Le Courrier Cinématographique (July 1914)

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12 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE E—————_— | 1 0 LL LL 1 ON À LL LL 1 LL Le meilleur représentant |, d : pour la À RUSSIE c'est li D ROBERT FERSKF: MOSCOU x%# Petrowka, Bogoslo&wskry 3 LIdéal du Journalisme Uinématographique M. W. Stephen Bush, un des plus distingués collaborateurs du « Moving Picture World » de New-York, vient de prononcer, à la Convention des Directeurs de Cinéma, qui s’est tenue au Grand Central Palace dans cette ville, un important discours sur le rôle de la Presse Cinématographique. Nous en reproduisons une parlie, Nos lecteurs verront ce que doit être un vrai journal cinématlographique. Ils tireront eux-mêmes leurs conclusions des paroles de notre confrère d’outremer. Après avoir rappelé en quelques mots le rôle de la presse cinématographique à ses débuts en Amérique, M. Stephen Bush a parlé ensuite de M. James P. Chalmers, le regretté fondateur du « Moving Picture World » Voici, a-t-il dit, le programme que s'était tracé M. Chalmers, programme qui représentait pour lui l'idéal du journalisme cinématographique, programme qu'il a rempli jusqu’à la fin et que nous, ses successeurs, nous nous efforçons de suivre presque dans ses moindres détails : « Un journal cinématographique doit surtout et avant lout, représenter impartialement, loyalement et entièrement les intérêts des trois classes de notre industrie, les éditeurs, les loueurs et les directeurs de Cinéma, y compris, le cas échéant, ceux des branches qui se raltachent à cette industrie. Ses colonnes doivent leur être ouvertes également à tous. Insistez pour que tout film qui évolue sur l'écran ne contienne rien qui puisse oifenser la morale ou la bienséance. Montrez d’une façon emphatique quel puissant agent éducateur es! le cinématographe, surtout, combattez avec vigueur € jusque dans ses derniers retranchements toute influenct pernicieuse, dégradante ou avilissante qui pourrait St glisser dans notre industrie. Dites bien aux directeurs des théâtres de Cinéma la vérité absolue sur tout jilnl qu'on offre, soit de leur vendre, soit de leur louel: C’est cela qui fait la force d'un journal cinématogr phique, c'est ce qui lui donne la vigueur, la vitalité: N'hésitez jamais à faire la lumière sur n'importe quel sujet, Ce n’est pas la faute de la lumière si elle montrt r'arfois quelque chose qui n’est pas beau à voir. Le journaliste qui fera la critique d’un film devr aussi ne pas avoir peur de dire franchement ce qu'il pense. Une promesse alléchante d’un important contrdl de publicité ou, d'autre part, la menace de se voir reti rer cette publicité dans son journal ne devront influel en aucune façon sur Son opinion ni sur sa manière dt voir. En un mot, efforcez-vous de donner aux diret* teurs toutes les nouvelles qui pourront leur être de queb que utilité dans leurs affaires journalicres. « Vous, Messieurs. les Directeurs, a ajouté M. Busli avez déjà apprécié l'attitude. de la presse cinématogr& phique à cet égard. Lorsque vous désirez, soit sur [es lilims qu'on vous offre, soit sur toute autre questioll une Opinion sincère, éclairée et juste, vous savez 0 la trouver, En effet, Messieurs, un véritable journd cinémalographique, digne de ce nom, ne doit pas avol peur de dire franchement et librement ce qu'il penst sur les différentes questions qui concernent l’industrit du Cinéma. Il doit être libre de toute attache. Il ne do se laisser influencer par aucun intérêt, quel qu’il soit. « En un mot, il doit aller de l'avant sans craintt ayant qu'un seul but, les progrès toujours constants de l’industrie dont il est l'organe.