Le Courrier Cinématographique (June 1914)

LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE V En ——————— —’—'—_…—"’_—_— tions importantes. Sur la place du vieux marché, à l’est, Dore le vieil Hôtel de Ville qui fut construit en Puis, c’est le monument de la Bataille des Nations, levé en souvenir de la bataille de 1813, qui marqua € début de la fortune des Alliés. Enfin, la station thermale de Elster, située dans un Cadre romantique, sur les rives de J’Elster, et nous términons notre voyage par une excursion à Plauen, Ville qui se trouve également sur l’Elster et à une altitude de 450 mètres. Le viaduc de 17 mètres de large et avec son arche de 18 mètres de haut et de 90 mètres ‘ouverture traverse la vallée profonde de Syra. Métrage : 63 mètres RENOUVELLEMENT ÉLECTRO-MÉCANIQUE D'UNE VOIE FERRÉE Documentaire Métrage : 110 mètres LE TA-TAO (Danse Chinoise) Documentaire . Métrage : 71 mètres cn COMPAGNIE GÉNÉRALE DES ÉTABLISSEMENTS PATHÉ FRÈRES CAPITAL 30 MILLIONS DE FRANCS Siège Social: 30, BOULEVARD DES ITALIENS, Paris Téléph. : Louvre 45-89 Location et Vente de films et Appareils PATHÉ Frères, 104, RUE DE PARIS, Vincennes Tél.: Roquette B4-95 S. C: A: G: L, 54 LA MAISON DU BAIGNEUR d’après le célèbre drame d’Auguste MAQUET ,La Maison du Baigneur est un drame captivant Ce hest pas un roman. Cest une page d'histoire, l’une des lus pathétiques de notre passé. On y cherche et on y écouvre les complices de l’assassinat de Henri IV ; On les y nomme par leur nom ; on apporte toutes les preuves à l'appui de l'accusation, et il résulterait de nr quête faite par M. Auguste Maquet que Ravaillac » a êté que le bras exécutant servilement le crime conge médité et voulu par Mme de Verneuil, la confidente 1 le reine ; Blesias ; par le duc d’Epernon, le maréchal d’Ancre et, € qui est plus grave encore, par Marie de Médicis tlle-même. y, Mme de Verneuil aurait eu pour mission d’exalter Imagination de Ravaillac ; le maréchal d’Ancre lui Aurait fourni tous les renseignements, ainsi que l’arme cèssaire à l’accomplissement du crime ; l'Espagnol, ar un certain aventurier espagnol, Siete déguisé en charretier, se serait chargé de barrer la rue avec une voiture de foin ; enfin, le duc d’Epernon, assis dans le carrosse à côté du roi, aurait fait en sorte de détourner son attention au moment où l’assassin montait sur le marchepied. Marie de Médicis tient dans ses mains les fils de ce complot si bien ourdi. La Maison du Baïgneur, admirablement conduite et mise en scène, interprétée par d’excellents artistes, remportera auprès du public un succès légitime et certain. % MAX LINDER À MARI JALOUX Scène de Max LiNDER, jouée par l’auteur Tout le monde voudra voir Mari jaloux. C’est une pièce drôle, endiablée, toute débordante de franche gaieté. C’est de la farce qui s’exagère jusqu’à l’extrême, et où l’on rit vraiment, franchement, jusqu’à pouffer. Max Linder l'interprète avec sa folle exubérance coutumière. Il s’agit d’une dame, brave bourgeoise qui, fasciné par le mirage de la gloire, s’est mis dans la tôte de faire du cinématographe. Le mari, qui avait cru tout d’abord sa femme amoureuse de l’éblouissant Max, se laisse gagner par la contagion des planches : les deux époux feront du cinématographe.. Là-dessus se déroule un inénarrable scénario, dont les deux bons bourgeois sont les interprètes. Initiés malgré eux à l’envers de la gloire, sous forme de chutes, douches, cascades, pluie d'objets plus ou moins hétéroclites, etc…., nos deux néophytes prennent leurs jambes à leur cou et. ils courent encore ! 2 ee?» The General Fm Agency Limiled 9, Place de la Bourse PARIS Adr. Tél. : Officinéma-Paris Tél : Central : 82-00 MILANO té LA FEMME QUI PASSE Drame cinématographique en trois parties Le père Antoine est un ouvrier qui malheureusement aime mieux boire une bonne bouteille que de travailler et tout son argent passe au cabaret, cependant que son fils Robert électricien dans une usine cinématographi ue, remet régulièrement sa page à sa sœur Olga, qui s’occupe seule de faire marcher la maison. . Dans lusine où Robert est employé, un incendie éclate brusquement, et les flammes atteignent bientôt . les loges des artistes. Au péril de sa vie, Robert s’élance dans les flammes, et réussit à sauver la jeune Lucy, une artiste qui était restée dans sa loge. Remise de son émotion, Lucy remercie son sauveur et se sent attiré vers lui, d’une passion qui ne pourra être que de courte durée car Lucy est d’un caractère volage. Robert, sans réfléchir et sans calculer, cède à l’étrange caprice qui l’entraine vers l'artiste et la suit en Amérique, où elle est appelée par des engagements pris antérieurement. La pauvre Olga qui reste seule avec son père devenu ‘complètement alcoolique, pour subvenir aux besoins