le faux Champignol a gardé son opulente chevelurt! rencontré par le Capitaine il est cause d'une punitiol pour le sergent Dupont, qui furieux fait passer à la t0W deuse Champignol, mais c’est le vrai qui est tondu. Champignol est commandé de garde, les deux, le et le faux se trouvent en présence; entre gens du monde on échange carte.et civilités. Fe Madame Champignol inquiète vient trouver le capital, jais le oral Camaret lui demandant l'autorisation de voir son maïb gracieux le capitaine l'invite aux fiançailles de sa nièce avec. le Vicomte de Saint-Florimond. Mise en présence du faux Champignol, Madam fâche et lui reproche son inconstance. Le vrai Champignol, toujours la cause du quiproquo qui existe, est tombé une fois de plus entre les mains dl perruquier qui, impitoyable, lui rase complètement, 2 tête. Rencontré dans cet état le malheureux est consig" au quartier jusqu'à ce que ses cheveux soient repoussé Cependant la soirée va commencer chez Madame Riv0* lel; le vicomte est froidement accueilli par la jeune Adriel” ne qui a un faible pour son cousin. Coup de théâtre; ol! annonce Madame Champignol, venue avec les parents ©, province; et eux de s'écrier : « Tiens, le cousin Champ" gnol ». L Saint-Florimond se défend. Pour éclaircir le mystères capitaine envoie chercher à la caserne le soldat : Chan pignol. ; j . Madame Champignol prenant son mari au passages mi assure qu'elle a voulu downer une leçon au vicomte, |, le vrai Champignol convaincu, en présence du faux, S\ crie : « Mais c’est Champignol ». : Que faire devant cette coalition ? À contre-cœur, mal sous bonne escorte, Saint-Florimond reprend le chemill du quartier et le voilà « Champignol malgré lui ». 2 LIEZ. —————_——_—— Le prix d'une CAMPAGNE D’AY NONCES paraît insignifiant, quand o! considère le bénéfice qu’elle met ? même de réaliser. e 2