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Le Courrier Cinématographique (July 1914)

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54 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE F Comptoir du Cinématographe N H, BLÉRIOT : CONSTRUCTEUR 187, Rue du Temple, 187 PARIS Téléphone : ARCHIVES 24-79 Fournisseur des plus Importantes Exploitations ACCESSOIRES, PIÈCES DÉTACHÉES si Demander nouveau Tarif pour 1914 GRANDE BAISSE DE PRIX LS En Magasin, toujours du Matériel en solde — Stock important de Films en solde — # \] | POSTES COMPLETS POUR EXPLOITANTS | » 4 VENTE — ECHANGE DEMANDEZ LISTE CL) Ne traiter aucune affaire avant de consulter le Comptoir du Cinématographe o% vous frouverez certainement tout ce dont vous aur:z besoin. €. di 3e mn so RE RE RE RER EE à l'unanimité aujourd'hui même pour protester contre cette mesure vraiment par trop onéreuse. Nous sommes persuadés qu'en prenant cette décision le Bureau de Bienfaisance et votre administration n’ont vraiment pas réfléchi qu'à l'heure actuelle les cinémas ne font pas leurs frais s’élevant, en cette saison, à une moyenne de 150 francs par jour pour les petits établissements. La grosse partie de la recette se fait au moyen de billets demi-tarif à vingt centimes environ, et, pour pouvoir couvrir ces frais, il faudrait donc environ 5 à 600 entrées sur lesquelles vous préleverez, à raison de o fr. 10 par place, une somme de 50 à 60 francs, alors que le Bureau de Bienfaisance perçoit à son tour le onzième de la différence, soit 8 francs, reste donc une recette nette de 82 francs pour 150 francs de frais, et l’on a eu pourtant 5 à Goo entrées, ce qui est rare. Nous ne refusons pas d'être contrôlés et nous ne protestons même pas contre un contrôle qui ne prouvera, somme toute, que la véracité de nos dires, d'autant plus que l’éclosion presque mensuelle de nouveaux cinémas aggrave chaque jour de plus en plus notre situation. Nous venons auprès de vous, Monsieur le Maire, pour : protester énergiquement contre le prélèvement intégral pendant le contrôle de la taxe municipale et du droit des pauvres, au lieu du forfait en vigueur, jusqu'à fixation du nouveau. Nous savons très bien ce que vous allez nous dire C'est que nous faisons état d’une recette qui ne nous appartient pas. Mais à ceci nous vous répondrons que nous ne prélez vons pas ni la taxe ni le droit des pauvres parce que n0$ établissements sont des établissements de pauvres. À la personne qui rentre avec un billet 1/2 tarif de quatre ou cinq sous, on ne peut pas encore lui demander (surtout si elle a quatre ou cing mioches avec elle), de donner encore 10 centimes et le onzième de sa place ; elle prendrait la porte et ne reviendrait plus. Croyez-vous que ce soit chose possible ; croyez-vous qu'on puisse priver ainsi toute une population pauvre de son spectacle favori. Vous nous répondrez encore que c’est la loi et que Dura Lex Sed Lex. À ceci encore nous vous dirons que la loi vous autorise de l'appliquer à chaque établissement comme elle doit être appliquée, c’est-à-dire suivant les conditions de vitalité de chaque établissement. Voyons, Monsieur le Maire, au moment où les ex{loitants lyonnais cherchent par tous les moyens à diminuer leurs frais et s’escriment à joindre: les deux bouts, pour ne pas fermer leur établissement pendant la mauvaise saison, ce qui débaucherait un personnel qu'il faudrait changer chaque année, l’on vient encore prélever sur leurs caïsses 30 à 40 0/0 des recettes, ce qui représentert exactement le montant de leur perte. Cette année, plus que toute autre, il y a lieu de se pla dre que les recettes baissent d'une manière incroyable cl ce pour deux choses 1° Raison déjà dite, c’est parce qu’il y a trop de cinémas et ce bien davantage que l’année dernière. 2° À cause de l'Exposition qui, au lieu de nous faire du bien, comme on auraît été en droit de l’attendre, nous cause un préjudice énorme, car on va davantage à l'Exposition mais on ne vient plus au cinéma. ; Depuis le 1° mai, Monsieur le Maire, notre intérêt aurait été de fermer, mais indépendamment des raisons qui nous ont fait rester ouvert .au point de vue de notre personnel, nous wavons pas voulu que cette vieille légende de Lyof ville morte s’accentue encore davantage en cette annét où chacun fait un effort. En conséquence, vous allez nous mettre dans limposst bilité de continuer et voyez ce qui pourra résulter tant al point de vue de nos employés qu'au point de vue des étranr gers visitant Lyon. La présente est pour vous annoncer qu'une délégatio! de nos membres se rendra auprès de vous, le samedi 20 courant, elle se tiendra à votre disposition pour discutel cette grave question et ne vous demander qu'une chose : Contrôlez, mais ne prélevez pas, vous voulez vous re dre compte de ce que nous faisons, rien de plus juste, el si vous ne prélevez rien sur nos caisses, nous resterons ouverts, pour bien vous prouver que notre forfait, lotll d'être avantageux est -encore trop onéreux, surtout en cl moment. La loi sur la taxe municipale et bien plus encore cell! du droit des pauvres, sont plus vieilles que notre indus trie. Lorsqu'on les a promulguées nos salles n’existaient pas et l'on ne pouvait certes pas prévoir qu'il existerait à C0 moment des spectacles bon marché, des spectacles poul petites bourses auxquelles on applique cette loi au no! des pauvres et pour la ville comme aux spectacles de riches tels que les théâtres et music-halls. Qu'on nous prélève la taxe comme le droit des pauvreñ