Le Courrier Cinématographique (June 1914)

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86 LE COURRIER CINÉMAT OGRAPHIQUE au sujet des bureaux de censure. Un deses meilleurs collaborateurs, M. Stephen Bush, a donné dernièrement, à Norwalk, dans le Connecticut, devant le « Ladies Civic Club » composé des dames les plus influentes de la ville, une très intéressante conférence sur le cinématographe. Après avoir donné l'historique de l’industrie cinématographique, il a conclu en démontrant l’inutilité des bureaux Le censure, car, a-t-il dit, l'opinion publique est généralement le meilleur juge des qualités morales d’un film et par conséquent le meilleur censeur. * * * On annonce la formation d’une nouvelle maison d’édition de films. Cette compagnie, sous le nom de « The Popular Players and Players Co », a l'intention de présenter sur l’écran les pièces de théâtre populaires qui ont obtenu un grand succès. M. Harry Cohen, le directeur général, a ouvert ses bureaux dans le Meeca Building, dans Broadway, à New-York. * * * M. Sig. Lubin vient de rentrer à Philadelphie, après un voyage de six semaines à Londres et sur le Continent. Sa compagnie lui avait ménagé une surprise pour son retour. On lui a montré un nouveau bâtiment à deux étages que l’on a construit complètement pendant son séjour à l’étranger et dont, par conséquent, il ignorait l’existence. Il a été agréablement surpris, car il avait déclaré qu’il était nécessaire d'agrandir ses bureaux. * * * Il vient de se passer un fait assez caractéristique et qui montre combien le cinématographe s'implante de plus en plus et s'impose même dans les classes les plus élevées de la société. A Boston, la ville de culture intellectuelle par excellence des Etats-Unis, les dames de la haute société, les « Boston Four Hundred », ce qu’on appellerait à Paris le « Tout-Boston», possèdent maintenant leur propre théâtre de cinéma. Elles ont acheté un ancien temple protestant, le « First Spiritual Temple », et l’ont fait transformer en théâtre. Mais, pour le rendre tout à fait exclusif, on a décidé qu’on n’y admettrait que les personnes en habit de soirée. On ‘y présentera les meilleurs fims et cependant les prix d’entrée seront des plus modiques, 0 fr. 10, 0 fr. 20 et 0 fr. 25, de 0 fr. 50 à 1 fr. 25. Notre intention, en acquérant ce théâtre, ont dit les promotrices de l'affaire, a été de rehausser la dignité d’un théâtre de cinéma et de montrer que le cinématographe n’est pas apprécié seulement par le petit public, mais a aussi un attrait puissant pour les classes les plus riches de la société. * * Les serpents dont on se sert dans certains établissements de Los Angeles, en Californie, lorsque l’on en a besoin dans un film, viennent de faire parler d'eux. Dernièrement, un immense « Python », de plus de trois mètres, s’est échappé et est allé se promener dans les rues de la ville, répandant la terreur sur son passage. Le pal” vre reptile était cependant absolument inoffensif. Mais des personnes ignoraient ce détail et l’ont tué sans pitié. On l’a beaucoup regretté, car il avait une très grande valell et avait déjà figuré dans un grand nombre de films. La semaine dernière, deux serpents à sonnettes, qui venaien d'arriver du Texas, se sont aussi échappés, dans le théâtre de la Compagnie Lasky. On les a rattrapés peu de temp après, non sans peine, et réintégrés dans leur boîte. O2 va, du reste, s’empresser de leur arracher leurs crocs venimeux, de facon à les rendre inoffensifs. On va s'® servir dans le film, The Virginian. Cet incident a eu ul résultat assez comique. Un des figurants qui se trouva dans le théâtre à ce moment avait bu un peu plus que d coutume. La vue des serpents qui s’avançaient lui a fail croire qu’il avait une attaque de delirium tremens. Il s’es enfui en poussant un cri de terreur, et, complètement dé: grisé, a fait le serment le plus solennel qu’il ne boiral jamais plus de whisky. L * * Le Conseil Municipal de Los Angeles a pris dernière ment, sur la recommandation du chef de police, une dé: cision très importante. Désormais, tout loueur de film devra placer ses films dans un caveau en ciment. De plus, il ne pourra pas en sortir plus de vingt lorsqu} voudra en présenter à quiconque viendra pour en ach& ter ou en louer. * * * M. George Kleine vient de transporter ses bureaux daf° le «New Candler Theater Building », 226, West 424 Streeb à New-York. Ils étaient situés autrefois, 505, Longacré Building. * * * Le Ladies Home Journal, un des magazines les plus im portants des Etats-Unis, avait ouvert, il y a quelque temps un concours assez original et très intéressant. Il avait de’ mandé à ses lecteurs de voter quel est, parmi tous les jeunes premiers des diverses maisons d'édition de film“ celui qui réalise le mieux le type du «héros » américal de théâtre. Le gagnant du concours jouerait le rôle prins cipal dans un film One Wonderful Wight, qu'on deval adapter du roman du même nom, publié à ce momenb par séries, dans le Ladies Home Journal. M. Francis X. Bushman, de la Compagnie Essanay, 4 reçu le plus grand nombre de votes : 1.806.630. Il a donc été déclaré le vainqueur du concours. C’est Ja Compagnie Essanay, à laquelle il appartient, qui tourner# le film en question et M. Bushman en interprètera le rôle principal. Deux autres concurrents, M. Jack W. Kerr“ gan, de la « Victor-Universal », et M. Maurice Costello; de la « Vitagraph », l’ont suivi de bien près. Ils ont obtents l’un 1.262.740 votes et l’autre 1.088.400. Ces trois artistes ayant eu le plus grand nombre de voix, recevront un£ médaille d’or. Ce concours a créé le plus grand intérê dans le pays tout entier et a fait une publicité des plus importantes à tout ce qui touche à la cinématographie. ONGLE SAM. Exploitants! 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