Le Courrier Cinématographique (April 1914)

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28 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE —= ÉDITEURS LOUEURS. EXPELOITANES Il n'y a plus de risques d'Explosion ni d'Incendie dans les opérations du net toyage des Films (CeZluloïd ou Ininflammables) en employant : LA TERIERLINE liquide ininflammable qui possède toutes les propriétés dissolvantes de la Benziné sans en présenter les dangers. Demander Echantillons à la : SOCIETÉ COMMERCIALE DE CARBURE ET DE PRODUITS CHIMIQUES 25, Rue de Clichy, FARIS Dissolvants ininflammables inexplosibles et incombustibles Monopole de vente des VERNIS pour métaux GALLIA Sarah Bernhardt et le Cinéma Notre grande tragédienne a communiqué ses impressions à un rédacteur du Journal. C'était à propos de la démission d'Antoine et des candidatures à la direction de l’Odéon, dont celle d’un de nos: collègues. — « Le goût du théâtre se perd en France 1... dit-elle, mais je ne suis pas de ceux qui voient dans le progrès du cinéma une cause de cet abandon. Le théâtre et le cinéma offrent des spectacles si différents qu'il est impossible que la vogue de l’un contrarie le développement ou le succès. de l’autre. Ils peuvent très bien vivre côte à côte. Et voici la preuve : je me souviens que, dans une récente tournée que je fis en Amérique avec la Dame aux Camélias, notre troupe fut suivie par une entreprise de ciné. Partout où je m'arrêtais, et fréquemment dans une salle voisine de celle où je jouais, le ciné donnait aussi la Dame aux Camélias. Zl arriva même que les deux affiches se touchaïent. Pourtant, le soir, les deux salles étaient pleines : mais dans l’une on payait quinze où vingt sous et dans l’autre quinze ou vingt francs. & D'ailleurs, n’est-il pas naturel que le cinéma soit si goûté du public. Il offre, pour un prix modique, des tableaux souvent fort beaux. Il ne demande au spectateur aucun effort d'intelligence. Il le séduit par des images, étranges ou pittoresques. Il distrait. Il instruit. Grâce à lui, nous connaissons des paysages que nous n'aurions jamais vus. Il montre dans leurs gestes vrais, des animaux sauvages. Il nous fait assister à des scènes de la vie la é tt ; Î Téléphone : LOUVRE 25-29 GUTENBERG 68-61 Dérivés Chlorés de l'éthane et de l'Ethylène des Ro SE ve enfin € plus lointaine et la plus extraordinaire. Il fre Caifs tableaux historiques, des défilés de rot, des. jours de bataille. IL fournit une documentation varlétr © exacte et qui se renouvelle sans cesse. jnéB : ; je du C7, « Vous voyez que je ne suis pas une Che mois ma et que je lui fais la part belle. Il menthoustas t | , . . A ue 4 L quand il essaye d’imiter le théâtre ct qu il repl prouvé pièces célèbres. Dans cet ordre de spectacles, JE nettement inférieur. » oite que Mad? Et au sujet de l’adaptation cinématographique ous ST Sarah Bernhardt émet quelques réflexions qui ? _blent très exactes : « Avez-vous remarqué ce qui en résulte, frais D'adécor ne grandit jamais en même temps que Pate bord, les artistes apparaissent proportionnés @t CERN les entoure ; puis, à mesure que l’action s'ousnee r trouvent projetés au. premier plan. Ils deviennent fé ITALIE cependant que les objets gardent leurs première prises: sions. L'acteur domine bientôt le décor, il atteini, plane il les dépasse. On ne voit plus que lui. La graisel théâtrale n’est plus gardée. jell « Pour le jeu des acteurs, il en va de même: on oW” d'un artiste se compose d’une foule d'éléments : cinénti ciation, intonation, voix, gestes, mouvements. £ donner n'utilise que les gestes. Comment arriverait-1 ji es une impression vraiment complète et artistique eur al déjà bien difficile de jouer et de mettre el vie À texte quand on peut employer tous les moyens ami dramatique. Les réduire à un seul, c'est Se con à un médiocre résultat. »