Le Courrier Cinématographique (April 1914)

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Il LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE EEE dans la voiture de son père. Très affable, le pasteur offre à Nancy de la reconduire chez elle. Elle refuse, et pour cause ! Le brave homme l’'emmène chez lui où, là voyant très faible, on lui prodigue mille soins. . Nancy est fort ennuyée quand arrive chez le pasteur la personne à qui elle a volé les bijoux. Laissée seule un instant, elle s'évade. Un policier chargé de retrouver les bijoux reconnaît le manteau de la jeune fille pour celui dont on lui a donné le signalement à la: gare de Pensylvanie. Soupçonnant aussitôt une corrélation entre le vol des bijoux et la fuite de la jeune fille, il se met à sa poursuite. Pour éviter d'être rejointe, Nancy pénêtre dans la maison de l'impresario Obermuller. Celui-ci est fort surpris de cette visite inattendue ; le temps presse, les poursuivants sont à la porte. La voyant si jolie en son émoi, il prend une résolution, et lui mettant un manuscrit entre les mains, lui ordonne de faire mine d'apprendre son rôle, lors‘que les policiers arrivent, ils ne trouvent dans la maison qu'une jeune artiste étudiant son rôle. Nancy est sauvée. Avant de lui rendre sa liberté, Obermuller se fait donner les bijoux et essaie de remettre dans le droit “chemin la jolie captive. En vain, la crainte de Tom ‘Morgan ramène la jeune fille au logis du voleur, et lorsqu'il demande le plan de la maison de l'impresario pour reprendre les bijoux elle n'ose le lui refuser. Le soir même, tous deux pénètrent dans le logis ‘ d'Obermuller. Celui-ci veillait ; il réduit vite le bandit à l'impuissance et appelle la police, mais pour sauver Nancy, il cache ses relations avec Tom Dorgan. | Tom Dorgan est en prison ; Nancy, sur les conseils de l'imprésario, fait ses débuts au théâtre. Admise dans la loge d'une étoile, elle admire les joyaux dont se pare la jeune femme. Restée seule elle ne peut résister à l'attrait des bijoux et d’un geste prompt les dérobe. A peine a-t-elle commis ce vol, que repentante, elle va se jeter aux pieds de son protecteur et lui avoue sa faute. Obermuller lui évite une fois de plus la honte d’être découverte en expliquant à l'ar-tiste à la recherche de ses bijoux, que Nancy a voulu lui donner une leçon en prouvant combien il état facile de les dérober. Depuis ce jour, Nancy est libérée de cette obsession du vol qui pesa si longtemps sur ses moindres actes. C'est le soir de ses débuts. Par son jeu et sa grâce, elle conquiert le public. Rentrée dans sa loge elle va * revêtir ses habits de ville, quand apparaît devant elle, ‘ombre du passé, Tom Dorgan. Il veut la contraindre à revenir avec lui. Heureusement Obermuller pénètre dans la pièce à cet instant. Tom Dorgan mis en demeure de s’exiler, part bientôt pour la lointaine Amérique et devant le navire qui s'éloigne, Nancy et son protecteur voient enfin s'ouvrir devant eux tout un avenir de bonheur. me AUBERT ON DEMANDE UN CANDIDAT : Comique La jolie ville bretonne de Landerneau doit élire un _ candidat. Un comité de Paris, à qui on a demandé conseil, en voie un télégramme :: « Suivant demande vous expédions grande vitesse candidat garanti imbattable. SG: D.:G.:» Comité Assiétobeuriste. A l'heure dite, tout Landerneau endimanché, maire --en tête, se presse sur le quai de la gare. Il s’agit de bien recevoir l'envoyé du comité assiétobeuriste ! . { Quel n'est pas l'étonnement de tous ces braves gen lorsqu'à l’arrivée du train, ils voient un nègre du plus beau noir. La première stupeur passée, on pTend le chemin du cabaret où siège le parti. Là, les électeurs étonnés constatent que l'amour et les liqueurs ont plus d’attrait pour le candidat que la R. P. et l'impôt sur le revenu. Ne Pourtant le maire, qui a fait préparer par sa CUS nière un délicat déjeuner, conduit à table son hôte étrange. A peine est-il installé que Pilou-Pilou, tel est le nom du candidat, jugeant le menu de son 802" engloutit gigot et rosbif. Ahuri, M. le Maire S'en presse de montrer la porte au candidat qui menace prendre pour comestible les menus objets du cour vert. I1 le conduit sur la place où l’attendait ses électeur® L'un d'eux lui remêt une valise toute remplie de notes et de projets de discours ; mais Pilou-Pilou se soucie peu de déclamer, s’armant d'un lourd gourdin, il Fi en fuite son auditoire, puis prenant sa course vers a gare, non sans s'approprier en cours de route un magnifique gigot. Lorsqu'il arrive en gare, le train est rangé le long du quai, il y monte. LL 28 Tandis que le convoi s'éloigne emportant avec Pilou Pilou tous les espoirs des électeurs de Landerneau, 9 remet au Maire le télégramme suivant : « Sommes trompés, nègre était pour Tombouctou. L Comité Assiétobeuriste (!) » se <> SOCIÉTÉ DES ÉTABLISSEMENTS GAUMONT Capital 4,000,000 de francs [Siège social: 57-59, RUE SAINT-ROCH, Paris ADR. TÉL. : TÉLÉPHONE : 143 CINÉLOKA Nord 14-23, 40-97, 51° LA VIE DROLE À, LE GENDARME EST SANS CULOTTE ee Vaudeville | e Le gendarme Mazamette vit heureux entre sa fem, et sa belle-mère, défenseur des lois et règlements à coulerait encore les jours heureux si le cinémato8 phe n'était pas intervenu dans sa vie. dans Un jour, des cinématographistes débarquèrent "en le rayon de sa tournée. Le metteur en scène étav 4e train de pester contre le régisseur qui n'avait Cm Pait que deux pantalons de gendarme, alors qu'il en écessi trois pour tourner la scène sensationnelle qui né tait leur déplacement. : 4 aux Mais le metteur en scène qui n'avait pas frol vant yeux et qui savait surmonter les difficultés, aperotidtes Mazamette qui déambulait, il dit à l'une de ses ar “ie Poupette.: « tu vois ce gendarme, eh bien, dans “ct ‘minutes, il faut qu'il nous prête son pantalon. vite toi que je charge de cette besogne délicate, fais et au trot. » jé comme Poupette fait bien un peu de résistance mais ?°pap elle sait que le cinématographe comporte aies sal” négation que de dévouement, elle se risque. É feint range de façon à passer devant Mazamette. El