Le Courrier Cinématographique (June 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE LE MEILLEUR AMI CINÉMATOGRAPHE est Adr Telegr Hewittlight Suresnes Le CONVERTISSEUR “COOPER HEWITT ” À VAPEUR DE MERCURE Lens Er POUR ARCS DE PROJECTION Demandez notre TARIF 424 C Che Westinghouse Cooper Heivitt Cod | Usine s Direction générale Suresnes I1.rue du Pont WAGRAM 86.10 SURESNES 92 Jeleph { trente ou quarante représentations par saison. Dans de nombreuses villes, la subvention a été remplacée par des tournées ! L’impresario qui passe avec sa troupe ambulante a le théâtre mis à sa disposition à titre gracieux et il est de plus exonéré de la perception du droit des pauvres. M. Audisio déclare que la situation n’est pas plus brillante pour certaines scènes lyriques. Il y a des villes où l’opéra est devenu impossible. Le public, est de plus en plus difficile et il exige des artistes connus, cependant que des municipalités suppriment les subventions. D’autre municipalités ont maintenu et même augmenté les subventions, mais elles ont augmenté les charges en même temps. M. Chabance ne considère pas la situation comme désespérée. Mais il faut faire un effort pour remédier à l’état de chose actuel. De nombreux directeurs sans théâtre attendent que des directions s’offrent à eux. Encore faut-il que la lutte soit possible contre les exigences des municipalités. Si l’on pouvait obtenir de celles-ci plus de justice et plus d’équité, il serait aisé de reconquérir les scènes perdues et de faire refleurir l’art dramatique là où il triomphait encore en ces dernières années. Les tournées aussi sont un danger redoutable. Les privilèges accordés à certains impresarii au détriment de la masse des directeurs de province constituent la cause la plus grave de la crise dont souffre actuellement le théâtre. Certains entrepreneurs de tournées bénéficient, au mépris des intérêts les plus légitimes des théâtres sédentaires, d’avantages multiples prodigués par les auteurs et par les municipalités. Des impresarii en arrivent à former de véritables trusts et à accaparer à leur seul proAs la province. M. Jauffret dit que la Société des Auteurs devrait avoir conscience de ses devoirs vis-à-vis des directeurs de province et qu’elle devrait user à leur égar cette formule : « Nous allons vous laisser les qui sont ceux de votre profession. Et vous serez premiers servis parce que vous êtes chez vous. » Après quelques mots de M. Berny, président de sociation des théâtres de quartier et de banlieue, et rf MM. Henri Auriol et Charles Silver, M. Georges pers clot la discussion en priant M. Bizet-Dufaure da4 blir un rapport qui servira à la fois à la Société Auteurs et aux parlementaires. 0h En ce qui concerne le droit des pauvres, MM. Bi, Dufaure, Jauffret et Berny en réclament la suppress! dl pure et simple. M. Georges Berry demande qu ava le dépôt du projet à la chambre, chacun apporte lé amendements qu’il jugera utile d’ajouter aux Conc”® sions adoptées en dernier lieu. Ces amendements de. ront remis par les intéressès au cours de la prochar à réunion de la Ligue contre le Droit des Pauvres, ©. nion qui aura lieu dans le courant de la premiére ù maine de juin. D Enfin, en vue d'empêcher le vote au Sénat, des D velles taxes sur les spectacles, adoptées à la Cham. des Députés en mars dernier, M. Adolphe Aderer pra met de se renseigner dès mardi sur l’état de la ques tion et de la suivre de très près jusqu’à ce qu’elle pa en discussion. De son côté, M. Georges Berry fera Pie démarche en sa qualité de président de l’Académ des Théâtres, auprès de M. Audiffred, président de commission sénatoriale compétente. Quant à la ee. cussion publique devant le Sénat, ce sont MM. Gusti}. Rivet, Couyba et Albert Gérard, respectivement pr dent d'honneur et membres de l’Académie des Théâtres qui seront sollicités d’y intervenir au nom de ë théâtral et des diverses industries du spectacle. Robert BEUNKE: Jes