Le Courrier Cinématographique (June 1914)

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60 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE Salle de Projections ‘à l'Agence à la disposition de nos Clients a — R FIILM-OFFFICE Maison Jean IMBERT VENTE, ACHAT & LOCATION de Films et Appareils Cinématographiques LES MEILLEURS MARQUES DU MONDE ENTIER LYON, 0, Rue Chavanne et Place d’Albon a _— TÉLÉGRAMME : FILMO-LYON — TÉLÉPHONE = —= 95 ‘ Le Courrier à Marseille De notre Corresbondant particulier : La semaine prochaine Comædia donnera le Supplice des lions comme film vedette, accompagné d’un programme choisi. Nul doute que, comme les semaines précédentes, les 1.400 places de la vaste et spacieuse salle soient occupées à chaque séance. * * * L'entrée et le vestibule de l’Empire ont été coquettement transformés par de récentes réparations. Le public toujours satisfait par les programmes choisis en récompense le directeur par son assiduité. * * * Les trois Cousines, le Roman d’un aventurier, l'Explosif D font salle comble au Modern et au Régent. Les recherches de Miss Edith, l'Alibi, etc., attirent l’élégant public habituel. * * x La Fédération du Midi a célébré sa fête annuelle mercredi dernier 27 mai. Il y eut un banquet. Comme de coutume, de nombreux discours furent prononcés. Entre ceux-ci, nous reproduisons celui de M. Colomiès, délégué du Syndicat de Paris, qui fut très applaudi : Discours de M. Colomiès Directeur de À Cyrano Délégué du Syndicat français des Directeurs de Cinémas. Mesdames, Messieurs, Mes chers Collègues, Le Syndicat Français des Directeurs de Cinémas nra fait le très grand honneur, et le très vif plaisir de me déléguer pour la seconde fois auprès de vous. Je suis particulièrement heureux d'assister à de si brillantes agapes, et de compter autour de cette table fleurie, tant de figures sympathiques. ; Il y a deux mois à peine, M. Giraud, votre si dévoué Président, vint nous apporter à Paris d'inoubliables pŒ roles de paix et de concorde. A mon tour, je tiens à les répéter au nom de tous nos collègues, et à vous dire : Marchons la main dans la main, et opposons à tous les appétits déchainés contre nous, une barrière infranchissable. Défendons-nous, défendons nos établissements submergés sous des frats généraux trop lourds. 4 Les taxes municipales sur les représentations cintmatographiques, nous menacent (Bordeaux). On parle de l'augmentation des traités des auteurs et compost teurs de musique. La Société des Auteurs Dramatique prépare un projet de prélèvement d’un pourcentage sur nos recettes pour les œuvres d'auteurs. Et enfiv la taxe d'Etat proposée l’année dernière par le Ministre des Finances, et rejetée par la Commission du budget pour complément d'enquête, n'est pas abandonnée. Souvenons-nous que la cinématographie a été tuée en Allemagne, par l'application de ces différentes taxes: Elle agonise en Belgique pour la même raison. C’est pourquoi il faut mettre de côté toute question de concurrence entre nous, pour marcher fermemenl unis contre l'ennemi commun, de quelque côté qui se présente. Il faut que les Directeurs se serrent les coudes pr régions, forment des organisations qui adhérent tr médiatement à une organisation centrale, comme le Syndicat d'une part, et la Chambre Syndicale d'autre part, puisque chacune de ces organisations possède des moyens d'action différents, mais des tendances sent blables. Il faut que la capitale du Midi fraternise avec la C4 pitale de la France, et que des liens solides unisselt étroitement les directeurs de Marseille et de Paris, aux quels se joindront tous les camarades français. Et dans l'espoir de la réalisation complète de ce sou” hait je vous confirme encore une fois de tout cœul; la sympathie de nos collègues parisiens, qui m'ont délégué auprès de vous, et je lève mon verre, etc. ——— Directeurs de Cinémas ! La concurrence vous affaiblit. Si vous laissez les Auteurs puiser dans vos recettes, votre bénéfice y passera.