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Le Courrier Cinématographique (July 1914)

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| » Quatrième Année. No 97. Le Numéro : 350 centimes. 4 Juillet 1914 FioootoboubO0O00o00o0onnoL Le Courrier Q O © © O O0 O0 CINÉMATOGRAPHIQUE OO 00000 LR D AL ER OU nm er em am ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT ar é Direction : Nord 56ABONNEMENTS : Directeur : CH. LE FRAPER | TÉLÉPHONE : | en een 6-64 Un M PE 15 fr. Rédaction et Administration : ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : M) 2: | Trance 90 fr. | 28: Boulevard Saint-Denis, PARIS COURCINÉ-PARIS LA FORMULE Un programme exclusif par Établissement O 0 O * Après bien des vicissitudes, l’industrie du film tuation. Ils créèrent la surenchère entre leurs Vient encore de franchir le cap d’une campagne Commerciale de plus. Tant bien que mal, plutôt Mal que bien, nous voici arrivés au seuil d’une Saison d'été, période forcée de trêve, pendant laQuelle on va essayer de réfléchir et de trouver la Ormule idéale d'Exploitation. l'est évident que le Cinéma est à un tournant € son histoire. La gestion des affaires, uelles Au'elles soient, est devenue un problème difficile à Tésoudre. Tout est encombré. L’Edition, la Location aussi bien que l’Exploitation, cherchent une orien‘ation nouvelle, d’où sortira peut-être un peu de quiétude. Et quoique l’on prétende que l’impulsion 91t partir de la tête, je crois, au contraire, que nous * obtiendrons pas grand’chose, tant que les ExPloïitants n’auront pas donné le branle et imposé ‘Ux-mêmes le modus vivendi. us ans la société, économiquement constituée, la loi de l’offre et de la demande établit ou rompt équilibre. A l'heure actuelle, il est certain que Olre est supérieure à la demande. Il y a partout “hrproduetion ou surabondance. : A produit. hâtivement trop, ce qui provoque jine médiocrité insurmontable. D'autre part, la mulliplicité des établissements installés sans ordre, sans Armonie, au hasard des fantaisies d’un Directeur, amène une concurrence échevelée et un gâChis au milieu duquel peu d'hommes réussissent à se diriger sûrement. : s Y a quelques mois, on croyait avoir trouvé, Sous les espèces du film: exclusif, un moyen dé mettre tout le monde d'accord et de donner à chaan le maximum de chances de réussite. Mais cer ANS commerçants spéculèrent aussitôt sur la si clients. Le film, même ordinaire, atteignit des prix excessifs qui mirent en déficit nombre d’établisse: ments dont les Directeurs, trop crédules ou trop confiants, se laïissèrent entraîner à faire des dépenses hors de proportion avec leurs budgets. Ils payèrent cher, réalisèrent des recettes importantes, mais insuffisantes pour couvrir les frais supplémentaires qu’ils s'étaient imposés. En fin de compte ils en arrivèrent, en accumulant les films sensationnels à titres sonores, à blaser leur public. Celui-ci montre maintenant une redoutable indifférence. Habitué à être gâté, il né vibre plus et le pauvre Directeur, en se saignapt aux quatre veines, arrive péniblement à se maintenir à flot, mais il ne gagne plus d’argent. Cependant, tous les jours, de nouveaux établissements s'installent. L’intensité de la concurrence croît et les recettes continuent à baisser, sans qu’il soit possible de rien faire pour enrayer cette chute irrésistible. Après avoir étudié cette question vitale, sous toutes ses faces, j’en arrive à me rallier à une méthode plus juste, basée encore sur l’exclusivité, mais sur une exclusivité à bon marché, plus équitablement établie, plus commerciale. Il me semble que la formule de l’avenir est celle qui est préconisée par les pu Société Parisiennes, entre autres, par les Maisons PATHÉ frères, Léon Gaumonr et L. AUBERT. Elle consiste en une sorte de priorité d’un programme entier que peut s'assurer l'Exploitant à un prix invariable, déterminé d’avance, proportionnellement au budget de chacun, moyennant un contrat ferme. Celui-ci peut de plus se réserver une marge où il est loisible d'introduire de temps en temps un film exceptionnel d’une autre