Le Courrier Cinématographique (April 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

14 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE ———— Une nouvelle Asence. Le commerce parisien du Filnÿ sé dévéloppe avec une régularité de bon augure. C’est ainsi que nous enregistrons encore aujourd’hui la naissancé d'üné nouvelle agence de représentation et de vente de fifms. Installée par Mile Halley, dont la compétence en matière cinématographique est solidement établie sur le marché, la nouvelle agence fonctionnera certainement à la satisfaction de tous, D'ailleurs sa créatrice, bien connue dans le monde cinématographique, jouit d’une estime générale. Mlle Halley possède un bon goût parfait et des sentiments artistiques très élevés qui se remarqueront certainement dans la production qu’elle soumettra à sa clientèle. Le premier film à sortir : L'Œïl du Diable, est une pièce sensationnelle très impressionnante. Pour son coup d’essai, Mlle Halley fait un coup de maître qui la classe immédiatement. se A MM. les Editeurs. Bien des fois déjà des éditeurs de films, de différents points du globe, nous ont demandé si nous ne pourrions leur faciliter le choix des meilleurs ouvrages à filmer. Chacun veut concourir à la prospérité de la belle industrie cinématographique, et a à cœur de remonter un peu plus, chaque jour, le niveau des attractions qu’elle offre au public. Le Courrier s'associe bien volontiers à ce mouvement, qui tend à montrer combien est fausse l’opinion émise par un parlementaire français sur la moralité du cinéma. Nous avons donc ouvert un bureau spécial d’études et nous nous sommes assuré une collaboration dans ce but. Non seulement nous tenons, dès aujourd’hui, à la disposition des éditeurs, des œuvres des meilleurs auteurs, mais nous nous efforcerons de leur procurer des scénarios sensalionnels et mondiaux. Bien entendu, avec monopole. Il va sans dire que Le Courrier met tout à fait gracieusement son intermédiaire entre les Auteurs et les Editeurs, trop heureux de contribuer pour une part à la grandeur et à la prospérité du cinéma. On peut nous égrire à ce sujet directement aux bureaux du Courrier, 28, boulevard Saint-Denis. ee Le Manuel Pratique. Connaître une profession avant de s’y engager est une nécessité absolue, Mais bien peu de nouveaux venus observent cette règle. Il leur serait cependant facile de faire un tour dans le labyrinthe du cinéma, grâce au Manuel Pralique que nous yenons d'éditer. Le Manuel Pralique, très clair, abondamment illustré, peut rendre de très réels services à nos amis. Une collaboration connug groupe dans ce volume anonyme tous ceux qui depuis l’origine de l’industrie cinématographique, s’occupent de Ja question, étudiant, disséquant pour ainsi dire tous les instruments, expérimentant tous les modes d’éclairages, perfectionnant, inventant et surtout pratiquant continuellement l’art de projeter les films en public. Au demeurant, c’est un ouvrage remarquable dont la place est marquée chez ceux qui s'intéressent au cinématographe. Toutes les questions y ont été traitées avec la même maîtrise, avec le même souci d’absolue vérité et une parfaite indépendance de jugement. On trouve Le Manuel Pratique au Courrier. I] est envoyé franco par la poste contre toute demande accompagnée de 3 fr. 25. Ils y viennent! K Que n’a-t-on pas dit sur le cinéma ? Qui théâtre, qu'il détournait le bourgeois et le. l'on avait spectacles littéraires, qu'il fallait le renier $ 0 quelque amour de l’art ! Or, écoutez cette histoire que nous r Voici quelque temps, un très illustre aca vait trop comment employer sa soirée. € du classique à la Comédie-Française, mas. on n'est pas disposé à l'entendre tous les soir plus érudit, le plus traditionnel des académiciens: it donc Notre écrivain avait des idées folâtres ; il su entra et, en rasant les murs pour qu’on ne le vit pas, obole dans le premier cinéma venu, contribuant. par D à enrichir une entreprise qui aurait dû lui faire “entrant Mais le plus amusant de l'aventure, c'est que” sous là il se trouva nez à nez avec un de ses confréres temps Coupole, un de ses confrères avec qui il a été long es brouillé, et à qui il tend la main de nouveat, U? aconte Excelsior" démicien NE “4 On jouait ies le classique s, füt-0h e s frañ confrères qui, lui aussi, est l'honneur des Ge d'imçaises et qu'on ne voit jamais assis sur son D | at mortel, s’il arrive qu’on le voie assis sur uñ fau cinéma. as Avalanches et cinéma. ipestres Après les effrayants éboulements des neiges 2e des qui ont détruit les chalets des bergers et les Sapin forêts, les habitants du village suisse d'Engelbers rs pas été peu surpris de voir arriver, guidée par des du pays, une caravane d'opérateurs de cinéma. $ T0” Par leurs soins, des mines furent placées sot$ e une chers couverts de neige, et au contact électriqu" ix avalanche dévala vers les précipices, tandis dar de immenses appareils enregistraient l'horreur du dra la montagne. L’Aiglon. ; M. Hertz, directeur du théâtre de la Porte à tin, interviewé par un de nos confrères, lui à © qué les renseignements suivants : :. dont” « C'est exact, j'ai fait tourner L'Aiglon que 1 ntanes rai, cet été, au Châtelet, m'étant associé avec M. pour les représentations cinématographiques € vrage. ï r fin « Je me suis du reste assuré la reproduction P? mencé de toutes les pièces de M. Edmond Rostand. Je ce d'excette année par L’Aiglon, que j'ai fait tourner par Je aint-Mar” ommull Cr e cellents interprètes. C’est M. Jacques GuihenEr Ltadts Comédie-Française, qui a personnifié le duc de LE ambeatr et M. Ravet fut un imposant et autoritaire tion. ? Mme Kerwich a fait partie aussi de cette distribu Mile Mile Marie-Louise Derval fut l’archiduchesse;, © manie Pepa Bonafé personnifia, dans ce film, une € “ et gracieuse Fanny Essler. L'Ar « Après les représentations cinématographiques de 1pOi glon, je donnerai La Samaritaine, avec une tré odui tante partie musicale, et plus tard je songerai à repf Cyrano de Bergerac, sur l'écran. » à Je Au Consortium-Cinéma. à] bon M.Bonazprie MM.les directeurs de cinémas de lui a gs neur d’assister à la répétition générale des films Le gs au Chasse aux Fauves des mers polaires, qui seront prés” Je, 1 Cinéma Consortium, 18, rue du Faubourg-du-Terf samedi 25 avril, à 3 heures très précises de l’après-M°"