Le Courrier Cinématographique (April 1914)

Quatrième Année. N° 15. Le Numéro : 30 centimes. , 11 Avril 1914 Dico 00000000O00OTO00 OU Le Courrier OO — — —— — ——— — ABONNEMENTS : Directeur : CH. LE FRAPER TÉLÉPHONE : | le + FRANCE ———— Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central 66-64 Un Re uR 15 fr. Rédaction et nee f ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : D 20 fr. 28, Boulevard Saint-Denis, PARIS COURCINÉ-PARIS 4 nonalite, cette semaine, est fertile en événements prudent de faire le silence sur l'arrêté du maire de aSion “52e Toute la corporation commente avec Marseille, qui mit le feu aux poudres, et de tempo'éjetant une part, la décision du Conseil d'Etat, riser. pres Atogr a requête du Syndicat des Exploitants cineOn ne le fit pas. À linstigation de la maison de by: 8'aphistes du Sud-Est; d’autre part, le projet de location que je cite plus haut, et qui comptait sans : très Posant au Cinéma une contribution nouvelle doute spéculer sur les vices de la foule, en flattant ses ereuse. passions mauvaises, et réaliser de gros bénéfices à jo un Dr one comme de juste, prend ne eu de goût douteux de L’Auto af ment parti ; elle entre en campagne contre rise, la Fé ération du Midi marcha à fonds contre lie d Süpplémentaire dont on veut ane l'indusles municipalités de Marseille et de Montpellier. Elle Lonsel ie ne pose Ts aps ou le au les hostilités Se administrative, "Ami at. Le Tribunal Su rème de juridiction close par une requête au Conseil d'Etat, uireprésentjeprStrative, jugeant en Fe co vient de tait ses derniers espoirs. . à annule requête de nos collègues du Sud-Est, tendant Cette manœuvre, éminemment dangereuse, ne fut lu nu. ste excès de pouvoir, un a en ue ne re par Le Courrier, que nos collègues Nerdit 2, par lequel le maire de arseille a u Sud-Est excommunièrent maintes fois, parce qu'il Cimi la représentation de scènes ou agissements émettait des doutes sur l'issue du procès. Îl conseildérans © S. Mais, malheureusement, dans ses consilait alors aux intéressés de faire un mea culpa Sindan ° sévères, il malmène le Cinéma, qu'il range cère, et de ne pas prêter le. flanc à une manœuvre de ere Catégorie d'exception, parmi les spectacles dans laquelle on les entraînait sans aucune réflexion, Sum: 2Sité, ne portant plus letitre de “* théâtre ”, et pour le seul profit d'une maison, aux risques et périls Tout pus re particuliers pepe SRE une corporation. ns i est bien fàâcheux. On ne saurait entendre, epuis un certain temps, on a changé d'avis dans ps. péter, les termes méprisants de . pere le Midi, Se er de collègues Gi rendu homI rtant, dans ces circonstances, il importe de mage au Courrier et à son indépendante franchise. Vatoon de l'effet à la cause, et de rappeler aux cinéMais à l'époque, la presque coone des Loueurs Qui je phistes qu’ils ont forgé de leurs mains Parme et Editeurs se laissa suggestionner. Elle paya les frais Si. lappe aujourd'hui si cruellement. d’un procès dont l'issue malheureuse met, pour le moBrisie S Souvenirs sont bien précis, C'est à un loueur ment, l'industrie du film en état d'infériorité. dons ee à son représentant marseillais, que nous : Quelques hommes sensés pourtant suivirent Le {l'un rs irrémédiable défaite. L'orgueil démesure Courrier. Parmi ceux-ci, je tiens à signaler un autre che à âpreté de l'autre, ont mis Fans tar Le ea ar se au ne souvent, on ap posture où elle se trouve actuellement: me taxa de partialité. Il sut démèêler le mobile de Malone que cette maison de location avait eu la toute cette bruyanie campagne, et rester sur une glulo Fouse idée de mettre en scène, SOUS le titre : De ne Le . félicite maintenant. nie Crime les exploits du fameux bandit Bree a ee du a d'Etat vient une fois de plus re né cer, dans un filmd actualité dramatique, la ne ma thèse. Puisque nous nous trouvons devant el. Sanglante de ces sinistres gredins, en le fait accompli, et que la maladresse d’un petit {ll est Contre la Société. groupe financier a permis d'établir, sur une cause We oo qu'un tel manque de tact devait soune jurisprudence si défavorable au cinéalle dnéal l'dneue one de cinéma | Mie cle ques den dose LAbrès cipalités indignées. e 7 ee na gi N e question délicate et d'accepter, rieur e e première faute grave, il eut été sage de nier His purement et simplement le verdict dos À no et de ne pas jouer à pile ou face limmuat, si pénible qu'il soit. nt, M, en prenant dans ce conflit un arbitre Charles LE FRAPER: écision pouvait être prévue. Il eùt été