Le Courrier Cinématographique (June 1914)

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LA VI LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE du ménage, accepte une place de mannequin dans une maison de couture. Bientôt le propriétaire, voyant ses termes impayés chasse le père Antoine et Olga. La jeune fille conduit son père à l'hôpital, et elle va demander l'hospitalité à une camarade d’atelier qui la recueille. Maïs la morte saison arrive, et les deux pauvres jeunes filles apprennent que l’atelier est fermé. Elles en arrivent au dernier morceau de pain ! . : Olga cède alors au démon tentateur qui depuis longtemps la poursuit. , Ce démon est un Comte qui a remarqué Olga depuis longtemps à la sortie de l'atelier, et qui a écrit à la jeune fille pour lui demander rendez-vous. Olga résiste mais quand la dernière lettre du Comte arrive, c’est la misère ! Et Olga se rend au rendez-vous, à l’insu de sa camarade qui repose, trompant la faim par le sommeil.. Le Comte attend Olga dans une automobile. Le sort en est jeté ! Olga monte dans l'auto qui part à toute vitesse. Le spectre de la faim a disparu ! Cependant en Amérique, Lucy lassée déjà de Robert, l’a abandonné et le jeune homme mourant de faim, est recueilli par des compatriotes. Il réussit à entrer dans les grandes usines de l’industriel Thompson. Par son intelligence et par son travail, Robert a su s’attirer la sympathie et la confiance de son patron, qui bientôt le prend comme associé dans ses affaires, et l’introduit dans sa famille en le traitant comme un fils. La fille de Thompson s’éprend de Robert qui voit le sentiment que la jeune-fille éprouve pour lui, mais sentant la distance qui le sépare de la jeune fille, il refoule au fond de lui-même l’amour qu’il sentait naître dans son cœur. Robert écrit à une agence d’information pour avoir dés nouveles de sa famille, et il apprend la mort de son malheureux père, mais de sa sœur Olga, aucune nouvelle. Le bureau d'informations ajoute dans sa réponse, Le seul Robert pourrait sur place, faciliter les recherches. Et le jeune homme demande à M. Thompson la permission de s’absenter. Celui-ci lui accorde, mais lui demande en échange, d'accompagner sa femme et sa fille en Europe, qu’elles désirent visiter. Robert ne se doute pas de l’amoureux piège que l’amitié de M. Thompson lui a tendu, et il accepte d’accompagner Mme et Mlle Thompson. : Pendant la traversée, Robert se laisse prendre au charme de la jeune fille, il déclare son amour longtemps contenu, et Mme Thompson, confidente et complice de son mari, agrée Robert comme fiancé de MaTY. En Italie, malgré toutes les recherches faites, Robert né peut retrouver les traces d’Olga, et il se décide à retourner en Amérique, quand dans un bal masqué, où Mary Thompson a voulu assister, Robert se trouve brusLa en présence de sa sœur, devenue, sous le nom l’Hespéria, une femme à la mode. è Olga se jette dans les bras de son frère, excitant involontairement la jalousie de Mary. , Une explication a lieu ; Robert devant la conduite de sa sœur, se sent indigne d’aspirer à la main de Mary, et lui rend sa parole. ; Accompagné d’Olga, il se rend à Venise, où il occupe un appartement au Grand Hôtel où ils ne tardent pas à s’attirer la sympathie de tous les voyageurs et voyageuses, Pendant ce temps, Mme Thompson a télé graphié à son mari la décision de Robert. Au cours d’une promenade, Olga rencontre un jeune homme auquel elle avait autrefois accordé ses faveurs. 1 la poursuit essayant de renouer avec la jeune femme, dés relations éphémères. Olga ne l’écoute pas et rentre à l'hôtel. w Le jeune homme, léger, inconséquent, et peut être aussi se sentant froissé, fait connaître à tout Hhôtel le passé d’Hespéria. sr Dès. lors, Olga et Robert sentent une froideur chez les touristes qui les fréquentaient. On les évite, cepen; . dant que M. Thompson répond à sa femme que le passes d’Hespéria importe peu, qu'avec de l’argent, on se dé. barrassera, et que cela ne doit pas empêcher le bons heur de sa fille et de Robert. Mme Thompson vient à Venise faire part à Robert, de la décision de son mari. { g Robert, généreux, refuse d'abandonner sa sœur. LE Mais celle-ci, cachée, a tout entendu, et ne voulant pas être un obstacle au bonheur de son frère, elle se Sup? prime, après avoir laissé une lettre à Robert. : Et sur le bateau qui les ramène en Amérique, Marÿ et Robert regardent longtemps Venise, où repose le corps de l’infortuné Hespéria. <> 5 Le Ravissant Film 46, Rue du Rocher, PARIS Téléph. : Wagram 58-56 À LES DEUX ENFANTS (suile el fin). DISTRIBUTION : Le Comte de Chevreuse . . . . . . . . M. BaRRoïrs. La Comtesse de Chevreuse , . . , . . Mlle V. TESSIER:. Leurs Enfants Marcelle et Geneviève, Interprétés par Les Petites IRVIN L’aînée, Marcelle, plus grave, aide de son mieux la maman qu’elle adore. C’est la misère, mais on vit. Comment ? C’est là le problème de chaque jour — problème angoissant, certes, mais que l’épouse adroite cache avec soin, sous une factice gaîté, lorsque chaque dimanche, à l'heure de la visite, on court à l'hôpital y voir pauvre papa. ; Le destin — ses desseins sont secrets — ne permit pas aux pauvres déclassés de lutter plus longtemps. En allant livrer son travail, Mme Chevreuse, dans la rue, en pleine ville, est prise en écharpe par une automobile qui provoque sa chute dans une excavation: On accourt. Au fond du puits, des clameurs d’épouvante. Les ouvriers du forage s’empressent et remontent la blessée avec d’infinies précautions ; conduite au plus pro” che pharmacien, lamentable et meurtrie, la mère se ré: veille et ne veut pas mourir. Elle pense à ses enfants, aux commères jalouses du mauvais voisinage. Deux ‘agents la ramènent chez elle sur un brancard. Marcelle et Geneviève sont là, tableau de douleur, Les pauvres gosses sanglottent éperdument et, en un sul: saut de colère, elles traduisent leur peine en repous: sant de leurs petits bras les mégères qui ont envahi. le pauvre logis qu’elles profanent de leurs médisances éhontées. HÉai L Herreusement, la Providence n’abandonne pas ceux : qui souffrent. Bonne Mère .Jean, une brave femme aux cheveux blancs, qui habite à l’étage au-dessous, affirme son au: torité et, telle une aïeule que le ciel enverrait, prend la défense des enfants. Le à