Le Courrier Cinématographique (June 1914)

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38 Siné LE COURRIER CINÉMATOGRAPHQUE POUR VENDRE ET POUR ACHETER Concerts, Théâtres et Cinémas Paris, Banlieue ou Province s'adresser én toute confiance à M. Edmond BELLAN PARIS = 39 bis, rue de Châteaudun — PARIS qui a dé nombreux acquéreurs ; et de grandes occasions. Téléphone: Central 62-82. E CNY I CAT AV AT AV AI CAVAI CAVAI Cat aI CNT On AD 5 GÉLRONIQUE ITATIIENNE De notre Correspondant particulier : On parle beaucoup, je dirais même mieux, on fait beaucoup de bruit autour du grand congrès de la cinématographie, qui doit se tenir prochainement à Rome. Après l'échec du congrès de la presse, on devrait êlre sceptique. Cétté deuxième tentative ne me dit rien qui vaillé. Enfin, attendons et souhaitons bonne chance aux promoteurs de celte grande entreprise. Tous nos journaux sont d'accord (pouvail-il en être autrement, à la fin?) sont d'accord — je dis — pour stimuler les apathiques, toute la cohorte des indifférents, rassembler toutes ces individualités éparses, réunir toutes les bonnes volôntés, qui, isolément, ne pourraient jamais arrivér à aucun résultat. On dit. en effet, que le gouvernement aurait l'intention (et l’on devait bien s’y attendre) de représenter à la Chambre le fameux projet de loi que vous connaissez, ct qui étranglerait d’une façon peu ordinaire l'exploitation, et par ricochet toute l'industrie du film. à Certes, le projet, ne serait pas si draconien que celui présenté par le ministère précédent ; maïs il ne pèserait pas moins sur ces pauvres exploitants, que l’on veut tondre sans cesse, comme les moutons de Panurge. Le congrès de Rome pourrait faire comprendre à ceux qui sont à la tête des affaires publiques, qu'il ne serait pas si facile que l’on croit de pressurer encore davantage cette pauvre cinématographie, à qui l’on réclame sans cesse des monceaux d’or, comme si'elle possédait les mines de Golconde. Bref, la résistance contre le péril commun se dessine bien nettement chaque jour davantage, et nous serions fort reconnaissants au gouyernement si (grâce à ses menaces) nous arrivions à grouper en un seul bloc la grande famille cinématographique. , * * Il faut enregistrer une fois de plus le goût nettement prononcé que nous avons pour les grands spectacles. Que ce soit de l’opéra, du ballet ou du cinéma, il nous faut — à nous autres — (est-ce l'effet du midi?) il nous faut du grandiose. Tout ce qui est terre à terre nous laisse indifférents; mais, par contre, lorsque l’on nous en donne selon n0$ goûts, alors c’est de l’emballement de premier choix. Non, vrai, il faut voir. Depuis que Ambrosio, Pasquali, Cinès, Itala, la Gloria, et {ulli quanti nous ont donné ces beaux joyaux qui s’appellent Quo Vadis, Pompéi, Marc-Antoine, Néron, etc., on ne veut plus rien savoir du reste. On va au ciné comme on allait entendre Aïda, Rigoletio ou Parsifal. .On veut le speclacle cinématographique : je dis bien, et j'insiste sur le mot spectacle. ‘ Dès maintenant on peut diviser nos salles de ciné en deux catégories bien distinctes l’une de l’autre. D'une part celles où se donne rendez-vous un élément de passage, quelque peu populaire, de l’autre les grandes salles pour les films à succès, avec orchestre et tout le bazar. La preuve? Maïs où remarquez-vous comme enlitalie que les plus grands théâtres se transforment en salles de cinéma? , Vous vous étonnez que — pour quelques mois d'été seulement, et en morte saison — au Châtelet et à Réjane l'on essaye du film, tandis que chez nous, d’un point à l’autre de la péninsule, le chant et la parole sont remplacés d’une manière définitive par notre grand art du silence. Oui, il faudrait voir ça. Les films à métrage kilométrique, c’est ceux-là qui font recette. Partout ce n’est qu'Excelsior : Napoléon, Ecole de Héros, etc. Pour les films français, il en est de même. On veut du spectacle, et surtout de l'émotion. .Goûtés aussi sont les documentaires et surtout les pleinair. Elle est si belle la nature chez nous, que nousrevoyons toujours avec le plus grand plaisir, nos lacs et nos montagnes; nos vallées si riantes, nos souvenirs historiques qui nous parlent avec tant d'éloquence de la grandeur de notre patrie. Que vos maisons françaises s’inspirent de ce qui se passe chez nous si elles veulent réaliser de fructueuses affaires. Néron, Marc-Antoine, Emile ARNOLD. E CNYAI CAVAD CAVAD CnVaD Ce CTI CNY CNY CNY I 3 CHRONIQUE SUISSE oo De notre Correspondant particulier : La Société d’Initiative Zurichoise pour le Développement du Tourisme a fait filmer les points principaux de la ville et des environs. La bande devra figurer à l'Expo sition Nationale de Berne et servir de réclame au compartiment réservé à ce canton. A la clôture de l’'Exposttion, trois copies du film seront mises à la disposition des Directeurs qui voudront bien passer la vue dans leurs établissements. Les cinémas pourront s’en féliciter, car le jour n’est as loin où les films panoramiques leur viendront de tous es côtés et que les Comités d'initiative paieront euxmêmes la présentation. peret des Auteurs. Le condamné qui à le cou dans la lunette n'est pas plus en danger que le Directeur de Cinéma sous le cou