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a : LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 45
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‘ie en égard à leur emplacement et à leur importance ; Lee à leur charge‘un personnel qui ne reçoit rien des EL DCUTS et qui doit posséder des connaissances spé” é de ; le prix de location des films est élevé parce que les urs sont obligés d'exposer des sommes considérables no réaliser des œuvres intéressantes et artistiques, seules Sceptibles aujourd’hui d'attirer le public. j Noix des places est tellement infime que la grande maité des directeurs ne peut faire que de maigres recettes. ts salles de patinage, les vélodromes, les. bals, bien autres entreprises encore n’ont pas davantage de frais à pistes ou de décors et n'ont pas à supporter les lourdes ke ee qui grèvent les cinémas : ils ont une patente moins Le à que celle des théâtres et on ne songe pas à l’augmen
Li Lo Berry a dit que le Cinéma avait causé une résult u théâtre, que l'augmentation du prix des places, Con; at de l'élévation de la patente, aurait pour effet de Jurer. De théâtre traversait une période difficile, il réduitations prix de ses places, et ne tolérerait pas les sollicià ne et les trafics qui sont des vexations pour alles ic. Il ne se créerait pas chaque jour de nouvelles se nu qui, par la dissémination des spectateurs, pourraient er ES les unes aux autres, et on Le verrait pas represenA Te de pièces qui n’offrent d'intérét que par le luxe istes écors et des costumes, et par la multiplicité des ar‘ee le public était détourné du théâtre, ce serait par le es excessif des places, par le peu de confortable des à . des fauteuils, par les exigences des ouvreuses et actes archands de programmes, par la longueur des entrpossih ie la mauvaise installation des vestiaires, par l'imdE ne d'entrer dans les salles en costume de travail <a ville, et par l'attrait que présentent les réunions monra les cercles, les lieux de plaisir, les sports, les res] Fe les cafés et les cabarets. fr " : 177 une statistique officielle, qui vient d'être publiée, Dros ntre que jamais la situation des théâtres n’a été plus père. 1 Paris, seulement, leurs recettes se sont élevées en milkon 35-101.573 francs, en augmentation de plus d’un Ës es Sur celles de l’année précédente qu'aucune crise 28 aires n'était venue troubler, et les recettes des ciné atteignaient un chiffre beaucoup moindre. Less Cinémas ont porté atteinte à certains établisseConsi da c'est aux cafés-concerts que M. Georges Berry ra 1 ErSS comme des spectacles de nature à jeter la démo\ ee dans le public et dont les recettes sont tombées STE 58 francs, en diminution de 1.049.912 francs sur S de l’année précédente. de pee du théâtre n'existe donc pas. Le Cinéma loin Pulai nuire, contribue à en donner le goût à la masse pore, qui s’en détachait à cause du caractère nébuleux,
doctrinal et tendancieux des œuvres inspirées ou traduites de l'étranger et des pièces à thèse ; il rappelle l'attention sur le théâtre d'action, qui a fait la gloire de la littérature
dramatique française.
D'une façon générale les auteurs et les artistes, loin de combattre le cinéma, en tirent le plus grand profit.
Ne s'élèvent contre lui que les auteurs sans notoriété, dont le répertoire ne peut intéresser la production cinématographique. Mais ceux-ci pourraient aussi bien s’en prendre aux Directeurs de théâtres, qui leur préfèrent ceux de leurs collègues qui jouissent de la faveur du public.
Toutes les nations ont constaté que le Cinéma avait pour résultat de réveiller l'esprit de famille et de réfréner l’alcoolisme.
Il ne produit jamais d'œuvres immorales ou subversives.
Dans les sujets d'imagination, il s'astreint à ne faire état que des scènes susceptibles de constituer des spectacles de famille, et de toucher le cœur et l'esprit du peuple.
I1 fait connaître les grandes œuvres de notre théâtre et de notre littérature.
Et, à côté des sujets de pure imagination, il propage un grand nombre de films instructifs, qui étendent les connaissances populaires, et développent le goût des sciences.
En la seule année 1913, il a été créé et projeté dans les salles de cinémas françaises :
381 scènes représentant des vues et paysages des belles contrées du monde, et spécialement des intéressantes régions de la France ;
240 scènes documentaires (industrie, agriculture, histoire naturelle, sciences, etc...) ;
39 scènes représentant les costumes et les mœurs de nos provinces, de nos colonies et de certains pays étrangets ;
34 scènes de sports ;
33 scènes militaires où concernant la vie et les occupations de nos marins ;
13 scènes de chasse et de pêche ;
8 scènes historiques.
Le cinéma rend donc de grands services pour l'instruction du peuple, à laquelle il contribue dans la plus large
mesure. Il a droit à ce titre à la protection et à la faveur des
pouvoirs publics.
Nous osons espérer, Messieurs les Sénateurs, que ces considérations, jointes à celles que nous vous exposerons verbalement si vous voulez bien nous convoquer devant la Commission des Finances, seront assez puissantes pour vous engager à conclure au rejet de la nouvelle taxe.
Le Président de la Chambre Syndicale : J. DEMARIA
Le Président de la Section des Éditeurs : JourJoN
Le Président de la Section des Loueurs : AUBERT
Le Président de la Section des Directeurs de Cinémas : BRÉZILLON.