Le Courrier Cinématographique (June 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

À LE COURRIER CINEMATOGRAPHQUE | Corporative des Cinématographistes RAPPELONS Grande Fête | DU | NORD et du PAS-de-CALAIS AURA LIEU Mercredi Prochain 10 Juin dans’ des SALONS dû Restaurant DIVOIR 17 Place du Vieux-Marché aux Poulets EX KE 1 a | ——_——— ñ# <{ ——— M. Emile SALEMBIER Député de Calais présidera ces agapes fraternelles qui ont déjà reçu de multiples adhésions | C7] A Mercredi ! AIRE jusqu'ici consacrés à l’art dramatique et lyrique, © A L'ACADÉMIE DES THÉATRES La rise du Thbre en Proviné RTE ë 7 at SR PCR Fi An un ve M. Bizet-Dujaure et ses confrères révèlent les causes ‘ la crise du théâtre en province. — La Société de Auteurs, les tournées, les municipalités, le ciném& ei le droit des pauvres sont, paratt-il, les grands col pables. — On cherche des remèdes et on en trouve: 7 On demandera à la Société des Auteurs aide et pra tection. — On va poursuivre énergiquement la Ù contre le droit des pauvres. — Enfin, l’on combatln sans répit les projets de taxes nouvelles sur les spt tacles, en instance au Sénat. M. Adolphe Aderer s'inquiète des causes de la SU pression de la comédie et du drame sans les villes gi. gnalées. M. Bizet-Dufaure lui répond que la comédie et 2 drame ont été remplacés par les tournées et parle CI < ma. Il ajoute que les auteurs ont consenti à céder le vie répertoire au cinéma et qu’ils réservent les pièces no veiles, d’ailleurs plutôt rares, aux tournées. Puis entre ces deux concurrences irrésistibles, le théâtre en pes vince devient presque impossible et M. Bizet-Dufaul* se demande si le mal, guérissable si on l'avait pri temps, n’est pas à l’heure qu’il est sans remède. . fr M. Adolphe Aderer prie M. Bizet-Dufaure d’indiqu£ tout de suite les moyens de parer à la crise, afin de $ plifier et de préciser le débat. il M. Bizet-Dufaure accuse la Société des Auteurs, gd rend responsable au premier chef de l’inquiétante site tion du théâtre en province. « Pour faire œuvre ur? dit-il, il faudrait que la Société des Auteurs soit dit posée à sacrifier ses intérêts particuliers à l’inté général du théâtre. » : dés M. Adolphe Aderer fait remarquer que la Société de Auteurs a toujours écouté avec bienveillance les PR: léances des directeurs de province et que le pres dent de ceux-ci n’a qu’à diriger un mémoire comp0 tant toutes les réclamations dont il se fait le porte-PE role. La Société des Auteurs en sera saisie et l’on 4 ra. : DE Sur une interpellation de M. Paul Ferrier, M. izel Dufaure fait connaître que des théâtres municipal"? bien été confiés à des exploifants de cinéma. Les villes, au lieu de subventionner leur théâtre, reçoivent Poe sa location une somme de dix mille francs, par exemper et le nouveau directeur s'engage en outre à don!