Le Courrier Cinématographique (July 1914)

Record Details:

Something wrong or inaccurate about this page? Let us Know!

Thanks for helping us continually improve the quality of the Lantern search engine for all of our users! We have millions of scanned pages, so user reports are incredibly helpful for us to identify places where we can improve and update the metadata.

Please describe the issue below, and click "Submit" to send your comments to our team! If you'd prefer, you can also send us an email to mhdl@commarts.wisc.edu with your comments.




We use Optical Character Recognition (OCR) during our scanning and processing workflow to make the content of each page searchable. You can view the automatically generated text below as well as copy and paste individual pieces of text to quote in your own work.

Text recognition is never 100% accurate. Many parts of the scanned page may not be reflected in the OCR text output, including: images, page layout, certain fonts or handwriting.

LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE 85 KR Salle de Projections ‘à l'Agence à la disposition de nos Clients FIILM-OFFKFICE Maison Jean IMBERT VENTE, ACHAT & LOCATION de Films et Appareils Cinématographiques LES MEILLEURS MARQUES DU MONDE ENTIER LYON, 0, Rue Chavanne et Place d’Albon TÉLÉGRAMME : FILMO-LYON — TÉLÉPHONE de voir le revirement qui s'était produit et combien tous les journaux s’occupaient maintenant du cinéma. Cela a amené l’orateur à parler de feu M. James P. Chalmers, le fondateur du Moving Picture World. qui est maintenant l'organe le plus important de l’industrie cinématographique aux États-Unis. Il a dit que M. Chalmers avait été le « pionnier » du journalisme cinématographique. La ligne de conduite qu’il a suivie dans son journal, a ajouté M. Bush, est la même que nous suivons actuellement. Elle peut être considérée comme le code d'honneur de la Presse cinématographique. Il a voulu que lé journal soit toujours le représentant impartial des trois branches de notre industrie, celles des Editeurs, des Loueurs et des Directeurs. Les colonnes du Moving Picture World leur étaient également ouvertes à tous. Mais il insistait spécialement pour que les Directeurs se groupent ensemble et s'unissent pour travailler au mieux de leurs intérêts. Il mettait enfin toujours au service de tous sa plume de journaliste et sa grande expérience des affaires cinématographiques. « Soyez certains d’une chose, a dit M. Bush en terminant, c’est que la Presse cinématographique continuera d’être ce qu’elle a été, c’est-à-dire l'ami inébranlable et sûr de tous les membres de notre industrie et qu’elle redoublera d'efforts et d’énergie pour les défendre contre leurs ennemis et sauvegarder leur indépendance et leurs intérêts. » * * * Il est arrivé, paraît-il, un accident, désastreux s’il est | vrai, aux documents, films et photographies, que rapportait le Colonel Roosevelt de son expédition dans quelques parties inexplorées du Brésil. En descendant le cours d’une rivière le canot qui portait ces documents chavira et ils tombèrent au fond de l’eau. 11 fallut beaucoup de temps pour les repêcher et leur long séjour dans l’eau les a presque complètement abîmés. De tous les films, il n'y en a qu’un dont on pourrait se servir et encore la photographie est très confuse et à peine distincte. Cet accident est très regrettable pour M. Roosevelt à tous les points de vue. D'abord ces documents avaient une valeur scientifique très grande et, d’un autre côté, il espérait en retirer un bon prix en les vendant à des maisons d'édition. C’est donc une grande perte pour M. Roosevelt. Li * * Le Courrier a parlé récemment de la colossale entreprise représentée par la fusion des trois compagnies, la « Famous Players Film Co », la « Jesse Lasky Co », et la « Bosworth Co ». Je peux en citer encore une qui, sans avoir l’envergure de la première, est cependant d’une importance très considérable, et qui s’est effectuée le 10 juin dernier. La « Shubert Theatrical Company », dont les propriétaires, MM. Shubert, sont des impresarios, très connus aux Etats-Unis, viennent de fusionner à leur tour avec la «World Film Corporation ». Cette dernière est une des maisons de location les plus importantes d'Amérique, ayant des représentants dans presque toutes les villes importantes du pays. Le capital engagé dans l'affaire s’élève à 3.000.000 de dollars, soit 15 millions de francs. La « Shubert Theatrical Co », possède ou contrôle des centaines de pièces de théâtre, drames, farces, comédies, pièces à grand spectacle, etc. Elle avait formé, il y a quelques mois, une compagnie spéciale, la « Shubert Feature Film Corporation » pour disposer de ces pièces, une fois qu’elles seraient filmées. Cette corporation disparaît, puisque la « World Film Corporation » s’occupera mainporn spécialement des pièces produites par les Shu ert. Les opérations de la nouvelle compagnie commenceront au mois de septembre. On livrera une des pièces Shubert toutes les semaines. Mais la « World Co » ne s’occupera pas exclusivement de ces dernières. Elle continuera à faire comme dans le passé, à acheter les vedettes et les films à succès toutes les fois qu'on pourra se les procurer sur le marché. * * * Comme je l’ai annoncé, il y a quelques semaines, l’Exposition et la Convention de la Ligue des Directeurs de Cinémas s’ouvriront à Dayton, dans l'Etat d’Ohio, le 6 juillet prochain. Elle durera six jours jusqu’au 11 juillet. M. George H. Wiley, le secrétaire, estsûr qu'elle aura un très grand succès. Elle promet d’être très intéressante et tout est prêt pour l’arrivée des délégués. * * * Beaucoup de personnes qui sont venues au grand Central Palace, à l'Exposition de New-York, ne se sont pas douté que l’immense lampe incandescente placée à l'entrée, était la plus grande qui ait jamais été construite. La « Cooper Hewitt Electric Compagny » exposait à l'intérieur du Palace sa nouvelle lampe Targon. Quelque temps auparavant, en développant l'idée qui avait donné naissance à la création de cette lampe Targon, la compagnie avait construit, comme expérience seulement, une immense lampe incandescente de 12.000 bougies, 5.500 watts. C’est cette lampe qui éclairait si brillamment le soir l'entrée de l'Exposition, au Grand Central Pa lace. ONGLE SAM. #h