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Avis à MM. les Directeurs de Cinémas.
A Quelque chose, malheur est bon. Voici que les cinémas 4 classés, par la récente décision du Conseil d'Etat, dans Mtégorie des spectacles de curiosité.
9urquoi, dans ces conditions, nos collègues paieraient-ils \ patentes qui leur ont été imposées comme fhéûtres ? Tr ne payez pas vos patentes. Laissez-vous tout tranDot poursuivre par le fisc. Nous retournerons alors kr int le Conseil d'Etat, et nous verrons de quelle façon il
Ua de ce dilemme.
S
ee …—._ À Bucarest.
x film de La Passion de Notre-Seigneur-Jésus-Christ a eu Notre ville un succès sans pareil.
tndant toute la semaine on a fait salle comble. Toutes ? Personnalités du monde politique, littéraire, militaire et 4 sont venues applaudir à la fidèle reconstitution du pe du calvaire. Re à k 5 entendu, le film sortait de chez Pathé. L’archevêque PA Mcarest est venu en personne, et, ne pouvant réfréner motion et maîtriser ses larmes, a tenu, à la fin de la NT 5 à embrasser le Directeur du Cinéma Pathé. il qui en dit long. ES
Autour de l'Odéon.
D 4 x dée d’une transformation du second théâtre français en by, Spectacle cinématographique ayant germé depuis le tr € la démission de M. Antoine, M. Gabriel Kaiser, direcQU Cinérama-Théâtre de l’avenue de la Grande Armée, un Plonniers les plus énergiques de la première heure, cinége tPhiste de carrière et Directeur avisé, vient de poser sa Dour à la direction de la malheureuse salle de la rive
s£Zs ETF
HA US avons déjà dit qu’en fait de théâtre il n’y avait plus a L faire à l’Odéon ; qui sait si le cinématographe ne sera pprnche de salut! |
Le ons, en attendant, in-exfenso, la lettre que M. Kaiser
uni adresser au ministre des Beaux-Arts et qu’il nous comQue :
Paris, le 9 Avril 1914.
Monsieur le Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts.
Monsieur le Ministre,
huis quelques années le gouvernement de la Répule ne 0 eu pas mal de déboires avec les Directeurs RC tâtres subventionnés.
les pe il se présente une nouvelle vacance d'un de bn Câtres, c’est-à-dire l'Odéon, j'ai l'honneur de vous lee tltre une proposition, convainru que si elle est ln Plée par le gouvernement, on sera tranquille pendit, ten longtemps au moins avec l’'Odéon. La propoy, Consiste à vous offrir humblement mes services dem € Directeur de ce théâtre, non seulement je ne (bp derai aucune subvention, mais je me passera lu srtements et j'abandonnerai tout le bénéfice à l'Edon" d'avance de réaliser les bénéfices avec un proTT nouveau de style et d'art pur avec les merM ques applications des inventions de la CinématoMnogramme complètement renouvelé, avec, toujours ne Uveau, 52 fois par an, dont les grandes lignes com(ra Taient 3 heures de spectacle à chaque représen
| dont 2 heures de cinématgraphe agrémenté
À
d’accompagnements à chaque vue: de chants, de chœurs et soli avec adaptation de musique spéciale, et 1 heure d’intermède théâtral de 1 à 2 actes puisés dans l’ancien et nouveau répertoire essentiellement français.
Je pose ma candidature dans cet ordre d’idée simplement comme principe.
Je ne doute pas que Monsieur le Ministre pourra trouver et choisir entre mes collègues, Directeurs de Théâtres Cinématographiques, des confrères plus compétents que mot.
Ceci dit, pour vous prouver mon grand désiniéressement en vous posant la question.
Pourquoi Monsieur le Ministre d2 l’Instruc‘on Publique et des Beaux-Arts du Gouvernement de la lroisième République ne voudrai-t-il pas évoluer avec les temps modernes, et donner la concession d’'in théâtre National avec autant de désintéressement que votre serviteur le propose, en Exploitation Cinéma-Théatrale et ne prendre comme toute indication que la grande vogue et l'immense poussée du succès de ces genres de spectacles en grande faveur auxç'els j'ai l'intention de donner un développement artistique à l’'Odéon sans compter l'avantage considérable au point de vue éducation populaire universelle vulgarisatrice.
Je suis aux ordres de-Monsieur le Ministre pour lui expliquer verbalement mon projet qui, d’ailleurs, a un vaste domaine et une variation infinie et inépuisable avec tous renseignements le cas échéant.
Je tiens à votre disposition, Monsieur le Ministre, des références de tout premier ordre avec ma biographie établi 30 ans à Paris.
Dans l'attente d’être honoré d’une réponse favorable, veuillez agréer l'assurance de la haute considération et l'hommage du profond respect de votre ser
viteur tout dévoué. : Gabriel. KaisER. : Directeur du Cinérama-Théitre.
Je Une réponse.
À la suite de la publication d'une lettre de M. Gabriel Kaiser, parue dans notre dernier numéro sous le titre : Directeurs et non pas Exploitants : M. Kahn, Secrétaire de la Chambre Syndicale Française de la Cinématographie, nous adresse la réponse ci-dessous, que nous nous faisons un devoir de publier :
Cher Monsieur Le Fraper,
Je suis le coupable, je me suis aperçu après la confeclion de loutes les circulaires, que j'avais employé, pour les dirigeants de speclacles cinématooraphiques, l'expression d'Exploi: lants au lieu de celle de Directeurs. J'ai hésité devant le travail à refaire d'autant plus que je pensais que mon erreur passerait inaperçue. Il est vrai que j'avais compté sans l'esprit avisé de notre collèoue, M. Gabriel Kaiser.
Maintenant, depuis l'arrélé du Conseil d'Etat qui nous metau rang des spectacles de curiosité, pouvons-nous encore prélendre au litre de Directeurs ? Je crois qu’il faut attendre maintenant, pour réclamer celle appellation qu'un de nos collègues cinématographistes érige un lriombhal écran à l'Opéra ou même simplement à POdéon.
KAHN, Directeur de l’Excelsior Cinéma et du Gab-Ka.
Les absents ont toujours tort, les maisons dont la publicité est souvent absente ont souvent tort.