Le Courrier Cinématographique (May 1914)

64 LE COURRIER CINÉMATOGRAHIQUE EE Le VÉRITABLE POSTE OXYACÉTYLÉNIQUE OXYDELTA . qui donne la lumière la plus puissante après l'arc électrique PORTE LA MARQUE CI-DESSOUS TOUS LES EXPLOITANTS soucieux d'obtenir en toute sécurité un éclairage parfait doivent exiger cette marque sur les appareils et retuser les imitations. 00000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 PLUS DE 1.000 RÉFÉRENCES dans le monde entier —40— DÉMONSTRATIONS PERMAI.ENTES 00000000000000000000000 0000000 0000000000000000000000000000000 ÉTABLISSEMENTS J. DEMARIA MATÉRIEL CINÉMATOGRAPHIQUE 35, Rue de Clichy PARIS fi. ti 0. 4. eeecccccecececess encocevccceecece laquelle les deux brillants artistes du film, Wanda Treumann et Voggi Larsen, raillent une prétendue loi américaine sur le mariage à l’essai. * * Nous avons déjà dit que cette année s'ouvre à Leipzig l'Exposition internationale du Livre et des Arts graphiques. On sait que Leipzig est un centre très important de librairie. La part faite au programme de cette exhibition à la cinématographie est des plus belles, ce que justifient la poponte et la progression de cette industrie. A côté de historique de la projection lumineuse, on réunira dans le premier groupe, la démonstration des applications de la cinématographie à la science, le film comme instrument d'éducation, les divers essais de photographie en couleurs, etc... Le deuxième groupe sera affecté à l’industrie proprement dite, fabrication des films, construction des appareils et des machines auxiliaires. Un théâtre de 600 places environ permettra aux visiteurs de se rendre compte du degré de perfection auquel est parvenue la technique de la photographie animée. * * * Le Conseil d'Administration et de Surveillance de la Société Strasbourgeoïise d'exploitation et de location cinématographique, actuellement en fonctions, vient d’intenter une action en dommages-intérêts de 480.000 marks au Conseil précédent pour abus de confiance dans l’établissement des bilans de fin d’année, abus qui autorisait l’allocation d’un dividende supérieur à la réalité. Cette Société, qui avait été fondée en 1910 au capital de 425.000 marks, s'était rendue propriétaire de plusieurs établisse ments à Strasbourg, puis à Mulhouse et à Cologne. Elle fit un nouvel appel de fonds de 175.000 marks pour faire face à ses multiples acquisitions et alloua, dès 1911, un dividendé de 15 0,0. Quinze jours après, elle fit un troisième appel de 250.000 marks et fonda des théâtres à Berlin, Elberfeld et Mannheim. En 1912, nouvelle distribution d’un dividende de 16 0/0 et nouvelle augmentation du capital-actions de 250.000 marks. Il se chiffrait alors à 1.100.000 marks, soit 1.625.000 francs. Mais déjà, en 1915, la réaction se faisait sentir et l’affaire s’effondra comme un château de cartes. Il n’y eut point de dividende et le capital versé fut réduit à la valeur nominale du tiers. Le nouveau Conseil d'administration accuse donc les fondateurs d’avoir leurré les souscripteurs par de fallacieuses allocations afin de les engager à verser de nouveaux capitaux. * * * On mande de Bâle (Suisse) qu'un nouveau projet de loi vient d’être élaboré par le département de la justice, d'accord avec la préfecture de police, afin d’être sou mis au Conseil du Gouvernement. * * * Le cinéma est un remarquable moyen de propagande. C’est une vérité qu'ont très vite comprise les divers partis politiques. L'Eglise n’a pas été la dernière à s’en servir. Il paraît que dans une importante. paroïsse de Dresde le conseil de fabrique eut l’idée d'acquérir un appareil cinématographique destiné à projeter devant les fidèles des films d'inspiration pieuse. Ces représentations ont obtenu un succès considérable. Jamais, de mémoire de curé, l’église paroissiale n'avait vu pareille affluence, même aux fêtes les plus solennelles de l’année. Pas une place de libre! Et les pieux Saxons travaillent sans fatigue à leur salut, en voyant passer devant leurs yeux l’histoire des missions allemandes de l’Ouest Africain, et en thantant des psaumes, dont le texte est projeté sur l’écran. : D’autre part, plusieurs municipalités, d'accord avec le