Le Courrier Cinématographique (June 1914)

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8 LÉ COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE LE DÉPUTÉE DU FILM Interview de M. Emile SALEMBIER, Directeur de Cinéma, élu député de Galais. La dernière consultation électorale a donné au Cinématographe un député. Pour une fois le suffrage universelle à fait utile besogne, en envoyant siéger au Parlement un homme digne en tous points de l’important mandat qui doit être en principe celui d’un Représentant de la Nation. M. Emile Salembier, l’ami que nous avons toujours M. Emile SALEMBIER rencontré à l’avant-garde des manifestations cinématographiques, M. Emile Salembier, Directeur à Calais d’une salle de Cinéma, ancien maire de cette ville, vient d’être élu député. M. Salembier, candidat du parti socialiste unifié, entre au Parlement renforcer l’Extrême Gauche. Il représentera dans cette assemblée l’industrie du film à laquelle il appartient depuis tant d’années. Rappelons que le nouvel élu est Président d'honneur du Syndicat des Cinématographistes du Nord et du Pas-de-Calais. Elu Conseiller Municipal de Calais en 1888, et constamment réélu depuis, il devint maire et conserva ses fonctions pendant deux sessions Conse cutives. M. Salembier est Président-Fondateur du SYf dicat des Ouvriers Tullistes de Calais. Ses concitoyen® l’ont envoyé au Parlement à une forte majorité, surtou pour défendre les intérêts de l’industrie de la den’ telle, fortement menacée par les droits de douane qui s'élèvent à l'heure actuelle à plus de 60 0/0, et par# lysent complètement l’essor de cette industrie. M. Salembier est arrivé à Paris pour l’ouverture de la Session. Nous eûmes la bonne fortune de le rel contrer et de l’interviewer. Cinématographiste de longue date, nous dit-il, JE connais trop les besoins de la Cinématographie et Seÿ aspirations généreuses pour ne pas Ine vouer de tou cœur à la défense de ses intérêts qui sont aussi les UF térêts économiques de notre pays. 5 Mes Collègues, mes Amis peuvent compter que je 5€ rai à la Chambre leur porte-parole injatigable, mais dites-leur bien à tous, par la voie si autorisé du Cour rier Cinématographique, que je compte sur leur of" ganisation générale. : Je veux monter à la tribune, non pas comme un Sim ple député, mais parler au nom d’une collectivité inte® ligente, puissamment organisée. Nous avons des collègues dans presque toutes les villes de France. Chacun jouit dans sa région d'unt influence réelle, puisque les salles de Spectacle Cinémd® tographique sont devenues le rendez-vous de tous le citoyens. Je tiens à parler en leur nom à tous et je* père qw'ils deviendront vite solidaires et qu’ils forme ront des Syndicats Régionaux adhérents à la Fédération Centrale de Paris, représentée d'une part par le SU" d'cat Français des Directeurs qui a à sa tête un hommé si parfaitement digne de toutes les confiances : Léon Brézillon. Et je leur demande aussi d’adhérer à 1 Chambre Syndicale où doivent normalement about foutes les revendications, d’où l’on doit partir pou toutes les grandes campagnes. Là encore, ils trouver ront un homme de haute valeur en la personne de "+ Jules Demaria. Puissamment secondé, je vaincrai toutes les difficultés. C’est dans cet espoir que j'entre à la Chambre B cœur léger, persuadé que j'y accomplirai noble bes0 gne, aussi bien pour mes Electeurs de Calais que pou mes frères de la Grande Famille du Film. Et sur ce dernier mot, notre ami Salembier me donnt un vigoureux shake hand et ajoute : Les Cinématographistes du Nord donnent mercret: prochain, 10 juin, leur grande fête annuelle. Je leur promis de m’asseoir au milieu d'eux et de présider le fête. J'espère que nous serons nombreux ce jour-là, pou acclemer la Cinématographie. Exploitants ! Le droit d'auteur prélevé sur la recette, est la ruine de l'industrie cinématographique.