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8 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 2
Ceci dit, puisque nous reparlons du banquet, il nous est agréable de publier quelques photos sacrifiées dans notre dernier compte rendu.
Et d’abord celle de M.:Georges Demeny, un des précurseurs du cinématographe, que nous eûmes la bonne fortune de rencontrer au nombre des invités de cette glorieuse manifestation.
M. Georges DEMENY
M. Georges Demeny est né à Douai le 12 juin 1850. Il fit d’abord de bonnes études au lycée de cette ville de 1860 à 1872 gravissant avec succès tous les degrès universitaires jusqu'en mathématique spéciale. Il se destinait à l'Ecole Centrale des arts et manufacture, mais empêché de suivre son penchant pour l’art de l'ingénieur il continua ses études scientifiques à la Faculté de Science de Lille et à Paris à la Sorbonne. Elève tour à tour de Bouguet et de Lippemann pour les mathématiques, de Béclard, Mathieu Duval, Broca, Paul Biot et Marey pour la physiologie, il donna d’abord des leçons de mathématique, fut le précepteur du fils du Générale Türr, voyagea beauCoup, puis s’attaqua aux quéstions ardues de l'éducation physique.
Tous ‘ses travaux aboutissent en définitive à l’homme et à son perfectionnement.
Marey se l’attacha comme chef de son laboratoire et une véritable collaboration eut lieu d’où sont sortis une grande quantité de travaux sur les mouvements de l’homme et des animaux et le cinématographe c’est-à-dire le chronophotographe réversible.
Chargé de la réforme dù programme de l'Education physique dans l’Université et -dans l’armée, M. Demeny
.. de ci mit toutes ses connaissances pratiques au service M cause. La ville de Paris créa pour lui le cours d ‘4 physique qu’il professe depuis 1891. ur À Le Ministre de la guerre le nommait profes soi physiologie appliquée en 1902 et directeur du la M 1 de recherches qu'il avait créé. Le Ministre de l'INSE sd publique le nommait en 1903 directeur du cours 2 Not d'éducation physique de l'Université qui fut l'ECO ‘| male d'Education physique. à M. Demeny a résumé dans une brochure, inti origines du cinématographe ». les étapes success of cet instrument et les péripéties douloureuses que ‘1 valu ses recherches. , ot On y voit son nom figurer au livre des récorp honorifiques de la première exposition de photograh pi 1892 où il exposait pour la première fois un portal k lant et disant Je,vous aime. C'était peu mais © { commencement de la projection animée. sin Le Cinématographe n'était pas brevetable en LT dl les disques obturateurs, le ruban pelliculaire SE ral domaine public ; seule la disposition mécanique d€ Dé ment discontinue du film était à trouver. Dès I 93 metil meny fit connaître sa came excentrique qui Paul d'entraîner à 20 arrêts à la seconde et méme: js de plus, des films de 6 cent. de largeur sans jamais : chirer. roblèt Cette came donnait une solution élégante de Eee
tulée [te ;
réalisant un mouvement d'arrêt par des mouV strange rotation continus, elle fut prise dès le début par raptil 1
C’est un laboratoire privé sis 17, Villa Ch ss Levallois-Perret que M. Demeny fit ses travaux me M des brevets. C’est là qu'après des pourparlers it J Lumière, qui n’aboutirent pas, M. Richard et er vestilé Gaumont traitèrent avec M’. Demeny. pouf son tiOTS A qui ne fut connue qu'en 1895 à cause des hésita | des longueurs de la mise en exploitation. 0" Ci
M. G. Demeny se livre toujours avec ardeur À quest favorite, il a fait école dans la physiologie et Fe us gs des mouvements, il se console de ses déboires Hs de dans une modeste situation où les idées et l'amios n'a D tude remplacent les avantages pécuniers dont ! À su jouir. Jes de
Quand comprendrons-nous, en France, qe ndustfi®
cheurs sérieux sont nos sources de fortune F m0} et qu'il est de notre intérêt de leur fournir | à de jets de produire au lieu de les abandonner et M€ Êl
enlever leurs instruments de travail ? 1 l
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Et nous voulons encore épingler dans de Co, desfillustrations du film le nom de M. Mi :
Ge FE quil sac,tvétéran de la Presse cinématographi" fessionnel si parfaitement distingué. c à
M. G.-Michel COISSA
Président d’honneur piatt du Syndicat de la Presse Cinématog"0P
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Sur l'initiative du Père Bailly, Directeur de fondateur de la maison de la Bonne Presse ons créait vers la fin de 1895, le service des projecl' 4 vait, en moins de dix années, prendre un pee considérable, tant au point de vue technique 1 et servir d’auxiliaire à tout ice qui est mot ne lique, à la science, aux études sociales, à la